Beugré Mambé a lancé le 29 septembre 2025 à Abidjan un appel à la mobilisation générale lors de l'ouverture du Forum CGECI Academy 2025 © Crédit photo DR
La souveraineté économique devient une priorité nationale pour la Côte d'Ivoire lors du Forum CGECI Academy 2025. Le Premier Ministre Robert Beugré Mambé a fixé le cap lundi 29 septembre lors de l'ouverture de la 13ème édition du Forum CGECI Academy 2025 au Sofitel Hôtel Ivoire d'Abidjan. Face aux dirigeants d'entreprises et aux personnalités internationales, le Chef du gouvernement a martelé un message sans ambiguïté : « Le temps n'est plus au diagnostic. Le temps est à l'action ».
Cette édition du forum, placée sous le thème « Souveraineté économique : le temps de l'action », réunit jusqu'au 30 septembre les acteurs économiques nationaux et internationaux. Parmi les invités de marque, le président du Groupe de la Banque africaine de Développement Sidi Ould Tah, la Secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie Louise Mushikiwabo, et une délégation marocaine de plus de 25 présidents d'entreprises. Le Maroc, pays invité d'honneur, illustre la dimension panafricaine de cette rencontre devenue incontournable.
Cette édition du forum, placée sous le thème « Souveraineté économique : le temps de l'action », réunit jusqu'au 30 septembre les acteurs économiques nationaux et internationaux. Parmi les invités de marque, le président du Groupe de la Banque africaine de Développement Sidi Ould Tah, la Secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie Louise Mushikiwabo, et une délégation marocaine de plus de 25 présidents d'entreprises. Le Maroc, pays invité d'honneur, illustre la dimension panafricaine de cette rencontre devenue incontournable.
Une mobilisation collective nécessaire
Pour Robert Beugré Mambé, la souveraineté économique ne se décrète pas, elle se construit collectivement. « La souveraineté économique est l'affaire de tous : l'État qui crée un cadre favorable, le secteur privé qui investit et innove, la jeunesse qui entreprend, les consommateurs qui privilégient à prix et qualité identiques le produit local », a déclaré le Premier Ministre devant l'assistance. Cette vision implique une transformation profonde des comportements économiques à tous les niveaux de la société ivoirienne.
Le Chef du gouvernement a tracé les contours d'une stratégie ambitieuse : « Ensemble, nous ferons de la Côte d'Ivoire et de nos différents pays des puissances économiques souveraines, fières de leurs productions, fortes de leurs industries et confiantes en leur avenir ». L'objectif affiché vise à positionner le pays comme « le terreau de l'efficacité et de l'émergence », tout en développant des « partenariats responsables » avec les investisseurs internationaux.
Le Chef du gouvernement a tracé les contours d'une stratégie ambitieuse : « Ensemble, nous ferons de la Côte d'Ivoire et de nos différents pays des puissances économiques souveraines, fières de leurs productions, fortes de leurs industries et confiantes en leur avenir ». L'objectif affiché vise à positionner le pays comme « le terreau de l'efficacité et de l'émergence », tout en développant des « partenariats responsables » avec les investisseurs internationaux.
Des entreprises locales au cœur de la stratégie
La transformation passe d'abord par le renforcement du tissu économique local. Selon Beugré Mambé, la souveraineté économique ivoirienne « passera nécessairement par des entreprises locales solides, innovantes et compétitives, capables de rayonner au-delà de nos frontières naturelles et capables aussi d'établir des joint-ventures responsables et équilibrées ». Cette approche privilégie l'ancrage territorial tout en s'ouvrant aux partenariats stratégiques.
Les défis identifiés sont nombreux : amélioration de la productivité agricole, transformation locale des matières premières, renforcement de la compétitivité industrielle, financement de la recherche face au changement climatique, développement de l'économie circulaire. Face à ces enjeux, le Premier Ministre a souligné que « la souveraineté économique devient un impératif national ». Elle implique « la capacité de produire, transformer localement nos ressources, de réduire notre dépendance technologique, de consolider nos chaînes de valeur régionales et de former massivement notre jeunesse ».
La dimension continentale a marqué les échanges de cette première journée. Le président de la BAD, Sidi Ould Tah, a identifié cinq leviers pour la souveraineté économique africaine : la mobilisation des ressources financières du continent, les réformes de l'architecture financière, la transformation démographique, la construction d'infrastructures résilientes et l'optimisation des matières premières agricoles et minières. Une feuille de route pragmatique pour un continent qui veut reprendre son destin en main.
Louise Mushikiwabo a rappelé que la souveraineté économique « doit servir à la création d'emplois pour les jeunes », pointant l'urgence sociale qui accompagne les ambitions économiques. Le président de la CGECI, Ahmed Cissé, a salué la présence massive de la délégation marocaine, symbole d'une coopération sud-sud renforcée. Le panel de haut niveau intitulé « De la dépendance à la puissance : construire la souveraineté économique de l'Afrique » a donné le ton des débats qui se poursuivent avec des expositions, des rencontres B to B et des panels sectoriels.
Les défis identifiés sont nombreux : amélioration de la productivité agricole, transformation locale des matières premières, renforcement de la compétitivité industrielle, financement de la recherche face au changement climatique, développement de l'économie circulaire. Face à ces enjeux, le Premier Ministre a souligné que « la souveraineté économique devient un impératif national ». Elle implique « la capacité de produire, transformer localement nos ressources, de réduire notre dépendance technologique, de consolider nos chaînes de valeur régionales et de former massivement notre jeunesse ».
La dimension continentale a marqué les échanges de cette première journée. Le président de la BAD, Sidi Ould Tah, a identifié cinq leviers pour la souveraineté économique africaine : la mobilisation des ressources financières du continent, les réformes de l'architecture financière, la transformation démographique, la construction d'infrastructures résilientes et l'optimisation des matières premières agricoles et minières. Une feuille de route pragmatique pour un continent qui veut reprendre son destin en main.
Louise Mushikiwabo a rappelé que la souveraineté économique « doit servir à la création d'emplois pour les jeunes », pointant l'urgence sociale qui accompagne les ambitions économiques. Le président de la CGECI, Ahmed Cissé, a salué la présence massive de la délégation marocaine, symbole d'une coopération sud-sud renforcée. Le panel de haut niveau intitulé « De la dépendance à la puissance : construire la souveraineté économique de l'Afrique » a donné le ton des débats qui se poursuivent avec des expositions, des rencontres B to B et des panels sectoriels.