Mali : Onze militaires maliens, dont deux généraux, radiés pour un complot présumé © Crédit photo DR
Le président de la Transition, Assimi Goïta, a signé, le 7 octobre, deux décrets écartant le Général de brigade Abass Dembélé et la Générale Néma Sagara des Forces armées. Ces décisions, publiées le 8 octobre au Journal officiel, s’ajoutent à celles visant neuf autres officiers, selon un arrêté du ministère de la Défense.
Ancien gouverneur de Mopti, Abass Dembélé avait également commandé la région militaire de Tombouctou. Quant à Néma Sagara, première femme à atteindre ce grade dans l’armée de l’air malienne, elle a participé à plusieurs missions internationales, notamment au Libéria et en Côte d’Ivoire. Les textes évoquent des “mesures disciplinaires”, sans autres précisions.
Ancien gouverneur de Mopti, Abass Dembélé avait également commandé la région militaire de Tombouctou. Quant à Néma Sagara, première femme à atteindre ce grade dans l’armée de l’air malienne, elle a participé à plusieurs missions internationales, notamment au Libéria et en Côte d’Ivoire. Les textes évoquent des “mesures disciplinaires”, sans autres précisions.
Un climat de méfiance
Ces radiations interviennent après l’annonce, début août, d’un complot présumé visant à déstabiliser le régime. Six lieutenants-colonels, trois capitaines et un sous-officier sont également concernés.
Un ressortissant français, Yann Vezilier, officier mécanicien de l’air affecté à l’ambassade de France, figure parmi les personnes interpellées. Bamako le soupçonne d’être un agent de renseignement opérant “sous couverture diplomatique”. Paris rejette ces accusations, évoquant un “coopérant technique bénéficiant de l’immunité diplomatique”.
Un ressortissant français, Yann Vezilier, officier mécanicien de l’air affecté à l’ambassade de France, figure parmi les personnes interpellées. Bamako le soupçonne d’être un agent de renseignement opérant “sous couverture diplomatique”. Paris rejette ces accusations, évoquant un “coopérant technique bénéficiant de l’immunité diplomatique”.
Goïta affiche fermeté
Le ministre de la Défense, le Général Sadio Camara, a signé l’arrêté de radiation le 8 octobre, assurant que “la discipline et la loyauté resteront les piliers de nos forces”. Selon les autorités, la situation “est totalement sous contrôle” et les procédures judiciaires se poursuivent.
Depuis le coup d’État d’août 2020, le Mali, dirigé par des militaires, traverse une période de fortes tensions internes sur fond d’insurrection djihadiste. En janvier 2025, le président Goïta avait déjà averti : “Toute tentative de déstabilisation du Mali ou de l’AES sera traitée sans faiblesse.”
Ces dernières décisions confirment sa volonté de resserrer les rangs face aux divisions internes et aux pressions extérieures.
Depuis le coup d’État d’août 2020, le Mali, dirigé par des militaires, traverse une période de fortes tensions internes sur fond d’insurrection djihadiste. En janvier 2025, le président Goïta avait déjà averti : “Toute tentative de déstabilisation du Mali ou de l’AES sera traitée sans faiblesse.”
Ces dernières décisions confirment sa volonté de resserrer les rangs face aux divisions internes et aux pressions extérieures.