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Le Nigeria négocie la libération de 11 soldats et d'un avion C-130 retenus au Burkina

Jeudi 11 Décembre 2025

Le Nigeria négocie la libération de 11 soldats et d'un avion C-130 retenus au Burkina Faso après un atterrissage d'urgence à Bobo-Dioulasso lundi dernier.


Le Nigeria négocie la libération de 11 soldats et d'un avion C-130 retenus au Burkina © Crédit photo DR
Le Nigeria négocie la libération de 11 soldats et d'un avion C-130 retenus au Burkina © Crédit photo DR
Le Nigeria et  le Burkina Faso traverse une tension diplomatique inattendue. Depuis trois jours, un avion de transport militaire C-130 et ses onze occupants sont immobilisés sur le tarmac de Bobo-Dioulasso. Les autorités burkinabè accusent l'appareil d'avoir violé leur espace aérien. Une version contestée par Abuja, qui parle d'un simple problème technique survenu peu après le décollage de Lagos lundi dernier.

« L'équipage a détecté une anomalie et s'est dérouté vers l'aérodrome le plus proche, conformément aux procédures internationales », explique le commandant Ehimen Ejodame, porte-parole de l'armée de l'air nigériane. L'avion effectuait une mission de convoyage vers le Portugal quand l'incident s'est produit le 8 décembre 2025.

Les diplomates entrent en jeu

Face à l'immobilisation prolongée de l'appareil et de son équipage, le ministère nigérian des Affaires étrangères a pris le relais. « L'ambassade du Nigeria à Ouagadougou est en contact avec les autorités burkinabè afin d'obtenir leur libération », indique Kimiebi Ebienfa, porte-parole de la diplomatie nigériane. Les discussions se poursuivent mercredi sans qu'aucune date de libération ne soit avancée.

Du côté des militaires, on reste prudent mais optimiste. « Ils n'ont pas encore été libérés. Nous espérons que l'intervention du ministère des Affaires étrangères aboutira prochainement », confie une source militaire nigériane sous couvert d'anonymat. Le ton reste mesuré pour ne pas envenimer une situation déjà délicate entre les deux pays ouest-africains.

Des versions qui divergent

L'ambiguïté persiste sur les circonstances exactes de cet atterrissage forcé. Ouagadougou maintient sa version d'une violation de l'espace aérien, tandis qu'Abuja s'en tient à l'explication technique. Cette divergence complique les négociations entre le Nigeria Burkina Faso, deux nations qui entretiennent habituellement des relations cordiales au sein de la CEDEAO.

Dans son premier communiqué publié mardi, l'armée de l'air nigériane avait tenu à rassurer les familles. « Le personnel à bord du C-130 est sain et sauf et reçoit un accueil chaleureux », précisait le texte. Un message qui contraste avec la durée de la rétention et l'absence de solution rapide. Les onze militaires attendent toujours de pouvoir reprendre leur mission initiale vers l'Europe, tandis que les techniciens doivent encore déterminer l'ampleur des réparations nécessaires sur l'appareil.

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