
Tidjane Thiam, face aux entraves juridiques, lutte pour ses droits civils et politiques en Côte d'Ivoire devant l'ONU © Crédit photo DR
Tidjane Thiam n'est pas prêt à se laisser abattre par les derniers rebondissements de sa carrière politique. Comme le souligne Ferro Bally, « malgré sa radiation de la liste électorale dans un contexte électoral déjà complexe en Côte d'Ivoire, il continue de revendiquer ses droits civils et politiques ». À quelques mois des élections du 25 octobre 2025, cette situation l'éloigne de ses chances de se présenter, alors qu'il avait obtenu le soutien de son parti, le PDCI-RDA.
La lutte de Thiam : Un défi contre l'arbitraire
Depuis plusieurs mois, Thiam fait face à une situation qu'il qualifie d'arbitraire. Lenteur de la justice ivoirienne à lui délivrer un certificat de nationalité et entraves diverses sont ses défis quotidiens. Ferro Bally rapporte qu’il déclare : "Je suis déterminé à me battre pour mes droits, malgré les obstacles que je rencontre ici".
Pour obtenir justice, Thiam a saisi le Comité des droits de l'homme des Nations Unies. Cet organe onusien, bien que chargé de veiller au respect des droits fondamentaux, ne peut émettre que des recommandations non contraignantes pour les États. Le ministre de la Justice, Jean Kambilé Sansan, ne s'est pas gêné pour rappeler cette réalité à la presse. "Ces recommandations n'ont, à ce stade, aucune valeur contraignante," a-t-il précisé, tout en soulignant l'indépendance de l'État dans la prise de décisions concernant ces demandes.
Pour obtenir justice, Thiam a saisi le Comité des droits de l'homme des Nations Unies. Cet organe onusien, bien que chargé de veiller au respect des droits fondamentaux, ne peut émettre que des recommandations non contraignantes pour les États. Le ministre de la Justice, Jean Kambilé Sansan, ne s'est pas gêné pour rappeler cette réalité à la presse. "Ces recommandations n'ont, à ce stade, aucune valeur contraignante," a-t-il précisé, tout en soulignant l'indépendance de l'État dans la prise de décisions concernant ces demandes.
Les répercussions pour l'opposition ivoirienne
Ce bras de fer entre l'opposition et le pouvoir ivoirien prend des tournures inquiétantes. Ferro Bally fait remarquer que l'absence de dialogue entre les deux camps ne fait qu'accroître les tensions. Au-delà de la situation de Thiam, d'autres acteurs politiques, comme Henri Konan Bédié, ancien président et figure éminente du PDCI-RDA, expriment leur frustration. "Sans un dialogue sincère, notre démocratie est en danger", a-t-il averti, insistant sur la nécessité de respecter les droits de tous les partis en lice.
Alors que la Commission électorale indépendante (CEI) continue de travailler sur les préparatifs des élections, l'impact de ces tensions sur l'électorat pourrait être déterminant. Les citoyens craignent que l'absence de transparence et d'équité dans la gestion du processus électoral annihile leurs espoirs de changement.
Alors que la Commission électorale indépendante (CEI) continue de travailler sur les préparatifs des élections, l'impact de ces tensions sur l'électorat pourrait être déterminant. Les citoyens craignent que l'absence de transparence et d'équité dans la gestion du processus électoral annihile leurs espoirs de changement.
Une lutte marquée par l'autoritarisme
L'histoire récente de la Côte d'Ivoire est entachée d'épisodes où l'État a montré son incapacité à respecter les décisions des instances juridiques internationales. Ferro Bally rappelle le cas de l'État ayant ignoré des ordonnances de la Cour africaine des droits de l'homme en 2020, emblématique des tensions entre le pouvoir et les institutions judiciaires. "Le gouvernement n'a que faire des décisions extérieures", a déclaré un observateur politique, soulignant cette défiance persistante.
À l'approche des élections, il est essentiel de rester vigilant face à ces enjeux. Cheick Tidjane Thiam, comme d'autres personnalités politiques, continue de se battre contre un système qu'il décrit comme répressif et injuste. "Nous ne sommes pas prêts à renoncer", murmure-t-il, plein de détermination, alors que les incertitudes planent sur son avenir politique.
Alors que l'échéance électorale approche, la situation de Thiam et de l'opposition pourrait influer sur le paysage politique ivoirien. Les voix qui s'élèvent contre l'arbitraire sont à surveiller. Pour Thiam, la route est semée d'embûches, mais sa lutte résonne comme un appel à la justice et à la liberté.
À l'approche des élections, il est essentiel de rester vigilant face à ces enjeux. Cheick Tidjane Thiam, comme d'autres personnalités politiques, continue de se battre contre un système qu'il décrit comme répressif et injuste. "Nous ne sommes pas prêts à renoncer", murmure-t-il, plein de détermination, alors que les incertitudes planent sur son avenir politique.
Alors que l'échéance électorale approche, la situation de Thiam et de l'opposition pourrait influer sur le paysage politique ivoirien. Les voix qui s'élèvent contre l'arbitraire sont à surveiller. Pour Thiam, la route est semée d'embûches, mais sa lutte résonne comme un appel à la justice et à la liberté.