Jean Bonin Kouadio monte au créneau contre un commissaire de la Commission Électorale Indépendante (CEI). Le président du parti FIER a publié ce mercredi 25 septembre 2025 un communiqué visant Doumbia Majo r, commissaire à la CEI, qu'il accuse d'avoir franchi les lignes rouges de sa fonction. La polémique porte sur des déclarations publiques du commissaire concernant des présumés parrainages frauduleux dans le processus électoral ivoirien.
Au cœur de cette nouvelle tension politique, une publication sur la page personnelle de Doumbia Major qui fait bondir l'opposition. Le commissaire y "anticipe des poursuites pénales contre des citoyens qui dénoncent des anomalies" et "explique comment des parrainages frauduleux auraient pu être fabriqués", selon Jean Bonin. Une sortie publique que FIER juge "impropre et dangereuse" pour l'impartialité de l'institution électorale.
Au cœur de cette nouvelle tension politique, une publication sur la page personnelle de Doumbia Major qui fait bondir l'opposition. Le commissaire y "anticipe des poursuites pénales contre des citoyens qui dénoncent des anomalies" et "explique comment des parrainages frauduleux auraient pu être fabriqués", selon Jean Bonin. Une sortie publique que FIER juge "impropre et dangereuse" pour l'impartialité de l'institution électorale.
Des accusations graves contre le commissaire
Jean Bonin ne mâche pas ses mots dans son communiqué daté du 25 septembre 2925. Il reproche au commissaire CEI d'avoir "recommandé à la CEI d'ordonner la poursuite pour diffamation de tous ceux qui critiquent la Commission". Une attitude qui constituerait selon lui une "instrumentalisation de l'autorité publique" créant "un climat d'intimidation qui n'a pas sa place dans une démocratie".
Le président de FIER dénonce également le fait que Doumbia Major "préadmet la culpabilité de personnes encore en cours d'examen par la police" et "porte atteinte à la présomption d'innocence". Pour Jean Bonin, ces déclarations "risquent d'influencer l'enquête" en cours sur les parrainages contestés.
Le président de FIER dénonce également le fait que Doumbia Major "préadmet la culpabilité de personnes encore en cours d'examen par la police" et "porte atteinte à la présomption d'innocence". Pour Jean Bonin, ces déclarations "risquent d'influencer l'enquête" en cours sur les parrainages contestés.
Six exigences pour restaurer la confiance
Face à cette situation, FIER formule six demandes précises aux autorités compétentes. Jean Bonin réclame d'abord "une mise au point publique et claire de la CEI rappelant que les propos tenus sur une page personnelle n'engagent pas la Commission". Il exige également "une rétractation publique et des excuses de la part de M. Doumbia Major".
Plus ferme encore, le leader politique demande "l'ouverture d'un examen disciplinaire interne pour rappeler et faire respecter les règles déontologiques applicables aux commissaires". FIER souhaite aussi l'adoption "d'un protocole strict de prise de parole publique pour les commissaires" si celui-ci n'existe pas encore.
Cette polémique intervient dans un contexte électoral tendu en Côte d'Ivoire. Jean Bonin rappelle que "la légitimité d'un scrutin dépend d'abord de la confiance que lui accordent les citoyens" et que "tout geste ou parole qui érode cette confiance nuit à la paix sociale et au bon déroulement du processus électoral".
Le président de FIER insiste sur le fait que "critiquer la CEI est un droit citoyen" et que "la dénonciation d'anomalies doit être traitée par les mécanismes compétents, et non par des menaces publiques prématurées". Il appelle "tous les acteurs politiques et institutionnels à faire preuve de responsabilité" pour préserver "la stabilité démocratique".
Plus ferme encore, le leader politique demande "l'ouverture d'un examen disciplinaire interne pour rappeler et faire respecter les règles déontologiques applicables aux commissaires". FIER souhaite aussi l'adoption "d'un protocole strict de prise de parole publique pour les commissaires" si celui-ci n'existe pas encore.
Cette polémique intervient dans un contexte électoral tendu en Côte d'Ivoire. Jean Bonin rappelle que "la légitimité d'un scrutin dépend d'abord de la confiance que lui accordent les citoyens" et que "tout geste ou parole qui érode cette confiance nuit à la paix sociale et au bon déroulement du processus électoral".
Le président de FIER insiste sur le fait que "critiquer la CEI est un droit citoyen" et que "la dénonciation d'anomalies doit être traitée par les mécanismes compétents, et non par des menaces publiques prématurées". Il appelle "tous les acteurs politiques et institutionnels à faire preuve de responsabilité" pour préserver "la stabilité démocratique".