La liste électorale définitive sera publiée le 4 juin, et Tidjane Thiam semble écarté © Crédit photo DR
La liste électorale définitive pour l'élection présidentielle de 2025 en Côte d'Ivoire sera rendue consultable le 4 juin. Cette annonce de la Commission électorale indépendante (CEI) suscite de vives interrogations, notamment concernant Tidjane Thiam, écarté de la course pour des raisons judiciaires. Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) doit rapidement définir ses options alors que la date limite pour le dépôt des candidatures approche.
Ce contexte de tensions politiques pousse le PDCI à se restructurer. Tidjane Thiam, dont le parcours impressionnant est connu de tous, retrouve un mur légal l'empêchant de concourir à la présidence. L'opinion publique suit de près cette situation, espérant des développements prometteurs pour la prochaine élection.
Ce contexte de tensions politiques pousse le PDCI à se restructurer. Tidjane Thiam, dont le parcours impressionnant est connu de tous, retrouve un mur légal l'empêchant de concourir à la présidence. L'opinion publique suit de près cette situation, espérant des développements prometteurs pour la prochaine élection.
Une candidature contestée
Tidjane Thiam, qui aspire à un destin national en Côte d'Ivoire, se retrouve aujourd'hui confronté à un obstacle majeur : sa double nationalité. Selon un texte du code électoral, cela le rend inéligible, une décision qui crée la controverse. « C'est une manipulation de la loi », déclare-t-il, dénonçant le retour d'un texte de 1961 qui, selon ses supporters, a été déterré pour l'éliminer.
Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, défend la position du gouvernement : « C'est la loi », argue-t-il. Cette situation engendre une frustration palpable chez Thiam et ses proches, qui soulignent l'iniquité du système. « Des centaines de milliers d'Ivoiriens sont dans le même cas », rappelle un allié, insistant sur le caractère discriminatoire de cette décision.
Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, défend la position du gouvernement : « C'est la loi », argue-t-il. Cette situation engendre une frustration palpable chez Thiam et ses proches, qui soulignent l'iniquité du système. « Des centaines de milliers d'Ivoiriens sont dans le même cas », rappelle un allié, insistant sur le caractère discriminatoire de cette décision.
La réorganisation du PDCI
Dans ce climat, le PDCI doit agir rapidement pour éviter la désagrégation de ses forces. Alors que Jean-Louis Billon émerge comme une figure potentielle, le parti doit clairement définir sa stratégie. « Le PDCI ne doit pas laisser s’installer un climat de méfiance », analyse un observateur de la scène politique. La division interne pourrait coûter cher aux ambitions du parti à l’aube des élections de 2025.
Billon, enraciné dans le politique ivoirien, représente une alternative viable. S'il est des voix pour prôner un dialogue fraternel entre les leaders, le timing reste pressant. La collecte des parrainages, qui débutera fin juin et qui durera trois mois, rend d'autant plus urgent le besoin de définir une candidature. « Le temps presse », rappelle un ancien cadre du parti, évoquant la nécessité d’unir les forces pour se présenter en force.
L'absence possible de Thiam et du PDCI sur le bulletin de vote est un sujet de préoccupation. Les diplomates et observateurs politiques s'interrogent sur l'impact de cette situation sur la stabilité politique en Côte d'Ivoire. « Personne n'attend Thiam, mais son élection aurait pu changer la donne », mentionne un analyste.
Tidjane Thiam demeure une personnalité populaire, et son exclusion suscite l'inquiétude quant aux impasses politiques à venir. Sa détermination à poursuivre sa carrière politique témoigne d'une forte volonté de participer aux affaires du pays, malgré les obstacles. « J'attends mon heure », déclare-t-il, laissant entendre qu'il n'a pas dit son dernier mot.
Le PDCI est à un carrefour délicat. La dynamique de la candidature de Thiam et ses implications pour le parti se dresseront comme des barrières à l'avenir. La solidarité et la communication entre les leaders seront essentielles pour éviter une fragmentation qui pourrait être fatale. La période à venir sera décisive pour le PDCI et pour l'avenir politique de la Côte d'Ivoire.
Billon, enraciné dans le politique ivoirien, représente une alternative viable. S'il est des voix pour prôner un dialogue fraternel entre les leaders, le timing reste pressant. La collecte des parrainages, qui débutera fin juin et qui durera trois mois, rend d'autant plus urgent le besoin de définir une candidature. « Le temps presse », rappelle un ancien cadre du parti, évoquant la nécessité d’unir les forces pour se présenter en force.
L'absence possible de Thiam et du PDCI sur le bulletin de vote est un sujet de préoccupation. Les diplomates et observateurs politiques s'interrogent sur l'impact de cette situation sur la stabilité politique en Côte d'Ivoire. « Personne n'attend Thiam, mais son élection aurait pu changer la donne », mentionne un analyste.
Tidjane Thiam demeure une personnalité populaire, et son exclusion suscite l'inquiétude quant aux impasses politiques à venir. Sa détermination à poursuivre sa carrière politique témoigne d'une forte volonté de participer aux affaires du pays, malgré les obstacles. « J'attends mon heure », déclare-t-il, laissant entendre qu'il n'a pas dit son dernier mot.
Le PDCI est à un carrefour délicat. La dynamique de la candidature de Thiam et ses implications pour le parti se dresseront comme des barrières à l'avenir. La solidarité et la communication entre les leaders seront essentielles pour éviter une fragmentation qui pourrait être fatale. La période à venir sera décisive pour le PDCI et pour l'avenir politique de la Côte d'Ivoire.
