
Plan B pour le PDCI en cas d'inéligibilité de Thiam ? Sur RFI, Bredoumy donne des précisions © Crédit photo DR
Le débat sur RFI ce vendredi 30 mai 2025 place les tensions au sein du PDCI en pleine lumière. La radiation de Tidjane Thiam, priverait le parti d'un leader charismatique, à moins de cinq mois de la présidentielle d'octobre 2025. Alors que les débats s'intensifient autour de l'absence d'une alternative, les acteurs politiques comme Soumaïla Bredoumy du PDCI et Steve Beko du PPA-CI se retrouvent sur le plateau pour exposer leurs positions.
À l'ouverture, Bredoumy ne se fait pas prier pour défendre Thiam, affirmant que la radiation constitue un « véritable coup porté à la démocratie » et que les Ivoiriens doivent être attentifs à ces manœuvres politiques. En face, Mamadou Touré du RHDP conteste cette vision, accusant le PDCI d'« instrumentaliser la justice pour masquer ses propres faiblesses politiques ».
À l'ouverture, Bredoumy ne se fait pas prier pour défendre Thiam, affirmant que la radiation constitue un « véritable coup porté à la démocratie » et que les Ivoiriens doivent être attentifs à ces manœuvres politiques. En face, Mamadou Touré du RHDP conteste cette vision, accusant le PDCI d'« instrumentaliser la justice pour masquer ses propres faiblesses politiques ».
La situation des partis politiques
La radiation de Tidjane Thiam par la justice ivoirienne, qui a jugé qu’il avait perdu sa nationalité, a des répercussions profondes sur le paysage politique. Cette décision, définitive, a provoqué des remous internes. Si la direction actuelle oppose une résistance à l'idée de changer de candidat, la pression croît. Des cadres du parti, dont certains comme Valérie Yapo, plaident pour la nécessité d'un « plan B ». Dans le cadre du débat sur RFI, la porte-parole a souligné : « Nous ne pouvons pas nous permettre de rester figés à quelques mois d'une élection cruciale. »
Lors du débat, Fabrice Lago, du PPA-CI, a mis en avant l'impératif d’un dialogue politique, pointant les failles dans la préparation électorale. Il explique : « Les partis doivent convenir d'un consensus pour éviter une nouvelle crise électorale. » Pendant ce temps, Touré défendait le rôle du RHDP dans la stabilisation du pays. Une contradiction s’installe dans les arguments des différents acteurs, chacun tentant de peindre un tableau de crédibilité face à une élection imminente.
Lors du débat, Fabrice Lago, du PPA-CI, a mis en avant l'impératif d’un dialogue politique, pointant les failles dans la préparation électorale. Il explique : « Les partis doivent convenir d'un consensus pour éviter une nouvelle crise électorale. » Pendant ce temps, Touré défendait le rôle du RHDP dans la stabilisation du pays. Une contradiction s’installe dans les arguments des différents acteurs, chacun tentant de peindre un tableau de crédibilité face à une élection imminente.
La réponse du PDCI face à l'incertitude
Le PDCI se retrouve dans une position délicate, au vu des récentes déclarations de Soumaïla. Dans le débat, il a déclaré : « Il n’y a pas de plan B. Nous luttons pour un cas de justice. » Cette proclamation soulève des interrogations sur la stratégie du parti. Est-ce que, à un moment aussi critique, le PDCI peut vraiment se permettre de ne pas envisager de alternatives ?
Le discours de Soumaïla souligne une volonté de résister aux injustices perçues, mais laisse entrevoir un manque de préparation face à des scénarios défavorables. Les auditeurs présents ont exprimé leurs craintes de voir le PDCI manquer d’options, alors que des voix s'élèvent pour une mise en avant de l'inclusivité devant les défis à relever pour la compétition politique à venir.
Le discours de Soumaïla souligne une volonté de résister aux injustices perçues, mais laisse entrevoir un manque de préparation face à des scénarios défavorables. Les auditeurs présents ont exprimé leurs craintes de voir le PDCI manquer d’options, alors que des voix s'élèvent pour une mise en avant de l'inclusivité devant les défis à relever pour la compétition politique à venir.
Vers une alternative ?
À travers ce contexte chaotique, Jean-Louis Billon se positionne comme un possible « plan B ». Il a lancé officiellement sa candidature lors d'une conférence de presse précédant le débat, déclarant : « Je suis prêt à porter les couleurs du PDCI et à rassembler toutes les composantes de notre mouvement. » Son appel à une convention démocratique pourrait redynamiser le PDCI, bien que la direction actuelle semble résolue à maintenir le cap avec Thiam.
Les militants ressentent une impatience grandissante. À l'applaudissement de Billon, certains craignent une perte d’influence pour leur parti sur la scène politique. « Nous avons besoin d'une direction forte et claire, pas de promesses vides », a déclaré une militante active à l'issue du débat.
Fermement ancrée dans ses positions, la direction du PDCI semble ignorer les signaux d'alerte émis par ses propres membres. Alors que le temps presse, le parti fait face à un double défi : maintenir sa fidélité à Thiam tout en évitant un effondrement qui lui serait fatal lors des élections. Les répercussions de cette crise sont multiplies, affectant non seulement le PDCI, mais aussi l'ensemble du paysage politique ivoirien. À l’approche d'octobre 2025, le PDCI devra rapidement trancher entre la loyauté envers Thiam et la construction d’un avenir viable.
Les militants ressentent une impatience grandissante. À l'applaudissement de Billon, certains craignent une perte d’influence pour leur parti sur la scène politique. « Nous avons besoin d'une direction forte et claire, pas de promesses vides », a déclaré une militante active à l'issue du débat.
Fermement ancrée dans ses positions, la direction du PDCI semble ignorer les signaux d'alerte émis par ses propres membres. Alors que le temps presse, le parti fait face à un double défi : maintenir sa fidélité à Thiam tout en évitant un effondrement qui lui serait fatal lors des élections. Les répercussions de cette crise sont multiplies, affectant non seulement le PDCI, mais aussi l'ensemble du paysage politique ivoirien. À l’approche d'octobre 2025, le PDCI devra rapidement trancher entre la loyauté envers Thiam et la construction d’un avenir viable.