La facture normalisée électronique en Côte d'Ivoire entre en vigueur sans délai supplémentaire. La Direction générale des impôts a mis un terme définitif à la période de tolérance qui permettait encore l'usage des documents papier. Ouattara Abou Sié, directeur général des impôts, a rappelé par communiqué cette échéance aux opérateurs économiques. Depuis les 1er et 11 décembre 2025, toutes les entreprises du pays doivent se conformer à cette nouvelle exigence administrative.
Le régime d'exception appartient au passé. Les entreprises relevant du régime réel d'imposition, qu'il soit normal ou simplifié, comme celles soumises au régime des microentreprises, sont concernées par ce virage numérique. « Seules les factures normalisées électroniques sont admises pour la justification des charges et pour la déduction de la TVA », précise l'administration fiscale dans son communiqué. Cette transition bouleverse les habitudes comptables de milliers d'entreprises ivoiriennes.
Le régime d'exception appartient au passé. Les entreprises relevant du régime réel d'imposition, qu'il soit normal ou simplifié, comme celles soumises au régime des microentreprises, sont concernées par ce virage numérique. « Seules les factures normalisées électroniques sont admises pour la justification des charges et pour la déduction de la TVA », précise l'administration fiscale dans son communiqué. Cette transition bouleverse les habitudes comptables de milliers d'entreprises ivoiriennes.
L'inscription devient obligatoire
La facture normalisée électronique en Côte d'Ivoire conditionne désormais l'accès aux marchés publics. L'inscription sur la plateforme FNE constitue un préalable indispensable pour obtenir l'Attestation de Régularité fiscale. Sans ce document, impossible de soumissionner aux appels d'offres de l'État ou d'effectuer certaines démarches administratives. Les entreprises peuvent s'enregistrer via trois canaux officiels : le site www.dgi.gouv.ci, le portail e-impots et le site dédié www.fne.dgi.gouv.ci.
Les retardataires risquent gros. Toute facture papier ne sera plus reconnue pour justifier les dépenses professionnelles ou récupérer la TVA payée sur les achats de biens et services. « Les chefs d'entreprise n'ayant pas encore effectué la transition doivent prendre toutes les dispositions nécessaires pour régulariser leur situation », avertit la DGI. Dans les quartiers d'affaires d'Abidjan, du Plateau à Marcory, les experts-comptables croulent sous les demandes d'accompagnement de leurs clients débordés par ce changement technique.
Les retardataires risquent gros. Toute facture papier ne sera plus reconnue pour justifier les dépenses professionnelles ou récupérer la TVA payée sur les achats de biens et services. « Les chefs d'entreprise n'ayant pas encore effectué la transition doivent prendre toutes les dispositions nécessaires pour régulariser leur situation », avertit la DGI. Dans les quartiers d'affaires d'Abidjan, du Plateau à Marcory, les experts-comptables croulent sous les demandes d'accompagnement de leurs clients débordés par ce changement technique.
Objectif : sécuriser les recettes
La facture électronique en Côte d'Ivoire s'inscrit dans une stratégie globale de modernisation fiscale. L'administration vise à sécuriser les recettes de l'État en réduisant les pertes liées à la fraude documentaire. Le système de dématérialisation permet un contrôle en temps réel des transactions et limite les risques de manipulation des documents comptables. « Le déploiement généralisé de la FNE vise à réduire considérablement la déperdition des fonds collectés », explique la Direction générale des impôts.
Cette réforme s'ajoute aux efforts de digitalisation entamés ces dernières années. La DGI multiplie les initiatives pour bâtir « une administration fiscale moderne, transparente et au service du développement économique ». Les autorités espèrent augmenter le taux de recouvrement fiscal qui demeure un défi pour le pays. Les prochains mois révéleront si les entreprises ivoiriennes parviennent à s'adapter rapidement à la facture électronique Côte d'Ivoire, et si ce dispositif tient ses promesses en matière de transparence et d'efficacité de la collecte des impôts.
Cette réforme s'ajoute aux efforts de digitalisation entamés ces dernières années. La DGI multiplie les initiatives pour bâtir « une administration fiscale moderne, transparente et au service du développement économique ». Les autorités espèrent augmenter le taux de recouvrement fiscal qui demeure un défi pour le pays. Les prochains mois révéleront si les entreprises ivoiriennes parviennent à s'adapter rapidement à la facture électronique Côte d'Ivoire, et si ce dispositif tient ses promesses en matière de transparence et d'efficacité de la collecte des impôts.






