Sondage présidentielle ivoirienne 2025: Thiam devance Ouattara et Gbagbo © Crédit photo DR
Le sondage sur les intentions de vote pour l'élection présidentielle ivoirienne de 2025 réalisé par Jean Bonin révèle un paysage politique dominé par trois personnalités. Selon les résultats publiés ce vendredi 2 mai à 13h30, Tidjane Thiam arriverait en tête avec 37% des suffrages (29 504 voix), suivi d'Alassane Ouattara à 31% (25 367 voix) et de Laurent Gbagbo qui recueillerait 20% (16 166 voix).
Cette consultation en ligne, qui a touché plus d'un million de personnes, dessine les contours d'une élection qui pourrait se jouer entre ces trois figures de la politique ivoirienne. L'écart de six points entre Tidjane Thiam et le président sortant Alassane Ouattara montre un possible renouvellement des équilibres politiques traditionnels.
Le sondage ne précise pas les intentions de vote pour les autres personnalités politiques qui pourraient se présenter à cette échéance électorale. Les 12% restants se répartissent vraisemblablement entre plusieurs candidats potentiels, dont les noms n'apparaissent pas dans les résultats communiqués.
Cette consultation en ligne, qui a touché plus d'un million de personnes, dessine les contours d'une élection qui pourrait se jouer entre ces trois figures de la politique ivoirienne. L'écart de six points entre Tidjane Thiam et le président sortant Alassane Ouattara montre un possible renouvellement des équilibres politiques traditionnels.
Le sondage ne précise pas les intentions de vote pour les autres personnalités politiques qui pourraient se présenter à cette échéance électorale. Les 12% restants se répartissent vraisemblablement entre plusieurs candidats potentiels, dont les noms n'apparaissent pas dans les résultats communiqués.
Une participation majoritairement nationale
L'analyse statistique accompagnant les résultats indique une participation très majoritairement ivoirienne. Sur l'ensemble des votants, 87,9% proviennent directement de Côte d'Ivoire, confirmant l'ancrage national de cette consultation. La diaspora représente un peu plus de 12% des participants, avec 5,3% de votes émis depuis la France et 2,1% depuis le Burkina Faso.
Le reste des votes (4,8%) provient d'autres pays non spécifiés dans les résultats communiqués. Cette répartition géographique reflète dans une certaine mesure la distribution de la diaspora ivoirienne, avec une forte concentration en France et dans les pays limitrophes.
L'ampleur de la consultation mérite d'être soulignée, avec 1 412 022 vues et 4 484 partages selon les statistiques publiées. Ces chiffres témoignent de l'intérêt que suscite déjà l'échéance présidentielle, bien que celle-ci soit encore distante de plusieurs mois.
Le reste des votes (4,8%) provient d'autres pays non spécifiés dans les résultats communiqués. Cette répartition géographique reflète dans une certaine mesure la distribution de la diaspora ivoirienne, avec une forte concentration en France et dans les pays limitrophes.
L'ampleur de la consultation mérite d'être soulignée, avec 1 412 022 vues et 4 484 partages selon les statistiques publiées. Ces chiffres témoignent de l'intérêt que suscite déjà l'échéance présidentielle, bien que celle-ci soit encore distante de plusieurs mois.
Des résultats à interpréter avec prudence
Si ce sondage offre un premier aperçu des rapports de force potentiels, plusieurs éléments incitent à la prudence dans l'interprétation des résultats. La méthodologie employée, basée sur une consultation en ligne, comporte des biais inhérents à ce type d'exercice, notamment en termes de représentativité de l'échantillon.
La démographie des participants n'est pas détaillée dans les résultats publiés, ne permettant pas d'évaluer si toutes les catégories d'âge, classes sociales et régions du pays sont équitablement représentées. L'accès à internet, bien qu'en progression constante en Côte d'Ivoire, reste inégalement réparti sur le territoire et selon les catégories socioprofessionnelles.
Par ailleurs, la situation politique reste évolutive. La radiation de Laurent Gbagbo des listes électorales, annoncée en mars dernier par la Commission électorale indépendante (CEI), pose la question de sa participation effective au scrutin. Ses partisans contestent vigoureusement cette décision et affirment qu'il sera candidat.
Pour Tidjane Thiam, ces résultats constituent un signal encourageant. L'ancien directeur général du Crédit Suisse, qui préside actuellement le conseil d'administration du groupe Kering, n'a pas officiellement déclaré sa candidature. Son nom circule cependant avec insistance dans les cercles politiques ivoiriens depuis plusieurs mois.
Quant au président Alassane Ouattara, sa position en deuxième place dans ce sondage pourrait alimenter les réflexions sur sa stratégie, alors que sa candidature pour un quatrième mandat reste un sujet de débat constitutionnel et politique.
Les prochains mois permettront de confirmer ou d'infirmer les tendances esquissées par ce sondage, à mesure que les intentions des différents acteurs politiques se préciseront et que la campagne électorale prendra forme.
La démographie des participants n'est pas détaillée dans les résultats publiés, ne permettant pas d'évaluer si toutes les catégories d'âge, classes sociales et régions du pays sont équitablement représentées. L'accès à internet, bien qu'en progression constante en Côte d'Ivoire, reste inégalement réparti sur le territoire et selon les catégories socioprofessionnelles.
Par ailleurs, la situation politique reste évolutive. La radiation de Laurent Gbagbo des listes électorales, annoncée en mars dernier par la Commission électorale indépendante (CEI), pose la question de sa participation effective au scrutin. Ses partisans contestent vigoureusement cette décision et affirment qu'il sera candidat.
Pour Tidjane Thiam, ces résultats constituent un signal encourageant. L'ancien directeur général du Crédit Suisse, qui préside actuellement le conseil d'administration du groupe Kering, n'a pas officiellement déclaré sa candidature. Son nom circule cependant avec insistance dans les cercles politiques ivoiriens depuis plusieurs mois.
Quant au président Alassane Ouattara, sa position en deuxième place dans ce sondage pourrait alimenter les réflexions sur sa stratégie, alors que sa candidature pour un quatrième mandat reste un sujet de débat constitutionnel et politique.
Les prochains mois permettront de confirmer ou d'infirmer les tendances esquissées par ce sondage, à mesure que les intentions des différents acteurs politiques se préciseront et que la campagne électorale prendra forme.