Législatives 2025 en Côte d'Ivoire : 32,34% de participation

Les élections législatives 2025 en Côte d'Ivoire ont connu un déroulement globalement paisible samedi dernier. Le renouvellement des 255 sièges de l'Assemblée nationale s'est effectué sans incidents majeurs, selon le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, qui s'est exprimé sur les antennes de la RTI 1. Des chiffres provisoires révèlent toutefois une mobilisation modérée des électeurs.

À ce stade du dépouillement, 23 641 bureaux de vote sur les 25 370 ouverts à travers le pays ont transmis leurs résultats. La machine électorale a tourné rapidement, permettant à la CEI de compiler les données dans des délais records. Au total, 2 740 candidats, titulaires et suppléants confondus, briguent un mandat de député.

Le taux de participation provisoire s'établit à 32,34%, un chiffre qui ne surprend pas le président de la CEI. « Tout s'est passé bien, relativement bien. Les électeurs étaient assez disciplinés et le scrutin, dans l'ensemble, était apaisé », a déclaré Ibrahime Coulibaly-Kuibiert. Cette participation place les législatives 2025 légèrement en dessous des scrutins précédents : 36,56% en 2011, 34,09% en 2016 et 37,86% en 2021.

Pour le responsable de l'organe électoral, ces statistiques correspondent à une « jurisprudence » établie. « Le taux d'affluence est modéré, mais cela semble plus ou moins conforme à la constance » observée lors des élections locales et régionales, a-t-il précisé. La participation des femmes représente 44,37% des suffrages exprimés, avec 1 235 143 électrices mobilisées contre 1 548 743 hommes.

Quelques accrochages ont émaillé la journée électorale, mais la CEI les juge sans gravité. « Les incidents recensés ne sont pas de nature à entacher la validité du vote », assure Coulibaly-Kuibiert. L'atmosphère générale est restée sereine sur l'ensemble du territoire, permettant aux Ivoiriens de s'exprimer sans pression particulière.

La fermeture des bureaux de vote à 18h a marqué le début d'une opération de dépouillement minutieuse. La transparence du processus demeure une priorité pour la commission électorale, qui multiplie les communications publiques pour informer la population de l'avancement des opérations.

Interrogé sur cette affluence mesurée, le président de la CEI avance plusieurs hypothèses. « Les causes sont multiples, pouvant aller du comportement des candidats à l'organisation de la CEI, en passant par l'attitude des populations elles-mêmes », explique-t-il. Cette analyse met en lumière la complexité des facteurs influençant la participation électorale dans le pays.