Les résultats du BAC 2025 en Côte d'Ivoire sont attendus le 7 juillet 2025, selon l'annonce officielle faite lors du lancement des épreuves écrites lundi au Lycée municipal d'Abobo. La ministre de l'Education nationale et de l'Alphabétisation, Mariatou Koné, a donné le coup d'envoi symbolique de cette session qui mobilise 343 698 candidats sur l'ensemble du territoire national. Cette cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence de Kandia Camara, présidente du Sénat et maire d'Abobo, témoignant de l'importance accordée à cet examen de fin d'études secondaires.
Cette édition 2025 du baccalauréat s'inscrit dans un dispositif d'examens à grand tirage particulièrement ambitieux. Au total, 1 566 002 candidats participent aux différents examens nationaux répartis dans 4 276 centres : 588 492 pour le CEPE, 633 817 pour le BEPC et 343 698 pour le BAC. La ministre a souligné que "cette année, nous avons 343 698 candidats sur l'ensemble du territoire avec plus de la moitié constituée de filles", témoignant de la féminisation croissante de l'enseignement secondaire ivoirien.
Cette édition 2025 du baccalauréat s'inscrit dans un dispositif d'examens à grand tirage particulièrement ambitieux. Au total, 1 566 002 candidats participent aux différents examens nationaux répartis dans 4 276 centres : 588 492 pour le CEPE, 633 817 pour le BEPC et 343 698 pour le BAC. La ministre a souligné que "cette année, nous avons 343 698 candidats sur l'ensemble du territoire avec plus de la moitié constituée de filles", témoignant de la féminisation croissante de l'enseignement secondaire ivoirien.
Lutte renforcée contre la fraude
La ministre Mariatou Koné a placé la lutte anti-fraude au cœur de ses priorités pour cette session 2025. "Notre objectif, c'est la tolérance zéro" en matière de fraude, a-t-elle déclaré, rappelant les progrès accomplis : "nous sommes passés de 16 800 cas en 2021 à 2000 en 2024". Cette baisse drastique de 88% démontre l'efficacité des mesures mises en place par le ministère de l'Education nationale. Les dispositifs de surveillance et de contrôle se sont considérablement renforcés ces dernières années.
Les premières arrestations ont déjà eu lieu lors des épreuves orales préparatoires. "A l'oral du BAC, on a déjà arrêté des gens", a révélé la ministre, qui encourage vivement les candidats "à dénoncer toutes les personnes qui voudraient les mettre sur le mauvais chemin, celui de la tricherie". Cette politique de fermeté vise à préserver "la crédibilité des diplômes de la Côte d'Ivoire", enjeu stratégique pour la reconnaissance internationale des qualifications ivoiriennes.
Les premières arrestations ont déjà eu lieu lors des épreuves orales préparatoires. "A l'oral du BAC, on a déjà arrêté des gens", a révélé la ministre, qui encourage vivement les candidats "à dénoncer toutes les personnes qui voudraient les mettre sur le mauvais chemin, celui de la tricherie". Cette politique de fermeté vise à préserver "la crédibilité des diplômes de la Côte d'Ivoire", enjeu stratégique pour la reconnaissance internationale des qualifications ivoiriennes.
Bilan satisfaisant de l'année scolaire
Malgré les perturbations liées aux mouvements de grève, la ministre Mariatou Koné dresse un bilan positif de l'année scolaire 2024-2025. "Malgré les perturbations dues à la grève, il y a eu une année normale, tous les cours ont été effectués et le quantum horaire atteint", a-t-elle affirmé, saluant l'engagement des enseignants et de tous les acteurs de la chaîne éducative. Cette normalisation témoigne de la capacité de résilience du système éducatif ivoirien face aux défis organisationnels.
Kandia Camara, présidente du Sénat et ancienne ministre de l'Education, a confirmé cette appréciation positive. "C'est avec beaucoup de fierté que nous recevons ici ce matin la ministre de l'Éducation nationale", a-t-elle déclaré, adressant ses "félicitations pour le bon déroulement de l'année scolaire qui a commencé au mois de septembre et qui s'achève au mois de juin". Elle a particulièrement salué le fait que "tous les examens à grand tirage ont été organisés dans la sérénité".
Kandia Camara, présidente du Sénat et ancienne ministre de l'Education, a confirmé cette appréciation positive. "C'est avec beaucoup de fierté que nous recevons ici ce matin la ministre de l'Éducation nationale", a-t-elle déclaré, adressant ses "félicitations pour le bon déroulement de l'année scolaire qui a commencé au mois de septembre et qui s'achève au mois de juin". Elle a particulièrement salué le fait que "tous les examens à grand tirage ont été organisés dans la sérénité".
Enjeux de crédibilité des diplômes
La question de la crédibilité des diplômes constitue un enjeu central pour l'avenir professionnel des jeunes Ivoiriens. Kandia Camara a insisté sur l'importance de cette bataille contre la tricherie car "cela impacte négativement la crédibilité de nos diplômes". Cette préoccupation dépasse le cadre purement scolaire pour toucher aux perspectives d'insertion professionnelle et de reconnaissance internationale des qualifications. Un diplôme décrédibilisé pénalise directement ses détenteurs sur le marché du travail.
L'approche adoptée par les autorités éducatives vise à responsabiliser l'ensemble des acteurs du système. En encourageant les candidats eux-mêmes à devenir des acteurs de la lutte anti-fraude, le ministère mise sur une prise de conscience collective. Cette stratégie participative complète les dispositifs techniques et réglementaires mis en place. L'objectif final reste la restauration complète de la confiance dans le système éducatif ivoirien et la valeur de ses certifications.
L'approche adoptée par les autorités éducatives vise à responsabiliser l'ensemble des acteurs du système. En encourageant les candidats eux-mêmes à devenir des acteurs de la lutte anti-fraude, le ministère mise sur une prise de conscience collective. Cette stratégie participative complète les dispositifs techniques et réglementaires mis en place. L'objectif final reste la restauration complète de la confiance dans le système éducatif ivoirien et la valeur de ses certifications.