Présidentielle 2025 : Accord électoral signé entre Simone Gbagbo, Billon et Don Mello avant le vote du 25 octobre © Crédit photo DR
L'accord électoral signé ce vendredi 24 octobre entre Simone Ehivet Gbagbo, Jean-Louis Billon et Ahoua Don-Mello marque un tournant dans cette campagne présidentielle. Les trois candidats ont décidé de mutualiser leurs forces pour surveiller le scrutin qui se tiendra demain sur l'ensemble du territoire national. Une alliance technique inédite à quelques heures du vote.
C'est Kouamé Kouakou dit OK, directeur de cabinet d'Ahoua Don-Mello, qui a paraphé le protocole d'accord au nom de son candidat. Ce document engage les trois camps à travailler ensemble dans les bureaux de vote pour garantir la transparence du processus électoral. Une collaboration qui traduit les inquiétudes partagées sur la tenue du scrutin.
C'est Kouamé Kouakou dit OK, directeur de cabinet d'Ahoua Don-Mello, qui a paraphé le protocole d'accord au nom de son candidat. Ce document engage les trois camps à travailler ensemble dans les bureaux de vote pour garantir la transparence du processus électoral. Une collaboration qui traduit les inquiétudes partagées sur la tenue du scrutin.
Une surveillance partagée des bureaux de vote
Le dispositif prévu par cet accord repose sur une organisation précise. « Les trois candidats décident d'établir une collaboration technique et électorale entre leurs représentants dans les bureaux de vote sur l'ensemble du territoire national », précise le communiqué. Concrètement, là où l'un des signataires ne dispose pas de scrutateurs, les autres assureront la présence et veilleront à la régularité des opérations.
Cette mutualisation des moyens vise à couvrir un maximum de bureaux de vote. « Dans les bureaux de vote où l'un des trois candidats ne dispose pas de scrutateurs, celui de l'une des parties présent dans le bureau de vote, veillera à la régularité et à la sincérité du scrutin pour le compte des candidats non représentés », indique le texte. Une solidarité qui dépasse les clivages politiques habituels.
Cette mutualisation des moyens vise à couvrir un maximum de bureaux de vote. « Dans les bureaux de vote où l'un des trois candidats ne dispose pas de scrutateurs, celui de l'une des parties présent dans le bureau de vote, veillera à la régularité et à la sincérité du scrutin pour le compte des candidats non représentés », indique le texte. Une solidarité qui dépasse les clivages politiques habituels.
Un comité technique de trois membres
Pour piloter cette coopération, les trois camps ont créé une structure ad hoc. Un comité technique composé de trois membres, soit un représentant par candidat, a été mis en place. Sa mission : « assurer la mise en œuvre concertée du protocole d'accord et son suivi harmonieux, dans un esprit de coopération, de transparence et de responsabilité partagée ».
Ce comité aura plusieurs responsabilités opérationnelles. Il devra identifier les bureaux de vote non couverts par l'une ou l'autre des trois parties, coordonner l'accréditation des représentants et assurer « la transmission rapide et sécurisée des procès-verbaux signés ». Un dispositif qui montre l'ampleur de l'organisation mise en place.
Cette alliance intervient dans un contexte électoral tendu. L'affaire de la publication prématurée de résultats par une plateforme numérique, dénoncée hier par la CEI, a renforcé les craintes autour de la régularité du scrutin. Les trois candidats ont visiblement décidé de prendre les devants pour éviter toute contestation.
L'accord a été signé à Abidjan ce vendredi, soit la veille du scrutin. Pour Ahoua Don-Mello, c'est Ahile Fernand dit Léo Côte d'Ivoire, directeur de communication, qui a communiqué sur ce partenariat. Reste à savoir si cette mutualisation des moyens permettra effectivement de sécuriser le vote dans l'ensemble des bureaux du pays. La réponse dès samedi soir.
Ce comité aura plusieurs responsabilités opérationnelles. Il devra identifier les bureaux de vote non couverts par l'une ou l'autre des trois parties, coordonner l'accréditation des représentants et assurer « la transmission rapide et sécurisée des procès-verbaux signés ». Un dispositif qui montre l'ampleur de l'organisation mise en place.
Cette alliance intervient dans un contexte électoral tendu. L'affaire de la publication prématurée de résultats par une plateforme numérique, dénoncée hier par la CEI, a renforcé les craintes autour de la régularité du scrutin. Les trois candidats ont visiblement décidé de prendre les devants pour éviter toute contestation.
L'accord a été signé à Abidjan ce vendredi, soit la veille du scrutin. Pour Ahoua Don-Mello, c'est Ahile Fernand dit Léo Côte d'Ivoire, directeur de communication, qui a communiqué sur ce partenariat. Reste à savoir si cette mutualisation des moyens permettra effectivement de sécuriser le vote dans l'ensemble des bureaux du pays. La réponse dès samedi soir.