Vincent Toh Bi Irié ne mâche pas ses mots dans une sortie incendiaire. "Nous ne voulons pas d'un processus électoral opaque", martèle-t-il dans une déclaration qui vise directement l'organisation des élections présidentielles d'octobre 2025. Pour cet ancien haut fonctionnaire, la Côte d'Ivoire "paraît première dans beaucoup de domaines" mais "semble dernière en matière de démocratie et surtout d'élection".
Cette charge intervient à moins de quatre mois du scrutin présidentiel, dans un contexte où l'opposition multiplie les critiques contre la Commission Électorale Indépendante (CEI). Vincent Toh Bi Irié pointe du doigt "une élection à venir avec autant de problèmes et de questionnements". Ses reproches portent sur l'absence de transparence et la gestion unilatérale du processus électoral par les autorités en charge.
Cette charge intervient à moins de quatre mois du scrutin présidentiel, dans un contexte où l'opposition multiplie les critiques contre la Commission Électorale Indépendante (CEI). Vincent Toh Bi Irié pointe du doigt "une élection à venir avec autant de problèmes et de questionnements". Ses reproches portent sur l'absence de transparence et la gestion unilatérale du processus électoral par les autorités en charge.
L'absence de calendrier électoral
Même dans les démocraties les plus boiteuses d'Afrique, le calendrier électoral est connu au moins 18 mois avant le jour du scrutin", s'indigne Vincent Toh Bi Irié. Cette comparaison cinglante vise les autorités ivoiriennes qui maintiennent le flou sur l'organisation précise du scrutin d'octobre 2025. L'ancien préfet d'Abidjan dénonce que "les opérations électorales sont communiquées au coup par coup, au bon vouloir de ceux qui ont la charge de les organiser".
Cette critique rejoint les préoccupations exprimées par plusieurs formations politiques de l'opposition qui réclament plus de visibilité sur le processus électoral. Le calendrier électoral reste effectivement un point de friction entre le pouvoir et l'opposition, cette dernière accusant la CEI de manquer de transparence dans ses communications.
Vincent Toh Bi Irié va plus loin en établissant un lien direct entre démocratie et développement : "Un pays qui se dit émergé et qui ne manifeste aucune transparence dans ses élections compromet son développement." Une formule qui résume la position de l'opposition sur les enjeux démocratiques en Côte d'Ivoire.
Cette critique rejoint les préoccupations exprimées par plusieurs formations politiques de l'opposition qui réclament plus de visibilité sur le processus électoral. Le calendrier électoral reste effectivement un point de friction entre le pouvoir et l'opposition, cette dernière accusant la CEI de manquer de transparence dans ses communications.
Vincent Toh Bi Irié va plus loin en établissant un lien direct entre démocratie et développement : "Un pays qui se dit émergé et qui ne manifeste aucune transparence dans ses élections compromet son développement." Une formule qui résume la position de l'opposition sur les enjeux démocratiques en Côte d'Ivoire.
Des obstacles à la participation démocratique
"Des textes sont introduits unilatéralement sans consultation, posant autant d'obstacles à la participation démocratique", accuse l'ancien préfet. Cette sortie fait écho aux débats sur les modifications du code électoral et les conditions d'éligibilité qui agitent la classe politique ivoirienne. L'opposition reproche régulièrement au pouvoir de prendre des décisions sans concertation préalable.
Vincent Toh Bi Irié adopte un ton prophétique pour conclure sa charge : "Un jour, quand la Côte d'Ivoire aura la volonté de consacrer les libertés individuelles et d'organiser une démocratie sans conflits, tout le peuple sera mille fois plus heureux qu'il ne l'est aujourd'hui." Cette projection vers l'avenir traduit l'impatience d'une opposition qui attend des réformes démocratiques profondes.
L'ancien haut fonctionnaire termine par une leçon d'histoire politique : "Les Partis forts passent (toujours). Les Hommes forts passent (toujours). Le pays reste éternellement et risque de ne plus se souvenir des Partis forts et des Hommes forts." Une formule qui sonne comme un avertissement aux dirigeants actuels sur la relativité du pouvoir politique.
Cette sortie de Vincent Toh Bi Irié s'inscrit dans la stratégie oppositionnelle visant à dénoncer les conditions d'organisation des élections 2025, quatre mois avant un scrutin qui s'annonce tendu.
Vincent Toh Bi Irié adopte un ton prophétique pour conclure sa charge : "Un jour, quand la Côte d'Ivoire aura la volonté de consacrer les libertés individuelles et d'organiser une démocratie sans conflits, tout le peuple sera mille fois plus heureux qu'il ne l'est aujourd'hui." Cette projection vers l'avenir traduit l'impatience d'une opposition qui attend des réformes démocratiques profondes.
L'ancien haut fonctionnaire termine par une leçon d'histoire politique : "Les Partis forts passent (toujours). Les Hommes forts passent (toujours). Le pays reste éternellement et risque de ne plus se souvenir des Partis forts et des Hommes forts." Une formule qui sonne comme un avertissement aux dirigeants actuels sur la relativité du pouvoir politique.
Cette sortie de Vincent Toh Bi Irié s'inscrit dans la stratégie oppositionnelle visant à dénoncer les conditions d'organisation des élections 2025, quatre mois avant un scrutin qui s'annonce tendu.