
Billon plan B au PDCI : Thiam met fin aux débats, "il ne sera pas le candidat. C'est tout" © Crédit photo DR
Tidjane Thiam claque la porte aux spéculations. Dans une interview exclusive accordée à Alain Foka le 27 juillet 2025, le président du PDCI-RDA enterre définitivement l'hypothèse Jean-Louis Billon. Une déclaration sans appel qui révèle les divisions profondes au sein du parti historique.
L'homme d'affaires n'aura pas sa chance, même en cas d'exclusion définitive de Thiam de la course présidentielle. « Il ne sera pas le candidat du PDCI. C'est tout », assène le leader du parti d'Houphouët-Boigny avec une fermeté qui ne laisse place à aucune ambiguïté.
L'homme d'affaires n'aura pas sa chance, même en cas d'exclusion définitive de Thiam de la course présidentielle. « Il ne sera pas le candidat du PDCI. C'est tout », assène le leader du parti d'Houphouët-Boigny avec une fermeté qui ne laisse place à aucune ambiguïté.
Un comportement "responsable"
« Pour moi, c'est quelqu'un qui ne se comporte pas de façon adulte et responsable », déclare Tidjane Thiam dans cette interview du 7 juillet 2025 à Alain Foka. L'ancien patron de Credit Suisse ne mâche pas ses mots contre celui qui était parfois présenté comme son possible successeur.
Cette attaque frontale marque une rupture définitive entre les deux hommes. Thiam explique n'avoir rencontré Billon qu'une seule fois en tête-à-tête, le 11 mars 2024, et refuse catégoriquement de lui faire campagne. « Le PDCI n'est pas divisé. Le PDCI est uni derrière moi », martèle-t-il.
Cette attaque frontale marque une rupture définitive entre les deux hommes. Thiam explique n'avoir rencontré Billon qu'une seule fois en tête-à-tête, le 11 mars 2024, et refuse catégoriquement de lui faire campagne. « Le PDCI n'est pas divisé. Le PDCI est uni derrière moi », martèle-t-il.
Une légitimité contestée
Pour justifier son rejet, Tidjane Thiam questionne directement les réalisations de Jean-Louis Billon. « Qu'est-ce que M. Billon a fait ? », interroge-t-il avant de lister ses propres achievements : « Moi, le troisième pont, je l'ai signé en décembre 1999. J'ai fait la centrale d'Azito. J'ai fait des écoles partout ».
Cette comparaison révèle la stratégie de Thiam : disqualifier son rival sur le terrain des réalisations concrètes. L'unité du PDCI derrière sa candidature ressort avec force : 96,47% des voix lors de son élection à la tête du parti en décembre 2023.
Interrogé sur ses partenariats avec Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, autres exclus de la course présidentielle, Tidjane Thiam se montre plus ouvert dans cette interview à Alain Foka le 27 juillet 2025. « Ce qu'on veut, ce sont des élections transparentes, compétitives, inclusives où le meilleur gagne », explique-t-il.
Cette coalition des exclus contraste avec le refus catégorique opposé à Billon. Une différence de traitement qui illustre les tensions internes au sein de l'opposition ivoirienne et les calculs politiques de Thiam pour la présidentielle d'octobre.
Cette comparaison révèle la stratégie de Thiam : disqualifier son rival sur le terrain des réalisations concrètes. L'unité du PDCI derrière sa candidature ressort avec force : 96,47% des voix lors de son élection à la tête du parti en décembre 2023.
Interrogé sur ses partenariats avec Laurent Gbagbo et Guillaume Soro, autres exclus de la course présidentielle, Tidjane Thiam se montre plus ouvert dans cette interview à Alain Foka le 27 juillet 2025. « Ce qu'on veut, ce sont des élections transparentes, compétitives, inclusives où le meilleur gagne », explique-t-il.
Cette coalition des exclus contraste avec le refus catégorique opposé à Billon. Une différence de traitement qui illustre les tensions internes au sein de l'opposition ivoirienne et les calculs politiques de Thiam pour la présidentielle d'octobre.