Les armes détruites en Côte d'Ivoire atteignent un chiffre record avec 29 765 unités éliminées depuis 2012. Ce bilan impressionnant de la Commission Nationale de Lutte contre la Prolifération (ComNat-ALPC) témoigne de l'engagement du pays dans la sécurisation du territoire. Ces armements provenaient d'opérations de collecte, de saisies judiciaires et de remises volontaires effectuées sur l'ensemble du territoire national.
Parallèlement à cette politique de destruction, l'État a investi massivement dans les infrastructures sécurisées. Entre 2014 et 2025, 200 armureries, conteneurs et box de sécurisation ont été construits ou réhabilités pour garantir un stockage conforme aux normes internationales.
Parallèlement à cette politique de destruction, l'État a investi massivement dans les infrastructures sécurisées. Entre 2014 et 2025, 200 armureries, conteneurs et box de sécurisation ont été construits ou réhabilités pour garantir un stockage conforme aux normes internationales.
Une stratégie globale
La lutte anti-prolifération s'articule autour de plusieurs axes complémentaires. La ComNat-ALPC mène des campagnes de sensibilisation auprès des communautés pour encourager les remises volontaires d'armes. "Ces actions à fort impact auprès de nos communautés et de nos forces de défense et de sécurité" permettent d'identifier et de neutraliser les stocks d'armes illégales.
Les opérations de terrain se multiplient dans les régions sensibles où circulent encore des armes légères. Les forces de sécurité collaborent étroitement avec les populations locales pour localiser ces arsenaux cachés. Cette approche participative renforce l'efficacité des collectes et développe une culture de paix.
Les opérations de terrain se multiplient dans les régions sensibles où circulent encore des armes légères. Les forces de sécurité collaborent étroitement avec les populations locales pour localiser ces arsenaux cachés. Cette approche participative renforce l'efficacité des collectes et développe une culture de paix.
Défis sécuritaires persistants
Malgré ces résultats encourageants, la menace terroriste régionale complique la donne. Les flux d'armes illicites en provenance des pays voisins du Sahel inquiètent les autorités ivoiriennes. Le ministre de l'Intérieur reconnaît que "les défis persistants du terrorisme qui menace notre sous-région" nécessitent une vigilance renforcée.
La frontière nord du pays reste particulièrement surveillée pour prévenir toute infiltration d'armes légères. Les services de renseignement collaborent avec leurs homologues régionaux pour traquer les réseaux de trafiquants. Cette coopération transfrontalière devient indispensable face à la sophistication croissante des circuits d'approvisionnement illégal.
La frontière nord du pays reste particulièrement surveillée pour prévenir toute infiltration d'armes légères. Les services de renseignement collaborent avec leurs homologues régionaux pour traquer les réseaux de trafiquants. Cette coopération transfrontalière devient indispensable face à la sophistication croissante des circuits d'approvisionnement illégal.