La mort de Traoré Alino Faso fait désormais l'objet d'une enquête judiciaire officielle. Le Procureur du Faso, Blaise Bazié, a annoncé jeudi 1er août 2025 l'ouverture d'une information judiciaire concernant le décès de Traore Alain Christophe, connu sous le pseudonyme d'Alino Faso. Cette décision fait suite à une plainte déposée par la famille du défunt qui conteste la thèse du suicide avancée par les autorités.
Le communiqué N° 1409 2025/CAO/TGI-O/PF détaille les circonstances de cette nouvelle procédure. Le dimanche 27 juillet 2025, le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d'Abidjan avait publié sur les réseaux sociaux la mort de leur compatriote. Cette annonce avait immédiatement suscité des interrogations sur les conditions du décès.
Le communiqué N° 1409 2025/CAO/TGI-O/PF détaille les circonstances de cette nouvelle procédure. Le dimanche 27 juillet 2025, le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d'Abidjan avait publié sur les réseaux sociaux la mort de leur compatriote. Cette annonce avait immédiatement suscité des interrogations sur les conditions du décès.
Des conclusions médicales contestées
L'autorité judiciaire ivoirienne avait initialement conclu que Traore Alain Christophe "s'est pendu à l'aide de son drap de lit, après avoir tenté sans succès de s'ouvrir les veines au poignet". Selon ce premier rapport, "des enquêtes sont en cours pour déterminer les motifs et les circonstances de ce suicide". Cette version officielle n'a pas convaincu la famille du défunt.
Les proches de Traore Alino contestent formellement la thèse du suicide retenue par les autorités ivoiriennes. Leur avocat a déposé une plainte auprès du Procureur du Faso pour demander l'ouverture d'une contre-enquête. Les circonstances du décès soulèvent selon eux "des doutes sérieux laissant penser qu'il aurait été victime de tortures et d'assassinat".
Les proches de Traore Alino contestent formellement la thèse du suicide retenue par les autorités ivoiriennes. Leur avocat a déposé une plainte auprès du Procureur du Faso pour demander l'ouverture d'une contre-enquête. Les circonstances du décès soulèvent selon eux "des doutes sérieux laissant penser qu'il aurait été victime de tortures et d'assassinat".
Une procédure judiciaire lancée au Burkina
Le Doyen des juges d'instruction a été saisi le 31 juillet 2025 par un réquisitoire introductif. Cette saisine vise à "informer sur les faits de tortures et d'assassinat contre X", précise le communiqué du Procureur Blaise Bazié. L'enquête burkinabè va désormais fonctionner en parallèle des investigations menées en Côte d'Ivoire.
Traore Alain Christophe avait été arrêté le 10 janvier 2025 en territoire ivoirien. Depuis cette date, il n'avait plus donné signe de vie jusqu'à l'annonce de son décès dans des circonstances que sa famille juge suspectes. Les autorités judiciaires burkinabè entendent faire toute la lumière sur cette affaire.
"Le Procureur invite toute personne ayant des informations utiles en lien avec cette affaire, à saisir immédiatement son parquet", indique le communiqué officiel. Cette démarche vise à recueillir tous les éléments susceptibles d'éclairer les conditions réelles du décès de Traore Alino Faso.
Les autorités burkinabè présentent leurs "condoléances les plus sincères à la famille éplorée". Elles rassurent également "l'ensemble de la population que tout sera mis en œuvre afin d'élucider les causes de la mort de monsieur TRAORE Alain Christophe alias Alino Faso". Cette affaire risque de créer des tensions diplomatiques entre Ouagadougou et Abidjan.
Le document officiel porte la signature du Procureur Blaise Bazié et le sceau de la Cour d'Appel de Ouagadougou. Cette procédure judiciaire parallèle témoigne de la détermination des autorités burkinabè à obtenir des réponses sur les circonstances exactes de ce décès controversé.
Traore Alain Christophe avait été arrêté le 10 janvier 2025 en territoire ivoirien. Depuis cette date, il n'avait plus donné signe de vie jusqu'à l'annonce de son décès dans des circonstances que sa famille juge suspectes. Les autorités judiciaires burkinabè entendent faire toute la lumière sur cette affaire.
"Le Procureur invite toute personne ayant des informations utiles en lien avec cette affaire, à saisir immédiatement son parquet", indique le communiqué officiel. Cette démarche vise à recueillir tous les éléments susceptibles d'éclairer les conditions réelles du décès de Traore Alino Faso.
Les autorités burkinabè présentent leurs "condoléances les plus sincères à la famille éplorée". Elles rassurent également "l'ensemble de la population que tout sera mis en œuvre afin d'élucider les causes de la mort de monsieur TRAORE Alain Christophe alias Alino Faso". Cette affaire risque de créer des tensions diplomatiques entre Ouagadougou et Abidjan.
Le document officiel porte la signature du Procureur Blaise Bazié et le sceau de la Cour d'Appel de Ouagadougou. Cette procédure judiciaire parallèle témoigne de la détermination des autorités burkinabè à obtenir des réponses sur les circonstances exactes de ce décès controversé.
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