Onze nouveaux permis de recherche minière accordés en Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
Le Conseil des ministres ivoirien a approuvé, le 1er octobre 2025, l'attribution de onze permis de recherche minière à différentes entreprises du secteur. Ces autorisations permettront l'exploration de gisements d'or, de nickel, de manganèse, de cobalt, de chrome et de cuivre sur le territoire national. Le ministère des Mines, du Pétrole et de l'Énergie a coordonné cette opération avec le ministère des Finances et celui de l'Environnement.
Les permis délivrés couvrent une quinzaine de départements répartis dans plusieurs régions du pays. Chaque autorisation dispose d'une validité de quatre ans et répond aux normes techniques et environnementales en vigueur. Cette décision s'inscrit dans la politique gouvernementale visant à développer le potentiel minier ivoirien tout en encadrant strictement les activités d'exploration.
Les permis délivrés couvrent une quinzaine de départements répartis dans plusieurs régions du pays. Chaque autorisation dispose d'une validité de quatre ans et répond aux normes techniques et environnementales en vigueur. Cette décision s'inscrit dans la politique gouvernementale visant à développer le potentiel minier ivoirien tout en encadrant strictement les activités d'exploration.
L'or au cœur des explorations minières
Sept des onze permis accordés concernent exclusivement la recherche d'or. La société Resolute Exploration Côte d'Ivoire obtient deux autorisations distinctes : l'une dans le département de Gagnoa, l'autre couvrant les zones de Gagnoa et Soubré. Minex West Africa pourra explorer les départements de Bondoukou et Transua, tandis que Tietto Minerals concentrera ses activités à Dabakala.
D'autres entreprises se positionnent également sur ce métal précieux. La Société Ivoirienne de Négoce Agricole, Industrielle et Minière (SINAIM) interviendra à Séguéla. Plutus Minerals opérera dans le département de Kong. Thoth Mining a reçu deux permis pour le département de Korhogo, permettant d'explorer différentes zones géographiques de cette localité du nord du pays.
D'autres entreprises se positionnent également sur ce métal précieux. La Société Ivoirienne de Négoce Agricole, Industrielle et Minière (SINAIM) interviendra à Séguéla. Plutus Minerals opérera dans le département de Kong. Thoth Mining a reçu deux permis pour le département de Korhogo, permettant d'explorer différentes zones géographiques de cette localité du nord du pays.
Vers d'autres minerais stratégiques
Au-delà de l'or, certains permis ciblent des ressources variées. Great Mining Resources dispose d'une autorisation combinée or-chrome dans les départements de Koun-Fao, Prikro et Sandégué. Cette double orientation témoigne de la richesse potentielle du sous-sol dans ces régions de l'est ivoirien.
Riverside Mining explorera le manganèse et l'or dans les départements de Dianra et Mankono. WMA Westerafrica se distingue avec un permis tourné vers les métaux d'avenir : nickel, cobalt et cuivre dans les zones de Touba et Biankouma. Ces minerais, recherchés pour les technologies vertes et l'industrie automobile, représentent un enjeu économique considérable pour les prochaines décennies.
L'attribution de ces permis relance le débat sur l'équilibre entre développement économique et préservation de l'environnement. Le gouvernement assure que les conditions environnementales imposées garantissent une exploitation responsable. Les quatre années de validité des permis permettront aux sociétés d'évaluer le potentiel des sites avant d'envisager une éventuelle phase d'exploitation.
Les collectivités locales concernées surveillent attentivement ces projets. Elles espèrent des retombées en termes d'emplois et d'infrastructures, tout en redoutant les impacts sur les terres agricoles et les ressources en eau. Les prochains mois révéleront si ces autorisations déboucheront sur des projets d'extraction à grande échelle ou resteront au stade de l'exploration.
Riverside Mining explorera le manganèse et l'or dans les départements de Dianra et Mankono. WMA Westerafrica se distingue avec un permis tourné vers les métaux d'avenir : nickel, cobalt et cuivre dans les zones de Touba et Biankouma. Ces minerais, recherchés pour les technologies vertes et l'industrie automobile, représentent un enjeu économique considérable pour les prochaines décennies.
L'attribution de ces permis relance le débat sur l'équilibre entre développement économique et préservation de l'environnement. Le gouvernement assure que les conditions environnementales imposées garantissent une exploitation responsable. Les quatre années de validité des permis permettront aux sociétés d'évaluer le potentiel des sites avant d'envisager une éventuelle phase d'exploitation.
Les collectivités locales concernées surveillent attentivement ces projets. Elles espèrent des retombées en termes d'emplois et d'infrastructures, tout en redoutant les impacts sur les terres agricoles et les ressources en eau. Les prochains mois révéleront si ces autorisations déboucheront sur des projets d'extraction à grande échelle ou resteront au stade de l'exploration.