La commission sécurité routière en Côte d'Ivoire a sanctionné 26 permis de conduire © Crédit photo DR
La sécurité routière ivoirienne vient de frapper un grand coup. Réunie jeudi 26 juin 2025 à la Direction Générale des Transports Terrestres et de la Circulation (DGTTC), la commission spéciale de suspension et de retrait de permis a examiné 36 dossiers d'infractions. Le bilan s'avère particulièrement lourd avec 15 accidents mortels recensés.
Ces tragédies de la route ont causé la mort de 19 personnes, révélant "la dangerosité de la route" selon les termes officiels. M. Coulibaly Kafona, président par intérim de la commission, a présidé cette session ordinaire qui s'est tenue au 16ème étage de la Tour E au Plateau.
Ces tragédies de la route ont causé la mort de 19 personnes, révélant "la dangerosité de la route" selon les termes officiels. M. Coulibaly Kafona, président par intérim de la commission, a présidé cette session ordinaire qui s'est tenue au 16ème étage de la Tour E au Plateau.
Un carnage routier
"Derrière ces chiffres, ce sont des vies humaines fauchées, parfois en quelques secondes, sur l'autel de la vitesse, de la négligence, d'un défaut de maîtrise, d'une conduite imprudente ou d'un instant d'inattention", souligne le rapport officiel. Ces 15 dossiers mortels représentent près de 42% des cas examinés par la commission.
Les accidents corporels complètent ce tableau dramatique avec 13 dossiers supplémentaires ayant fait 58 blessés. "Blessures graves, handicaps, cicatrices à vie" s'ajoutent aux conséquences humaines de l'imprudence routière. Six dossiers d'accidents matériels et deux autres infractions complètent l'inventaire de cette session.
"Face à ce triste bilan, la commission a frappé fort", annonce le communiqué officiel. Sur les 36 dossiers traités, 26 permis de conduire ont été sanctionnés. Cette réponse ferme traduit la volonté des autorités d'enrayer l'hécatombe routière qui endeuille régulièrement les familles ivoiriennes.
"Des parents, des enfants, des passants qui ne rentreront jamais chez eux. Pour chacun de ces décès, une famille se débat désormais entre colère, douleur et incompréhension", rappelle le document officiel. Cette dimension humaine justifie la fermeté des sanctions prononcées.
Les accidents corporels complètent ce tableau dramatique avec 13 dossiers supplémentaires ayant fait 58 blessés. "Blessures graves, handicaps, cicatrices à vie" s'ajoutent aux conséquences humaines de l'imprudence routière. Six dossiers d'accidents matériels et deux autres infractions complètent l'inventaire de cette session.
"Face à ce triste bilan, la commission a frappé fort", annonce le communiqué officiel. Sur les 36 dossiers traités, 26 permis de conduire ont été sanctionnés. Cette réponse ferme traduit la volonté des autorités d'enrayer l'hécatombe routière qui endeuille régulièrement les familles ivoiriennes.
"Des parents, des enfants, des passants qui ne rentreront jamais chez eux. Pour chacun de ces décès, une famille se débat désormais entre colère, douleur et incompréhension", rappelle le document officiel. Cette dimension humaine justifie la fermeté des sanctions prononcées.
Un arsenal répressif
La répartition des sanctions révèle une approche différenciée selon la gravité des faits. 23 permis ont été retirés de manière ferme pour des périodes s'échelonnant de 3 mois à 5 ans. Cette fourchette importante permet d'adapter la sanction à la gravité de l'infraction commise.
Trois permis ont bénéficié d'un sursis, avec des durées comprises entre 3 mois et 12 mois. Cette mesure de clémence s'applique vraisemblablement aux infractions les moins graves. À l'inverse, trois permis ont été purement et simplement restitués "pour responsabilité non établie dans les accidents".
"Chaque décision de retrait de permis a été prise avec le sens de la responsabilité comme une tentative de dire 'stop à l'incivisme sur la route'", précise la commission. Cette démarche s'inscrit dans une logique préventive visant à dissuader les comportements dangereux.
Les autorités rappellent que "le permis de conduire est un droit soumis à devoirs, et qu'il peut être retiré en cas de comportement dangereux ou irresponsable sur la route". Cette philosophie place la responsabilité individuelle au cœur de la sécurité collective sur les axes routiers ivoiriens.
Trois permis ont bénéficié d'un sursis, avec des durées comprises entre 3 mois et 12 mois. Cette mesure de clémence s'applique vraisemblablement aux infractions les moins graves. À l'inverse, trois permis ont été purement et simplement restitués "pour responsabilité non établie dans les accidents".
"Chaque décision de retrait de permis a été prise avec le sens de la responsabilité comme une tentative de dire 'stop à l'incivisme sur la route'", précise la commission. Cette démarche s'inscrit dans une logique préventive visant à dissuader les comportements dangereux.
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