Présidentielle ivoirienne 2025 : le candidat Kévin Fiéni saisit la justice pour diffamation

Jeudi 28 Aout 2025

Kévin Fiéni, candidat déclaré à la présidentielle ivoirienne de 2025, annonce une plainte pour diffamation après des accusations relayées sur Facebook.


Kévin Fiéni, candidat à la présidentielle 2025 en Côte d’Ivoire, dépose plainte pour diffamation © Crédit photo DR
Kévin Fiéni, président du parti Pro-Côte d’Ivoire pour la démocratie, la prospérité et la souveraineté (PROCI-DPS), a officiellement déposé sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 25 octobre 2025. Lundi 25 août, son dossier a été enregistré auprès de la Commission électorale indépendante (CEI). Mais dès le lendemain, l’homme politique dit avoir été visé par une campagne de dénigrement.

Dans un communiqué rendu public le 27 août, il dénonce des accusations publiées sur Facebook par une personne se présentant comme proche du protocole présidentiel. Celle-ci affirme lui avoir prêté 250 000 francs CFA en 2019, somme qu’il n’aurait pas remboursée. « Ces allégations visent à me faire passer pour un personnage peu crédible », écrit-il, dénonçant une atteinte directe à son honorabilité.

Une plainte pour diffamation et injures

Le candidat rappelle avoir versé sans difficulté le cautionnement exigé de 50 millions de francs CFA pour valider sa candidature. Selon lui, l’accusation relayée en ligne cherche à fragiliser son image au moment où il entre officiellement en campagne.

Estimant être victime de diffamation et d’injures publiques, il a mandaté son avocat pour saisir la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC). « J’ai déposé plainte pour que l’auteur de cette publication et ses complices soient retrouvés et jugés conformément à la loi », affirme-t-il.

Le dossier a été transmis à la police judiciaire, qui devra déterminer les responsabilités. L’affaire intervient alors que la campagne électorale s’annonce tendue, avec soixante dossiers de candidature enregistrés à la CEI. Pour Kévin Fiéni, cette procédure judiciaire est un moyen de défendre son intégrité et de rappeler que le débat politique ne doit pas basculer dans la diffamation numérique.

A LIRE AUSSI

Dans la même rubrique :