Le Burkina Faso rétablit la peine de mort © Crédit photo DR
Le Burkina Faso a adopté jeudi un nouveau code pénal qui rétablit la peine de mort pour plusieurs infractions graves, dont le terrorisme et la haute trahison, a annoncé le gouvernement à l'issue du Conseil des ministres présidé par le capitaine Ibrahim Traoré.
"Ce projet de code pénal rétablit la peine de mort pour un certain nombre d'infractions que sont la haute trahison, les actes de terrorisme, les actes d'espionnage, entre autres", a déclaré le ministre de la Justice Edasso Rodrigue Bayala, cité par le porte-parole du gouvernement.
Le nouveau texte sanctionne également "la promotion et les pratiques homosexuelles et assimilées" et instaure le travail d'intérêt général comme peine principale. Les amendes pour l'ensemble des infractions passent de 250.000 à 500.000 francs CFA minimum.
Les peines pour infractions routières ont été "particulièrement revues à la hausse" car "90 à 95% des accidents de la circulation qui endeuillent les familles burkinabè sont du fait de l'usager", selon M. Bayala.
Pour les crimes économiques comme les détournements et la corruption, les sanctions peuvent atteindre l'emprisonnement à vie lorsque le montant dépasse 5 milliards de francs CFA.
Cette réforme intervient alors que le Burkina Faso fait face depuis 2015 à des attaques jihadistes récurrentes qui ont fait des milliers de morts et près de deux millions de déplacés.
Le pays avait aboli la peine de mort en 2018 sous la présidence de Roch Marc Christian Kaboré, renversé en janvier 2022 par un coup d'État militaire.
Sur le plan économique, le ministre de l'Économie Aboubacar Nacanabo a indiqué que le pays avait mobilisé 2.500 milliards de francs CFA de ressources intérieures au 30 septembre, soit 105% des prévisions, permettant de régler 1.200 milliards de dette intérieure. Le gouvernement table sur une croissance de 6,28% fin 2025.
"Ce projet de code pénal rétablit la peine de mort pour un certain nombre d'infractions que sont la haute trahison, les actes de terrorisme, les actes d'espionnage, entre autres", a déclaré le ministre de la Justice Edasso Rodrigue Bayala, cité par le porte-parole du gouvernement.
Le nouveau texte sanctionne également "la promotion et les pratiques homosexuelles et assimilées" et instaure le travail d'intérêt général comme peine principale. Les amendes pour l'ensemble des infractions passent de 250.000 à 500.000 francs CFA minimum.
Les peines pour infractions routières ont été "particulièrement revues à la hausse" car "90 à 95% des accidents de la circulation qui endeuillent les familles burkinabè sont du fait de l'usager", selon M. Bayala.
Pour les crimes économiques comme les détournements et la corruption, les sanctions peuvent atteindre l'emprisonnement à vie lorsque le montant dépasse 5 milliards de francs CFA.
Cette réforme intervient alors que le Burkina Faso fait face depuis 2015 à des attaques jihadistes récurrentes qui ont fait des milliers de morts et près de deux millions de déplacés.
Le pays avait aboli la peine de mort en 2018 sous la présidence de Roch Marc Christian Kaboré, renversé en janvier 2022 par un coup d'État militaire.
Sur le plan économique, le ministre de l'Économie Aboubacar Nacanabo a indiqué que le pays avait mobilisé 2.500 milliards de francs CFA de ressources intérieures au 30 septembre, soit 105% des prévisions, permettant de régler 1.200 milliards de dette intérieure. Le gouvernement table sur une croissance de 6,28% fin 2025.