L'Union internationale pour la démocratie a choisi son moment. Quelques jours après la présidentielle ivoirienne du 25 octobre qui a vu la réélection d'Alassane Ouattara avec près de 90% des voix, l'organisation remet son Prix Bush-Thatcher pour la liberté à Tidjane Thiam et au PDCI-RDA. Le leader de l'opposition n'avait pas pu se présenter au scrutin, sa candidature ayant été invalidée par la justice. Pour l'alliance mondiale qui regroupe 80 partis de centre-droit, ce prix devient un camouflet diplomatique pour le pouvoir d'Abidjan.
La distinction intervient dans un climat post-électoral tendu. Le scrutin du 25 octobre s'est déroulé sans les principales figures de l'opposition. Tidjane Thiam, mais aussi l'ancien président Laurent Gbagbo et l'ex-Premier ministre Guillaume Soro ont tous été écartés pour des raisons juridiques contestées par leurs partisans. Résultat : Alassane Ouattara a largement remporté l'élection face à des adversaires sans réel poids politique, avec un taux de participation qui a chuté à 50%.
La distinction intervient dans un climat post-électoral tendu. Le scrutin du 25 octobre s'est déroulé sans les principales figures de l'opposition. Tidjane Thiam, mais aussi l'ancien président Laurent Gbagbo et l'ex-Premier ministre Guillaume Soro ont tous été écartés pour des raisons juridiques contestées par leurs partisans. Résultat : Alassane Ouattara a largement remporté l'élection face à des adversaires sans réel poids politique, avec un taux de participation qui a chuté à 50%.
Un soutien international appuyé
« Tidjane Thiam incarne la résilience et le courage nécessaires pour s'opposer à la dérive autoritaire », a affirmé Stephen Harper, président de l'Union internationale pour la démocratie et ancien Premier ministre canadien. Le message est direct. Pour les responsables de l'IDU, les tentatives d'exclusion de l'opposant ivoirien révèlent surtout « la crainte d'une véritable concurrence démocratique » du régime en place.
Tina Mercep, secrétaire générale de l'organisation, enfonce le clou. « Ce prix n'est pas seulement une reconnaissance de succès passés, mais aussi une protection et une visibilité », précise-t-elle. Elle réclame « le rétablissement immédiat de la pleine citoyenneté de Tidjane Thiam » et dénonce les manipulations électorales observées « en Côte d'Ivoire et dans de nombreux pays africains ».
Tina Mercep, secrétaire générale de l'organisation, enfonce le clou. « Ce prix n'est pas seulement une reconnaissance de succès passés, mais aussi une protection et une visibilité », précise-t-elle. Elle réclame « le rétablissement immédiat de la pleine citoyenneté de Tidjane Thiam » et dénonce les manipulations électorales observées « en Côte d'Ivoire et dans de nombreux pays africains ».
« Un combat reconnu en Afrique et dans le monde »
En acceptant la distinction, Tidjane Thiam a voulu rendre hommage aux militants de son parti. « Cette distinction revient aux hommes et aux femmes qui se sont battus avec fermeté pour des élections libres et équitables, souvent au péril de leur vie », a-t-il déclaré. Le président du PDCI-RDA y voit la confirmation que son combat « pour la transparence, la responsabilité et une véritable compétition politique » dépasse les frontières ivoiriennes.
Le Prix Bush-Thatcher pour la liberté reste la plus haute distinction de l'IDU. Créé en mémoire de l'ancien président américain George H.W. Bush et de l'ex-Première ministre britannique Margaret Thatcher, il récompense les figures qui défendent la liberté face aux régimes autoritaires. Les précédents lauréats ont souvent été des opposants confrontés à des pouvoirs contestés.
Le Prix Bush-Thatcher pour la liberté reste la plus haute distinction de l'IDU. Créé en mémoire de l'ancien président américain George H.W. Bush et de l'ex-Première ministre britannique Margaret Thatcher, il récompense les figures qui défendent la liberté face aux régimes autoritaires. Les précédents lauréats ont souvent été des opposants confrontés à des pouvoirs contestés.






