Les rebelles de la Force nationale Fano Amhara (AFNF) ont annoncé avoir tué 45 soldats de l'armée éthiopienne lors d'une embuscade dans le district de Jama, province de Gojjam. L'attaque s'est produite jeudi entre 9h et midi, selon Estibel Alemu, porte-parole adjoint de l'AFNF.
"Nous avons infligé de lourdes pertes aux forces ennemies, tuant 45 soldats dans le district de Jama", a déclaré Estibel Alemu. Les rebelles affirment également avoir blessé 22 militaires et saisi 37 fusils AK-47 durant les trois heures de combats.
Les soldats fédéraux se déplaçaient de Sede vers Kesate Mariam Motta, dans l'est de Gojjam, pour ravitailler une unité stationnée à Kesate Birhan, quand la 54ème Division des forces Fano a lancé l'assaut. Le porte-parole n'a pas mentionné de pertes dans les rangs rebelles.
L'armée éthiopienne n'a pas commenté ces affirmations, se contentant d'indiquer qu'un nombre croissant de combattants des groupes armés se rendent.
Le conflit en Amhara perdure depuis deux ans et demi. Les organisations de défense des droits humains rapportent des centaines de civils tués par des frappes de drones et des exécutions extrajudiciaires commises par les deux camps. Le mois dernier, ces mêmes organisations ont documenté plus de 2000 viols de femmes liés au conflit, sur la base d'une enquête menée dans seulement 45 centres de santé de la région.
"Nous avons infligé de lourdes pertes aux forces ennemies, tuant 45 soldats dans le district de Jama", a déclaré Estibel Alemu. Les rebelles affirment également avoir blessé 22 militaires et saisi 37 fusils AK-47 durant les trois heures de combats.
Les soldats fédéraux se déplaçaient de Sede vers Kesate Mariam Motta, dans l'est de Gojjam, pour ravitailler une unité stationnée à Kesate Birhan, quand la 54ème Division des forces Fano a lancé l'assaut. Le porte-parole n'a pas mentionné de pertes dans les rangs rebelles.
L'armée éthiopienne n'a pas commenté ces affirmations, se contentant d'indiquer qu'un nombre croissant de combattants des groupes armés se rendent.
Le conflit en Amhara perdure depuis deux ans et demi. Les organisations de défense des droits humains rapportent des centaines de civils tués par des frappes de drones et des exécutions extrajudiciaires commises par les deux camps. Le mois dernier, ces mêmes organisations ont documenté plus de 2000 viols de femmes liés au conflit, sur la base d'une enquête menée dans seulement 45 centres de santé de la région.






