Le corps décapité d'Achi Assi Armel découvert à Méagui © Crédit photo DR
Le 24 juillet 2025, la petite localité d’Ambroisekro, campement situé à 9 kilomètres de Méagui, a été frappée par l’horreur. Ce jour-là, à 14h25, le corps sans vie d’Achi Assi Gérard Armel est retrouvé. La victime, décapitée et amputée de plusieurs organes, laisse derrière elle un spectacle glaçant qui plonge tout le village dans l’effroi.
Deux jours plus tard, l’oncle du défunt se rend à la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) de San Pedro pour signaler officiellement le décès. Les gendarmes ouvrent immédiatement une enquête et concentrent leurs soupçons sur un cultivateur de Méagui, P.S., âgé de 44 ans. Sa réputation trouble et sa proximité avec le campement d’Ambroisekro intriguent les enquêteurs.
Deux jours plus tard, l’oncle du défunt se rend à la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) de San Pedro pour signaler officiellement le décès. Les gendarmes ouvrent immédiatement une enquête et concentrent leurs soupçons sur un cultivateur de Méagui, P.S., âgé de 44 ans. Sa réputation trouble et sa proximité avec le campement d’Ambroisekro intriguent les enquêteurs.
L’arrestation du suspect et ses aveux glaçants
Après plusieurs semaines de surveillance, P.S. est interpellé le 18 septembre 2025 par la BRI de San Pedro. Placé en garde à vue, il finit par reconnaître son crime. Il admet avoir ôté la vie à Achi Assi Gérard Armel le 23 juillet, tôt dans la matinée, dans le campement même d’Ambroisekro.
Ses déclarations sidèrent les enquêteurs. Le suspect explique conserver la tête de la victime et avoue avoir consommé une partie de sa chair, affirmant agir sous l’influence de forces mystiques. Lors d’une perquisition à son domicile, deux crânes et des mâchoires humaines sont découverts. L’un d’eux est identifié comme appartenant à la victime d’Ambroisekro, l’autre à un homme originaire de Vavoua, tué plusieurs années auparavant.
Ces révélations secouent la population et soulèvent de nombreuses interrogations. Le suspect est-il impliqué dans d’autres meurtres restés non élucidés ? Combien de victimes pourraient être liées à ses pratiques macabres ? Les autorités judiciaires poursuivent leurs investigations afin de déterminer l’ampleur de ses actes.
P.S. a été immédiatement déféré au parquet pour répondre de ses crimes. L’affaire, désormais suivie par le Procureur de la République, cristallise l’attention en Côte d’Ivoire tant par la violence des faits que par leur caractère rituel et cannibale.
Ses déclarations sidèrent les enquêteurs. Le suspect explique conserver la tête de la victime et avoue avoir consommé une partie de sa chair, affirmant agir sous l’influence de forces mystiques. Lors d’une perquisition à son domicile, deux crânes et des mâchoires humaines sont découverts. L’un d’eux est identifié comme appartenant à la victime d’Ambroisekro, l’autre à un homme originaire de Vavoua, tué plusieurs années auparavant.
Ces révélations secouent la population et soulèvent de nombreuses interrogations. Le suspect est-il impliqué dans d’autres meurtres restés non élucidés ? Combien de victimes pourraient être liées à ses pratiques macabres ? Les autorités judiciaires poursuivent leurs investigations afin de déterminer l’ampleur de ses actes.
P.S. a été immédiatement déféré au parquet pour répondre de ses crimes. L’affaire, désormais suivie par le Procureur de la République, cristallise l’attention en Côte d’Ivoire tant par la violence des faits que par leur caractère rituel et cannibale.