Présidentielle 2025 : la CAP-Côte d'Ivoire mobilise contre "une CEI sans légalité" © Crédit photo DR
La Coalition pour l'Alternance Pacifique (CAP-CI), Simone Ehivet Gbagbo, a tenu une conférence de presse le 5 mai à Abidjan. L'opposition dénonce la suspension des représentants de trois partis (PPA-CI, PDCI-RDA et FPI) au sein de la Commission électorale indépendante (CEI) et alerte sur les risques de violences à l'approche du scrutin présidentiel d'octobre 2025.
La CAP-Côte d'Ivoire, plateforme réunissant plusieurs formations politiques d'opposition, estime que les conditions actuelles d'organisation des élections constituent une menace pour la paix sociale. Elle rappelle que les précédents scrutins présidentiels ont été marqués par des violences meurtrières : 30 morts en 1995, 300 en 2000, 3 000 en 2010 et 87 en 2020.
La CAP-Côte d'Ivoire, plateforme réunissant plusieurs formations politiques d'opposition, estime que les conditions actuelles d'organisation des élections constituent une menace pour la paix sociale. Elle rappelle que les précédents scrutins présidentiels ont été marqués par des violences meurtrières : 30 morts en 1995, 300 en 2000, 3 000 en 2010 et 87 en 2020.
Une CEI contestée et des listes électorales problématiques
La principale préoccupation exprimée par la coalition concerne la composition actuelle de la CEI. Selon Simone Ehivet Gbagbo, « avec la suspension des activités de la CEI de ces trois partis d'opposition, la Commission centrale est entièrement contrôlée par le parti au pouvoir ». Elle affirme que sur 630 commissions électorales locales, 610 sont présidées par des militants du RHDP. Une situation qui conduit la CAP-CI à considérer que « cette CEI n'a donc plus de fondement légal et ne peut donc plus organiser d'élection légale ».
L'analyse de la liste électorale provisoire distribuée le 17 mars 2025 révèle, selon l'opposition, de nombreuses anomalies : « des électeurs plus âgés que leurs géniteurs », « des électeurs qui n'ont pas de lieu de naissance », « des migrations sauvages d'électeurs d'une commune à l'autre sans leur consentement » ou encore « plus de six millions d'électeurs inscrits en violation flagrante de l'article 7 du code électoral ». La coalition réclame un audit complet de ces listes.
L'analyse de la liste électorale provisoire distribuée le 17 mars 2025 révèle, selon l'opposition, de nombreuses anomalies : « des électeurs plus âgés que leurs géniteurs », « des électeurs qui n'ont pas de lieu de naissance », « des migrations sauvages d'électeurs d'une commune à l'autre sans leur consentement » ou encore « plus de six millions d'électeurs inscrits en violation flagrante de l'article 7 du code électoral ». La coalition réclame un audit complet de ces listes.
Absence de dialogue et mobilisation annoncée
Les tensions actuelles résultent aussi, selon la CAP-CI, du « refus du dialogue politique par le Gouvernement ». L'opposition affirme avoir sollicité l'ouverture de discussions dès août 2024, formalisées par deux courriers adressés au Chef de l'État en septembre et octobre de la même année. « Au lieu d'ouvrir le dialogue, le Gouvernement a, par le truchement d'une réponse du Ministère de l'Intérieur, refusé de faire droit à la requête de l'opposition », indique la porte-parole.
Pour faire entendre ses revendications, la CAP-Côte d'Ivoire annonce l'organisation d'un « grand meeting à Abidjan le 31 mai ». D'autres actions, dont les dates seront précisées ultérieurement, sont également prévues. La coalition indique qu'elle entend également entreprendre « une tournée d'information et d'échanges auprès des chancelleries, des groupes religieux, des chefferies traditionnelles et des organisations syndicales ».
La coalition formule plusieurs exigences pour éviter que le cycle de violence électorale ne se reproduise. Elle demande « l'organisation de la RLE en 2025 conformément aux dispositions du code électoral », « la dissolution de la CEI et la mise en place d'un autre organe véritablement indépendant » ainsi que « la réintégration du Président Laurent Gbagbo, de l'ex-Président de l'Assemblée Nationale Soro Kigbafori Guillaume et du Ministre Charles Blé Goudé sur la liste électorale ».
La CAP-CI s'oppose par ailleurs à « toute tentative de radiation de Monsieur Tidjane Thiam, Président du PDCI-RDA », et « recommande la stricte application des dispositions de la Constitution qui excluent les candidats ayant fait deux mandats dont Monsieur Alassane Ouattara ». Dans son intervention, Simone Ehivet Gbagbo a dénoncé ce qu'elle considère comme « le projet d'un quatrième mandat que le RHDP veut, contre vents et marées, offrir à Monsieur Alassane Ouattara, en violation flagrante des dispositions Constitutionnelles ».
Pour faire entendre ses revendications, la CAP-Côte d'Ivoire annonce l'organisation d'un « grand meeting à Abidjan le 31 mai ». D'autres actions, dont les dates seront précisées ultérieurement, sont également prévues. La coalition indique qu'elle entend également entreprendre « une tournée d'information et d'échanges auprès des chancelleries, des groupes religieux, des chefferies traditionnelles et des organisations syndicales ».
La coalition formule plusieurs exigences pour éviter que le cycle de violence électorale ne se reproduise. Elle demande « l'organisation de la RLE en 2025 conformément aux dispositions du code électoral », « la dissolution de la CEI et la mise en place d'un autre organe véritablement indépendant » ainsi que « la réintégration du Président Laurent Gbagbo, de l'ex-Président de l'Assemblée Nationale Soro Kigbafori Guillaume et du Ministre Charles Blé Goudé sur la liste électorale ».
La CAP-CI s'oppose par ailleurs à « toute tentative de radiation de Monsieur Tidjane Thiam, Président du PDCI-RDA », et « recommande la stricte application des dispositions de la Constitution qui excluent les candidats ayant fait deux mandats dont Monsieur Alassane Ouattara ». Dans son intervention, Simone Ehivet Gbagbo a dénoncé ce qu'elle considère comme « le projet d'un quatrième mandat que le RHDP veut, contre vents et marées, offrir à Monsieur Alassane Ouattara, en violation flagrante des dispositions Constitutionnelles ».