Le président ivoirien Alassane Ouattara s'adressera à la nation ce 31 décembre 2025 pour son traditionnel discours de fin d'année, dans un contexte marqué par des performances économiques solides mais aussi des tensions politiques persistantes.
Sur le plan économique, la Côte d'Ivoire affiche une croissance de 6,2% en 2025 selon la Banque mondiale, portée par les hydrocarbures, les mines et les services. Le pays table sur 6,4% pour 2026-2027 et vise le statut de pays à revenu intermédiaire d'ici 2030. L'inflation est redescendue à 3%, tandis que le déficit budgétaire se maintient autour de 3,6% du PIB.
Mais le climat politique reste tendu depuis la marche interdite du 11 octobre dernier. Entre 237 et 1 600 personnes ont été arrêtées selon les sources, pour participation à cette manifestation organisée par l'opposition (PPA-CI et PDCI). Plusieurs dizaines ont été condamnées à 36 mois de prison ferme. Le PPA-CI réclame leur libération immédiate via l'Initiative pour la Liberté Publique et l'Opinion, qui dénombre 110 détenus politiques et militaires.
L'an dernier, le discours du 31 décembre 2024 d'Alassane Ouattara avait salué les avancées sécuritaires et le triplement des établissements scolaires depuis 2011. Il avait promis une présidentielle 2025 apaisée et annoncé des infrastructures comme une cité de l'innovation.
Cette année, les observateurs attendent de voir si le chef de l'État évoquera le dossier des prisonniers de la marche d'octobre, au lendemain des législatives du 27 décembre qui ont vu le RHDP au pouvoir conforter sa position à l'Assemblée nationale.
Sur le plan économique, la Côte d'Ivoire affiche une croissance de 6,2% en 2025 selon la Banque mondiale, portée par les hydrocarbures, les mines et les services. Le pays table sur 6,4% pour 2026-2027 et vise le statut de pays à revenu intermédiaire d'ici 2030. L'inflation est redescendue à 3%, tandis que le déficit budgétaire se maintient autour de 3,6% du PIB.
Mais le climat politique reste tendu depuis la marche interdite du 11 octobre dernier. Entre 237 et 1 600 personnes ont été arrêtées selon les sources, pour participation à cette manifestation organisée par l'opposition (PPA-CI et PDCI). Plusieurs dizaines ont été condamnées à 36 mois de prison ferme. Le PPA-CI réclame leur libération immédiate via l'Initiative pour la Liberté Publique et l'Opinion, qui dénombre 110 détenus politiques et militaires.
L'an dernier, le discours du 31 décembre 2024 d'Alassane Ouattara avait salué les avancées sécuritaires et le triplement des établissements scolaires depuis 2011. Il avait promis une présidentielle 2025 apaisée et annoncé des infrastructures comme une cité de l'innovation.
Cette année, les observateurs attendent de voir si le chef de l'État évoquera le dossier des prisonniers de la marche d'octobre, au lendemain des législatives du 27 décembre qui ont vu le RHDP au pouvoir conforter sa position à l'Assemblée nationale.






