Jean Claude Djereke tacle Venance Konan © Crédit photo DR
Jean Claude Djereke monte au créneau contre Venance Konan après la publication d'un billet polémique sur Facebook. Il reproche à l'ex-directeur de Fraternité Matin ses propos tenus sur la page "Venance Konan pour un développement durable". Le texte publié il y a quatre jours questionne : "Qui pouvait imaginer Robert Gueï et toi un jour dans le fauteuil d'Houphouët-Boigny ?" en s'adressant à Laurent Gbagbo.
Cette sortie de Venance Konan provoque la colère de Jean Claude Djereke qui y voit l'expression d'un "tribalisme primaire et stupide". Il dénonce "la haine viscérale et irrationnelle" que nourrit Konan "à l'égard d'une catégorie d'Ivoiriens". Cette polémique ravive les tensions ethniques qui traversent régulièrement le débat politique ivoirien.
Cette sortie de Venance Konan provoque la colère de Jean Claude Djereke qui y voit l'expression d'un "tribalisme primaire et stupide". Il dénonce "la haine viscérale et irrationnelle" que nourrit Konan "à l'égard d'une catégorie d'Ivoiriens". Cette polémique ravive les tensions ethniques qui traversent régulièrement le débat politique ivoirien.
Une vision "polluée" de la présidence
Jean Claude Djereke attaque frontalement la conception que Venance Konan se fait du pouvoir présidentiel. "Un homme intelligent aurait plutôt parlé de fauteuil présidentiel car le poste de président de la République n'est pas réservé à un individu, à une ethnie, à une religion, à une classe sociale", écrit-il dans sa réplique cinglante.
Il poursuit son offensive en dénonçant "la tête polluée de Konan" qui considérerait ce fauteuil comme "la propriété privée ou la chasse gardée des Baoulés". Selon Djereke, Venance Konan estime que les Baoulés seraient "nés pour gouverner les autres ethnies, les seuls qui, à ses yeux, soient aptes à diriger notre pays".
Cette accusation touche au cœur des fractures ethniques ivoiriennes. Jean Claude Djereke reproche à son contradicteur de perpétuer une vision ethnicisée du pouvoir, contraire aux principes démocratiques et à l'unité nationale prônée depuis l'indépendance.
Il poursuit son offensive en dénonçant "la tête polluée de Konan" qui considérerait ce fauteuil comme "la propriété privée ou la chasse gardée des Baoulés". Selon Djereke, Venance Konan estime que les Baoulés seraient "nés pour gouverner les autres ethnies, les seuls qui, à ses yeux, soient aptes à diriger notre pays".
Cette accusation touche au cœur des fractures ethniques ivoiriennes. Jean Claude Djereke reproche à son contradicteur de perpétuer une vision ethnicisée du pouvoir, contraire aux principes démocratiques et à l'unité nationale prônée depuis l'indépendance.
L'amalgame Gueï-Gbagbo dénoncé
Il s'attarde particulièrement sur l'association faite par Venance Konan entre Robert Gueï et Laurent Gbagbo. "Le fait que le sieur Konan mette Gueï et Gbagbo ensemble dans la même phrase n'est pas fortuit", analyse-t-il avec perspicacité. Cette juxtaposition révélerait selon lui une intention précise de discréditer les leaders originaires de l'Ouest ivoirien.
Jean Claude Djereke interprète ce rapprochement comme une volonté de faire comprendre "que les ressortissants de l'Ouest ne sont pas faits pour la fonction présidentielle, qu'ils doivent en être exclus". Cette lecture géopolitique du message de Konan révèle les sous-entendus ethniques que Djereke dénonce avec vigueur.
Il va plus loin en accusant Venance Konan de prôner une alliance avec "le diable pour évincer du fauteuil présidentiel un homme de l'Ouest". Cette interprétation dramatise les enjeux et révèle la profondeur des divisions ethniques dans l'élite politique ivoirienne.
Jean Claude Djereke interprète ce rapprochement comme une volonté de faire comprendre "que les ressortissants de l'Ouest ne sont pas faits pour la fonction présidentielle, qu'ils doivent en être exclus". Cette lecture géopolitique du message de Konan révèle les sous-entendus ethniques que Djereke dénonce avec vigueur.
Il va plus loin en accusant Venance Konan de prôner une alliance avec "le diable pour évincer du fauteuil présidentiel un homme de l'Ouest". Cette interprétation dramatise les enjeux et révèle la profondeur des divisions ethniques dans l'élite politique ivoirienne.
Un appel à "l'exorcisme" politique
Jean Claude Djereke conclut sa charge par une formule saisissante, empruntée au philosophe romain Sénèque : "Se tromper est humain mais persévérer (dans l'erreur) est diabolique." Cette référence philosophique donne une dimension morale à son attaque contre Venance Konan.
Il propose finalement une solution radicale : "À mon avis, Venance Konan a aujourd'hui besoin, non pas de conseils, mais d'un exorciste chevronné qui puisse le délivrer du démon de la haine et du tribalisme." Cette métaphore religieuse transforme le débat politique en combat spirituel contre les forces du mal.
Cette polémique illustre la persistance des clivages ethniques dans le discours politique ivoirien. Elle révèle également les difficultés à construire un débat démocratique apaisé, quinze ans après la grave crise post-électorale qui a divisé le pays. Les protagonistes de cette querelle perpétuent malgré eux les fractures qu'ils prétendent combattre.
Il propose finalement une solution radicale : "À mon avis, Venance Konan a aujourd'hui besoin, non pas de conseils, mais d'un exorciste chevronné qui puisse le délivrer du démon de la haine et du tribalisme." Cette métaphore religieuse transforme le débat politique en combat spirituel contre les forces du mal.
Cette polémique illustre la persistance des clivages ethniques dans le discours politique ivoirien. Elle révèle également les difficultés à construire un débat démocratique apaisé, quinze ans après la grave crise post-électorale qui a divisé le pays. Les protagonistes de cette querelle perpétuent malgré eux les fractures qu'ils prétendent combattre.
