
Dans l'affaire des litiges fonciers à Bessikoi, Cocody, Komé Bakary fait l'objet d'une mise en observation par la Direction de la Surveillance du Territoire © Crédit photo DR
Les litiges fonciers à Bessikoi, quartier résidentiel de Cocody, connaissent un nouveau développement avec la mise sous surveillance de Komé Bakary. Un document officiel de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST), daté du 22 mars 2025 et signé par le Commissaire Divisionnaire Lassine Sandogo, confirme cette mesure administrative.
Cette décision intervient dans un contexte de tensions autour de parcelles contestées dans cette zone prisée d'Abidjan. La note de service référencée N°01/DST/ABIDJ/DT et transmise aux postes frontières et commissariats mentionne spécifiquement "la mise en observation du nommé Komé Bakary" par un ARRET du 21 mars 2025 adressé au Chef de service du Commissariat du 40ème Arrondissement.
Cette décision intervient dans un contexte de tensions autour de parcelles contestées dans cette zone prisée d'Abidjan. La note de service référencée N°01/DST/ABIDJ/DT et transmise aux postes frontières et commissariats mentionne spécifiquement "la mise en observation du nommé Komé Bakary" par un ARRET du 21 mars 2025 adressé au Chef de service du Commissariat du 40ème Arrondissement.
Le contexte du litige foncier
Les parcelles de Bessikoi font l'objet de contestations entre plusieurs acteurs depuis plusieurs mois. Komé Bakary, opérateur économique actif dans l'immobilier, se trouve au centre d'un différend portant notamment sur la parcelle 1294, îlot 135. Certaines sources évoquent des décisions de justice rendues en décembre 2024 qui lui auraient été favorables.
Plusieurs plaignants, dont certains résidents de longue date et des acquéreurs récents, contestent la légalité des transactions et des attributions de terrains dans cette zone. Le quartier de Bessikoi, en pleine expansion immobilière, attire convoitises et investissements, ce qui augmente les risques de conflits sur la propriété foncière et les limites cadastrales.
La mise en observation par la DST représente une mesure significative qui limite potentiellement les déplacements de Komé Bakary, particulièrement aux frontières nationales. Cette décision administrative, sans constituer une inculpation formelle, signale l'attention particulière des autorités sur ce dossier foncier.
Le document indique également qu'une autre personne, Traoré Gnounvié, fait simultanément l'objet d'une mesure similaire, sous la référence N°1101/MIS/DST du 22 mars 2025. Cette information suggère que l'enquête des autorités s'étend à plusieurs protagonistes impliqués dans les litiges fonciers de Bessikoi, soulignant la complexité de l'affaire.
Plusieurs plaignants, dont certains résidents de longue date et des acquéreurs récents, contestent la légalité des transactions et des attributions de terrains dans cette zone. Le quartier de Bessikoi, en pleine expansion immobilière, attire convoitises et investissements, ce qui augmente les risques de conflits sur la propriété foncière et les limites cadastrales.
La mise en observation par la DST représente une mesure significative qui limite potentiellement les déplacements de Komé Bakary, particulièrement aux frontières nationales. Cette décision administrative, sans constituer une inculpation formelle, signale l'attention particulière des autorités sur ce dossier foncier.
Le document indique également qu'une autre personne, Traoré Gnounvié, fait simultanément l'objet d'une mesure similaire, sous la référence N°1101/MIS/DST du 22 mars 2025. Cette information suggère que l'enquête des autorités s'étend à plusieurs protagonistes impliqués dans les litiges fonciers de Bessikoi, soulignant la complexité de l'affaire.
Les actions des autorités
Les autorités semblent adopter une approche multidimensionnelle face à ce litige. La mise en observation par la DST s'accompagnerait, selon des sources proches du dossier, d'un examen approfondi des documents fonciers et des procédures d'attribution des parcelles contestées à Bessikoi.
La Direction Générale de l'Urbanisme et du Foncier (DGUF) aurait également été sollicitée pour vérifier la conformité des constructions et transactions dans cette zone. Cette mobilisation des services administratifs témoigne de la volonté des autorités de clarifier la situation juridique des parcelles en litige et de prévenir toute escalade des tensions entre les différentes parties.
Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large de gestion du foncier urbain en Côte d'Ivoire, où les litiges relatifs à la propriété immobilière constituent un enjeu sensible, particulièrement dans les quartiers prisés de la capitale économique.
La Direction Générale de l'Urbanisme et du Foncier (DGUF) aurait également été sollicitée pour vérifier la conformité des constructions et transactions dans cette zone. Cette mobilisation des services administratifs témoigne de la volonté des autorités de clarifier la situation juridique des parcelles en litige et de prévenir toute escalade des tensions entre les différentes parties.
Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large de gestion du foncier urbain en Côte d'Ivoire, où les litiges relatifs à la propriété immobilière constituent un enjeu sensible, particulièrement dans les quartiers prisés de la capitale économique.