Chantal Camara Nanaba, présidente du Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire, doit analyser soixante dossiers de candidature déposés pour l’élection présidentielle de 2025. À la tête de l’institution depuis juillet 2023, elle se trouve au cœur d’un processus électoral déterminant.
Âgée de 69 ans, elle a été nommée après deux années de vacance du poste. Magistrate hors hiérarchie, elle incarne une figure de stabilité institutionnelle dans un contexte marqué par de fortes attentes citoyennes autour de la régularité du scrutin.
Son parcours dans la magistrature est jalonné de responsabilités majeures. Elle a d’abord occupé les fonctions de doyenne des juges d’instruction, avant d’accéder en 2011 à la présidence de la Chambre judiciaire de la Cour suprême. En 2019, elle prend la tête de la Cour de cassation, puis du Conseil supérieur de la magistrature en 2020.
Âgée de 69 ans, elle a été nommée après deux années de vacance du poste. Magistrate hors hiérarchie, elle incarne une figure de stabilité institutionnelle dans un contexte marqué par de fortes attentes citoyennes autour de la régularité du scrutin.
Son parcours dans la magistrature est jalonné de responsabilités majeures. Elle a d’abord occupé les fonctions de doyenne des juges d’instruction, avant d’accéder en 2011 à la présidence de la Chambre judiciaire de la Cour suprême. En 2019, elle prend la tête de la Cour de cassation, puis du Conseil supérieur de la magistrature en 2020.
Un parcours construit dans la rigueur
Originaire d’Agboville, où elle a effectué sa scolarité secondaire, Chantal Camara a ensuite gravi progressivement les échelons de la magistrature. Elle a également créé la Fondation pour le développement, la justice et la défense des droits humains (FDJA), marquant son engagement au-delà du seul cadre institutionnel.
En juin 2013, elle a été décorée de l’ordre du mérite national. Ces distinctions traduisent une carrière consacrée à l’organisation judiciaire et à la défense de l’État de droit.
L’examen des soixante dossiers de candidature constitue une étape décisive pour l’élection de 2025. Le Conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire qu’elle préside doit vérifier la conformité des candidatures à la Constitution et assurer l’égalité entre les prétendants. Cette responsabilité place Chantal Camara Nanaba au centre d’une période sensible, où la neutralité de l’institution sera observée de près.
En juin 2013, elle a été décorée de l’ordre du mérite national. Ces distinctions traduisent une carrière consacrée à l’organisation judiciaire et à la défense de l’État de droit.
L’examen des soixante dossiers de candidature constitue une étape décisive pour l’élection de 2025. Le Conseil constitutionnel de Côte d'Ivoire qu’elle préside doit vérifier la conformité des candidatures à la Constitution et assurer l’égalité entre les prétendants. Cette responsabilité place Chantal Camara Nanaba au centre d’une période sensible, où la neutralité de l’institution sera observée de près.