Jean Bonin critique l’opposition ivoirienne, jugée incapable d’unir ses forces face au RHDP à l’approche de la présidentielle 2025 © Crédit photo DR
À quelques semaines de l’élection présidentielle d’octobre 2025, le débat politique en Côte d’Ivoire se cristallise autour de la capacité de l’opposition à présenter un front commun. Jean Bonin, figure de la scène politique, juge sévèrement ses pairs : « Elle sait s’unir pour marcher ou critiquer le RHDP mais pas pour conquérir le pouvoir ».
En effet, trois blocs dominent aujourd’hui le paysage : la CAP-CI, coalition d’environ 25 partis parmi lesquels le FPI, le COJEP, le PDCI et le MGC ; le Front commun, qui réunit le PDCI et le PPA-CI ; et enfin une série de candidatures individuelles comme celles de Jean-Louis Billon, Ahoua Don Mello, Assalé Tiémoko ou Vincent Toh Bi Irié.
En effet, trois blocs dominent aujourd’hui le paysage : la CAP-CI, coalition d’environ 25 partis parmi lesquels le FPI, le COJEP, le PDCI et le MGC ; le Front commun, qui réunit le PDCI et le PPA-CI ; et enfin une série de candidatures individuelles comme celles de Jean-Louis Billon, Ahoua Don Mello, Assalé Tiémoko ou Vincent Toh Bi Irié.
Ambitions personnelles contre projet commun
Le candidat du FPI, Pascal Affi N’Guessan, a déposé officiellement son dossier ce week-end. Mais l’absence visible des grands partis de la CAP-CI lors de cette étape interroge. « Une présence symbolique de ses alliés aurait envoyé un signal fort à l’opinion », analyse un proche du dossier. Ce silence révèle les fractures internes et affaiblit l’image d’une coalition soudée.
Dans les prochains jours, les candidatures du PDCI et du PPA-CI devraient également être enregistrées, chacune séparément. Une stratégie qui confirme la dispersion des forces de l’opposition. « Le trône présidentiel est un fauteuil et non un banc », rappelait Laurent Gbagbo, soulignant que chacun souhaite s’y asseoir seul.
Les figures indépendantes, de Billon à Assalé, poursuivent elles aussi leur route sans signe d’un rapprochement. Chaque leader espère incarner l’alternance, quitte à renforcer l’impression d’un « chacun pour soi » politique.
Dans les prochains jours, les candidatures du PDCI et du PPA-CI devraient également être enregistrées, chacune séparément. Une stratégie qui confirme la dispersion des forces de l’opposition. « Le trône présidentiel est un fauteuil et non un banc », rappelait Laurent Gbagbo, soulignant que chacun souhaite s’y asseoir seul.
Les figures indépendantes, de Billon à Assalé, poursuivent elles aussi leur route sans signe d’un rapprochement. Chaque leader espère incarner l’alternance, quitte à renforcer l’impression d’un « chacun pour soi » politique.
Le RHDP en spectateur privilégié
Pour Jean Bonin, l’opposition ivoirienne offre ainsi un avantage inattendu au camp présidentiel. « Le véritable allié du RHDP, ce n’est pas son bilan, mais l’absence de stratégie commune et les égos de ses adversaires », affirme-t-il. Une analyse partagée par plusieurs observateurs qui estiment que, faute d’unité, l’alternance démocratique pourrait rester hors de portée en 2025.
Reste à savoir si, après la validation officielle des candidatures, un sursaut collectif interviendra. « Rien n’est encore définitivement joué », nuance Jean Bonin, qui appelle à dépasser les rivalités pour offrir aux électeurs un projet crédible.
Reste à savoir si, après la validation officielle des candidatures, un sursaut collectif interviendra. « Rien n’est encore définitivement joué », nuance Jean Bonin, qui appelle à dépasser les rivalités pour offrir aux électeurs un projet crédible.