Le chef de l’État Alassane Ouattara reçoit ce jeudi 18 septembre 2025 à 12h30 au palais présidentiel d’Abidjan, Leonardo Santos Simão, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. Cette rencontre intervient alors que le pays se prépare à une élection présidentielle prévue le 25 octobre, dans un climat politique tendu après la validation de seulement cinq candidatures par le Conseil constitutionnel.
Sur les soixante dossiers déposés, cinquante-cinq ont été rejetés, parmi lesquels ceux de l’ex-président Laurent Gbagbo et de Tidjane Thiam. Leurs partis respectifs, le PPA-CI et le PDCI-RDA, contestent cette décision et ont saisi le Comité des droits de l’homme des Nations Unies.
Sur les soixante dossiers déposés, cinquante-cinq ont été rejetés, parmi lesquels ceux de l’ex-président Laurent Gbagbo et de Tidjane Thiam. Leurs partis respectifs, le PPA-CI et le PDCI-RDA, contestent cette décision et ont saisi le Comité des droits de l’homme des Nations Unies.
Une élection sous surveillance internationale
Pour le camp de Laurent Gbagbo, représenté par Me Habiba Touré, « le Conseil constitutionnel a appliqué des règles discriminatoires », écartant l’ex-président malgré le respect des critères constitutionnels. Du côté du PDCI, les avocats de Tidjane Thiam dénoncent également une « violation de ses droits politiques » et demandent une mesure provisoire du Comité des droits de l’homme pour permettre sa participation au scrutin.
La présidentielle ivoirienne se jouera dans un climat marqué par ces contestations. La présence de l’envoyé spécial de l’ONU à Abidjan traduit l’attention de la communauté internationale sur le déroulement du processus. Alors que les partis d’opposition appellent à plus de transparence, les regards restent tournés vers la Commission électorale indépendante et le Conseil constitutionnel, garants de la régularité du scrutin prévu dans cinq semaines.
La présidentielle ivoirienne se jouera dans un climat marqué par ces contestations. La présence de l’envoyé spécial de l’ONU à Abidjan traduit l’attention de la communauté internationale sur le déroulement du processus. Alors que les partis d’opposition appellent à plus de transparence, les regards restent tournés vers la Commission électorale indépendante et le Conseil constitutionnel, garants de la régularité du scrutin prévu dans cinq semaines.