L'armée américaine a bombardé des positions de l'Etat islamique dans le nord-ouest du Nigeria le 25 décembre, tuant plusieurs combattants dans l'État de Sokoto. Cette opération constitue la première intervention militaire directe des États-Unis dans ce pays africain depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.
Le président américain a annoncé ces frappes sur Truth Social dans la soirée de Noël, affirmant avoir tenu sa promesse face aux attaques visant les communautés chrétiennes. Le Pentagone a diffusé des images montrant le tir d'un missile depuis un navire de guerre.
Le commandement américain pour l'Afrique a précisé avoir agi à la demande expresse d'Abuja. Le ministère nigérian des Affaires étrangères a confirmé vendredi cette coopération militaire, soulignant son engagement contre le terrorisme aux côtés de partenaires internationaux.
Le Nigeria, partagé entre un sud majoritairement chrétien et un nord à dominante musulmane, fait face à plusieurs foyers d'insécurité. Le nord-est subit depuis des années les assauts jihadistes, tandis que le nord-ouest est ravagé par des bandes armées pratiquant pillages et enlèvements contre rançon.
Washington a replacé le Nigeria sur sa liste des pays préoccupants pour la liberté religieuse cette année, réduisant parallèlement la délivrance de visas. Les analystes et le gouvernement nigérian contestent néanmoins la thèse d'une persécution ciblée, rappelant que les violences touchent toutes les communautés.
Les enlèvements massifs se multiplient selon l'ONU, frappant notamment les établissements scolaires. Un rapport du cabinet SBM Intelligence évalue les rançons versées à 1,66 million de dollars entre juillet 2024 et juin 2025.
Le président américain a annoncé ces frappes sur Truth Social dans la soirée de Noël, affirmant avoir tenu sa promesse face aux attaques visant les communautés chrétiennes. Le Pentagone a diffusé des images montrant le tir d'un missile depuis un navire de guerre.
Le commandement américain pour l'Afrique a précisé avoir agi à la demande expresse d'Abuja. Le ministère nigérian des Affaires étrangères a confirmé vendredi cette coopération militaire, soulignant son engagement contre le terrorisme aux côtés de partenaires internationaux.
Le Nigeria, partagé entre un sud majoritairement chrétien et un nord à dominante musulmane, fait face à plusieurs foyers d'insécurité. Le nord-est subit depuis des années les assauts jihadistes, tandis que le nord-ouest est ravagé par des bandes armées pratiquant pillages et enlèvements contre rançon.
Washington a replacé le Nigeria sur sa liste des pays préoccupants pour la liberté religieuse cette année, réduisant parallèlement la délivrance de visas. Les analystes et le gouvernement nigérian contestent néanmoins la thèse d'une persécution ciblée, rappelant que les violences touchent toutes les communautés.
Les enlèvements massifs se multiplient selon l'ONU, frappant notamment les établissements scolaires. Un rapport du cabinet SBM Intelligence évalue les rançons versées à 1,66 million de dollars entre juillet 2024 et juin 2025.






