L'espérance de vie des Ivoiriens fait débat. Face aux polémiques suscitées par ses déclarations antérieures, Tidjane Thiam a choisi de démontrer en direct la fiabilité de ses sources lors de l'émission « 20 heures 25 avec Tidjane Thiam » diffusée le 9 avril 2025. Le président du PDCI a sorti son téléphone en pleine interview pour vérifier, sous les yeux des téléspectateurs, les statistiques officielles de la Banque mondiale qu'il avait précédemment citées.
« C'est peut-être un défaut dû à ma formation, mais vraiment, on m'a enseigné que pour prendre de bonnes décisions, il faut partir de données qui sont réelles et qui sont exactes », a expliqué Tidjane Thiam, répondant ainsi aux critiques concernant sa propension à s'appuyer sur des chiffres dans ses interventions publiques.
« C'est peut-être un défaut dû à ma formation, mais vraiment, on m'a enseigné que pour prendre de bonnes décisions, il faut partir de données qui sont réelles et qui sont exactes », a expliqué Tidjane Thiam, répondant ainsi aux critiques concernant sa propension à s'appuyer sur des chiffres dans ses interventions publiques.
La vérification en direct des données officielles
Interrogé sur les controverses nées de ses précédentes citations statistiques, Tidjane Thiam a procédé à une démonstration inhabituelle. « Je vais me permettre d'amener mon téléphone, cette fois-ci, ce que je ne fais pas d'habitude, pour me livrer à un exercice avec vous, dans lequel j'invite tous les Ivoiriens à se livrer. Ceux qui ont accès à Internet », a-t-il déclaré avant de lancer une recherche en direct.
Le président du PDCI a alors détaillé sa méthode : « Vous allez sur Google, vous mettez espérance de vie, Côte d'Ivoire, Banque mondiale. » Après quelques secondes, il a confirmé le chiffre qu'il avait précédemment avancé : « Afrique subsaharienne, c'est la fin de notre pays. Côte d'Ivoire, 2022, qui sont, on s'est dit, c'est les dernières voyages disponibles, les plus récentes. 2022, 59 ans. »
L'ancien banquier international a poursuivi sa démonstration en vérifiant également les données pour le Sénégal, pays auquel il avait comparé la Côte d'Ivoire : « On m'a reproché de connaître mieux les chiffres du Sénégal. En fait, moi, je pars de demi-objectif. Sénégal, 2022, 68 ans. C'est également le chiffre que j'ai mis. »
Le président du PDCI a alors détaillé sa méthode : « Vous allez sur Google, vous mettez espérance de vie, Côte d'Ivoire, Banque mondiale. » Après quelques secondes, il a confirmé le chiffre qu'il avait précédemment avancé : « Afrique subsaharienne, c'est la fin de notre pays. Côte d'Ivoire, 2022, qui sont, on s'est dit, c'est les dernières voyages disponibles, les plus récentes. 2022, 59 ans. »
L'ancien banquier international a poursuivi sa démonstration en vérifiant également les données pour le Sénégal, pays auquel il avait comparé la Côte d'Ivoire : « On m'a reproché de connaître mieux les chiffres du Sénégal. En fait, moi, je pars de demi-objectif. Sénégal, 2022, 68 ans. C'est également le chiffre que j'ai mis. »
L'appel à la vérification citoyenne
Loin de se contenter de cette démonstration, Tidjane Thiam a encouragé les Ivoiriens à prendre l'habitude de vérifier par eux-mêmes les informations qui circulent. « J'invite vraiment les Ivoriennes, dans cette période de campagne, où toutes sortes de choses sont dites, à aller vérifier par eux-mêmes. Dieu merci, grâce à la technologie, aujourd'hui, l'information est gratuite et librement accessible », a-t-il souligné.
Pour renforcer son argumentation, le président du PDCI a également cité d'autres pays de la région : « 59 ans en Côte d'Ivoire, Libéria, 61 ans, Madagascar, 65 ans, [...] Mauritanie, 65 ans, donc un enfant de pays qui a une assurance de vie supérieure à celle de la Côte d'Ivoire. »
Cette comparaison vise à replacer le débat sur un plan politique plus large, comme l'a précisé Tidjane Thiam : « Au lieu de nous lancer dans une bataille stérile de chiffres, je pense que le débat qui est digne de responsables qui ont la charge de la gestion du pays, c'est de nous dire pourquoi nous sommes aussi bas et ensuite de nous dire ce qu'on peut faire pour remonter. »
Le président du PDCI a tenu à souligner la gravité du sujet, au-delà des controverses politiques : « On parle de vie humaine derrière tout ça. Et utiliser un sujet aussi grave à des fins politiciennes, c'est lamentable. Et ce n'est pas ce que je fais. »
Il a également défendu son approche méthodologique, affirmant qu'il se limite volontairement aux sources officielles : « Ce que je fais, c'est simplement partir de chiffres officiels. Et toujours, pour que l'on ne m'accuse pas de manipulation politique, je pourrais trouver des chiffres plus défavorables aux autorités, mais je ne vais pas jouer ce jeu-là. »
Cette séquence sur l'espérance de vie s'inscrit dans une stratégie plus large de Tidjane Thiam, qui entend fonder son positionnement politique sur des constats objectifs plutôt que sur des postures idéologiques. Une approche qui reflète son parcours professionnel dans le secteur financier international et qui tranche avec les méthodes traditionnelles du débat politique ivoirien.
Pour renforcer son argumentation, le président du PDCI a également cité d'autres pays de la région : « 59 ans en Côte d'Ivoire, Libéria, 61 ans, Madagascar, 65 ans, [...] Mauritanie, 65 ans, donc un enfant de pays qui a une assurance de vie supérieure à celle de la Côte d'Ivoire. »
Cette comparaison vise à replacer le débat sur un plan politique plus large, comme l'a précisé Tidjane Thiam : « Au lieu de nous lancer dans une bataille stérile de chiffres, je pense que le débat qui est digne de responsables qui ont la charge de la gestion du pays, c'est de nous dire pourquoi nous sommes aussi bas et ensuite de nous dire ce qu'on peut faire pour remonter. »
Le président du PDCI a tenu à souligner la gravité du sujet, au-delà des controverses politiques : « On parle de vie humaine derrière tout ça. Et utiliser un sujet aussi grave à des fins politiciennes, c'est lamentable. Et ce n'est pas ce que je fais. »
Il a également défendu son approche méthodologique, affirmant qu'il se limite volontairement aux sources officielles : « Ce que je fais, c'est simplement partir de chiffres officiels. Et toujours, pour que l'on ne m'accuse pas de manipulation politique, je pourrais trouver des chiffres plus défavorables aux autorités, mais je ne vais pas jouer ce jeu-là. »
Cette séquence sur l'espérance de vie s'inscrit dans une stratégie plus large de Tidjane Thiam, qui entend fonder son positionnement politique sur des constats objectifs plutôt que sur des postures idéologiques. Une approche qui reflète son parcours professionnel dans le secteur financier international et qui tranche avec les méthodes traditionnelles du débat politique ivoirien.