C'est parti pour huit jours de tractations politiques. Depuis ce vendredi 19 décembre au matin, la Côte d'Ivoire entre dans la phase active de sa course aux législatives. Jusqu'au 26 décembre à minuit, 2 740 candidats, titulaires et suppléants confondus, vont sillonner les 255 circonscriptions du pays pour décrocher un siège à l'Assemblée nationale. Le scrutin est prévu le 27 décembre.
Ce qui frappe d'emblée, c'est le raz-de-marée des indépendants. Sur les 1 370 binômes validés, plus de 750 se présentent sans étiquette politique, soit 60 % de l'offre électorale. Un phénomène qui bouleverse les règles du jeu traditionnel. Dans 80 circonscriptions, au moins trois candidats indépendants s'affrontent. À l'inverse, seulement une dizaine de circonscriptions verront une confrontation exclusive entre les partis établis.
Ce qui frappe d'emblée, c'est le raz-de-marée des indépendants. Sur les 1 370 binômes validés, plus de 750 se présentent sans étiquette politique, soit 60 % de l'offre électorale. Un phénomène qui bouleverse les règles du jeu traditionnel. Dans 80 circonscriptions, au moins trois candidats indépendants s'affrontent. À l'inverse, seulement une dizaine de circonscriptions verront une confrontation exclusive entre les partis établis.
Le RHDP veut garder la main
Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix, formation présidentielle, ne cache pas ses ambitions. Le parti présente des candidats dans toutes les circonscriptions et part avec un avantage : 12 sièges déjà considérés comme acquis dans ses bastions. Mais l'appareil doit composer avec une épine dans le pied : plus de 40 candidats dissidents, partis sous l'étiquette indépendante, viennent lui disputer le terrain dans ses propres fiefs.
Face au RHDP, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire aligne 163 candidats. L'opposition historique tente de reconquérir l'hémicycle après des années difficiles. Mais elle devra composer avec l'absence remarquée du Parti des peuples africains – Côte d'Ivoire, la formation de Laurent Gbagbo.
Face au RHDP, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire aligne 163 candidats. L'opposition historique tente de reconquérir l'hémicycle après des années difficiles. Mais elle devra composer avec l'absence remarquée du Parti des peuples africains – Côte d'Ivoire, la formation de Laurent Gbagbo.
Le PPA-CI boycotte par solidarité
Le PPA-CI a décidé de ne pas participer aux législatives. La raison invoquée : la solidarité avec les « prisonniers d'opinion ». Cette abstention libère de l'espace dans plusieurs circonscriptions traditionnellement acquises à l'opposition. Les indépendants comptent bien en profiter pour s'installer durablement.
À la veille du lancement de la campagne, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, président de la Commission électorale indépendante, a tenu à calmer le jeu. « Les rendez-vous électoraux déchaînent certes des passions, mais ils ne doivent, en aucun cas, mettre à mal le climat social », a-t-il déclaré jeudi soir. Un appel direct aux candidats et à leurs sympathisants pour éviter les dérapages verbaux et physiques qui ont parfois marqué les scrutins précédents.
Les affiches commencent à tapisser les murs, les véhicules sonorisés sillonnent déjà les quartiers. Pendant huit jours, la Côte d'Ivoire va vivre au rythme des meetings, des tractations et des promesses électorales. Le 27 décembre, les électeurs trancheront. Reste à savoir si cette vague d'indépendants transformera réellement le visage de l'Assemblée nationale ou si les partis traditionnels résisteront à la tempête.
À la veille du lancement de la campagne, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, président de la Commission électorale indépendante, a tenu à calmer le jeu. « Les rendez-vous électoraux déchaînent certes des passions, mais ils ne doivent, en aucun cas, mettre à mal le climat social », a-t-il déclaré jeudi soir. Un appel direct aux candidats et à leurs sympathisants pour éviter les dérapages verbaux et physiques qui ont parfois marqué les scrutins précédents.
Les affiches commencent à tapisser les murs, les véhicules sonorisés sillonnent déjà les quartiers. Pendant huit jours, la Côte d'Ivoire va vivre au rythme des meetings, des tractations et des promesses électorales. Le 27 décembre, les électeurs trancheront. Reste à savoir si cette vague d'indépendants transformera réellement le visage de l'Assemblée nationale ou si les partis traditionnels résisteront à la tempête.






