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Rencontre Union africaine - Coulibaly-Kuibiert, le président de la CEI à Abidjan : les enjeux

Mercredi 11 Juin 2025

Le président de la CEI Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a accueilli à Abidjan une délégation de l'Union africaine (UA) ce mercredi 11 juin 2025 à Abidjan pour discuter des élections.


L'Union africaine rencontre Coulibaly-Kuibiert, président de la CEI à Abidjan © Crédit photo DR
L'Union africaine rencontre Coulibaly-Kuibiert, président de la CEI à Abidjan © Crédit photo DR
La Commission Electorale Indépendante (CEI), présidée par Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a tenu une séance de travail ce mercredi 11 juin 2025 avec une délégation de l'Union africaine (UA). Cette rencontre s’est déroulée au siège de la CEI, situé à Abidjan-Cocody II-Plateau, et a pour objectif de préparer les élections présidentielles prévues en octobre prochain.

Cette réunion se déroule dans un climat où les préparatifs du scrutin rencontrent plusieurs défis. Les parties prenantes cherchent à établir un environnement de confiance avant de se rendre aux urnes.

Laurent Gbagbo et l'Union africaine

Parallèlement, Laurent Gbagbo a également reçu une délégation de l'Union africaine le même jour. Ce rendez-vous a pour but d’influer sur le processus électoral, malgré sa radiation des listes. Gbagbo, ancien président, fait face à une situation délicate, étant inéligible en raison d'une condamnation pour "braquage" de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest. Bien qu'il ait été acquitté par la Cour pénale internationale, son statut d'inéligibilité demeure en vigueur.

Malgré cette exclusion, Gbagbo, investi candidat par le PPA-CI, dénonce une "commission électorale boiteuse". Lors d'un meeting à Port-Bouët, il a lancé : "Trop, c'est trop", appelant à la mobilisation contre son exclusion. Ce message de résistance résonne fort parmi ses partisans, qui réclament son retour dans le processus politique.

Les élections présidentielles de 2025 représentent un moment important pour la Côte d'Ivoire. Elles se déroulent à un moment où plusieurs figures de l’opposition, telles que Tidjane Thiam et Charles Blé Goudé, sont également exclues. Cette dynamique engendre des tensions et des interrogations sur la participation des électeurs.

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