Le ministère ivoirien lève les restrictions sur la filière porcine en Côte d'Ivoire © Crédit photo DR
Le ministère des Ressources animales et halieutiques annonce officiellement "la levée des restrictions sur la filière porcine et autorise la reprise des activités dans les zones affectées par la Peste porcine africaine ". Cette décision intervient après de rigoureuses enquêtes épidémiologiques et des contrôles sanitaires concluants dans toutes les zones précédemment touchées.
L'annonce soulage les milliers d'éleveurs qui subissaient les conséquences économiques de cette maladie virale. La peste porcine avait occasionné une perte de plus de 100 000 porcs, d'une valeur d'environ 17 milliards FCFA lors de précédentes épidémies.
L'annonce soulage les milliers d'éleveurs qui subissaient les conséquences économiques de cette maladie virale. La peste porcine avait occasionné une perte de plus de 100 000 porcs, d'une valeur d'environ 17 milliards FCFA lors de précédentes épidémies.
Une reprise sous haute surveillance
La levée des restrictions s'accompagne de mesures strictes de police sanitaire. Le ministère maintient "une surveillance sanitaire renforcée des exploitations et des lieux de rassemblement, ainsi que le contrôle strict des mouvements des porcs". Les éleveurs doivent désormais obtenir une autorisation préalable du ministère pour s'engager dans l'élevage porcin, condition sine qua non de la reprise d'activité.
"Bien que la situation soit désormais sous contrôle, la vigilance est plus que jamais de mise", prévient le ministère dans sa note officielle. Cette prudence s'explique par la nature de la maladie : "la PPA est une maladie virale hautement contagieuse, sans traitement ni vaccin". Elle affecte les suidés sauvages et domestiques, avec un taux de mortalité avoisinant souvent les 100 %.
"Bien que la situation soit désormais sous contrôle, la vigilance est plus que jamais de mise", prévient le ministère dans sa note officielle. Cette prudence s'explique par la nature de la maladie : "la PPA est une maladie virale hautement contagieuse, sans traitement ni vaccin". Elle affecte les suidés sauvages et domestiques, avec un taux de mortalité avoisinant souvent les 100 %.
Des obligations renforcées
La reprise des activités d'élevage dans les zones impactées reste conditionnée au respect scrupuleux des réglementations en vigueur. Les éleveurs concernés doivent se conformer à plusieurs obligations : "la déclaration officielle de leurs activités, produire la signature et l'application durable d'une charte de biosécurité, effectuer la désinfection et avoir un vide sanitaire complet de l'exploitation".
Cette approche s'inscrit dans une stratégie nationale de lutte contre la PPA. Un atelier de validation de la stratégie nationale de lutte contre la peste porcine africaine s'est tenu en juin 2025 à Grand-Bassam, impliquant la Direction des services vétérinaires. Le ministère assure également le "recensement continu des élevages, des marchés et des abattoirs de porcs" pour prévenir toute résurgence.
Cette approche s'inscrit dans une stratégie nationale de lutte contre la PPA. Un atelier de validation de la stratégie nationale de lutte contre la peste porcine africaine s'est tenu en juin 2025 à Grand-Bassam, impliquant la Direction des services vétérinaires. Le ministère assure également le "recensement continu des élevages, des marchés et des abattoirs de porcs" pour prévenir toute résurgence.