La Côte d'Ivoire renforce la surveillance de ses frontières nord. Ce lundi 22 décembre, à Abidjan-Plateau, le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité Vagondo Diomandé, l'ambassadeur du Japon Junji Gomakubo et le chef de Mission de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) David Preux ont signé le lancement d'un nouveau projet baptisé « Renforcement des capacités de gestion des frontières en Côte d'Ivoire ». Un programme ambitieux qui vise à consolider la présence de l'État dans deux régions stratégiques.
Ce projet de gestion des frontières, qui s'étendra sur deux ans, cible spécifiquement les régions du Bounkani et du Tchologo, situées au nord du pays. Ces zones frontalières, souvent éloignées des centres de décision, nécessitent un renforcement des infrastructures de sécurité et des moyens opérationnels. L'initiative, mise en œuvre par l'OIM et financée par le gouvernement japonais, entend répondre aux défis sécuritaires qui touchent ces territoires sensibles.
Ce projet de gestion des frontières, qui s'étendra sur deux ans, cible spécifiquement les régions du Bounkani et du Tchologo, situées au nord du pays. Ces zones frontalières, souvent éloignées des centres de décision, nécessitent un renforcement des infrastructures de sécurité et des moyens opérationnels. L'initiative, mise en œuvre par l'OIM et financée par le gouvernement japonais, entend répondre aux défis sécuritaires qui touchent ces territoires sensibles.
Des infrastructures de sécurité
Le programme prévoit la construction et l'équipement de plusieurs structures essentielles à la gestion des frontières. Un poste de police frontalier, un commissariat de police mixte, un bureau de contrôle de la douane et un poste de transhumance verront le jour dans les prochains mois. Ces installations permettront d'assurer une présence permanente des forces de l'ordre dans des zones jusqu'ici difficiles à surveiller.
Au-delà des bâtiments, le projet mise sur la formation des agents de terrain. Policiers et douaniers bénéficieront de sessions de renforcement de capacités pour améliorer leurs méthodes d'intervention. Des rencontres transfrontalières sont également au programme, destinées à faciliter la coordination avec les pays voisins et à prévenir les tensions liées aux mouvements de populations.
Au-delà des bâtiments, le projet mise sur la formation des agents de terrain. Policiers et douaniers bénéficieront de sessions de renforcement de capacités pour améliorer leurs méthodes d'intervention. Des rencontres transfrontalières sont également au programme, destinées à faciliter la coordination avec les pays voisins et à prévenir les tensions liées aux mouvements de populations.
Prévenir les conflits liés à la transhumance
La gestion des frontières ne se limite pas aux questions sécuritaires classiques. Le projet accorde une attention particulière aux conflits provoqués par la transhumance et l'exploitation des ressources naturelles. Ces disputes, récurrentes dans les régions frontalières, opposent souvent éleveurs et agriculteurs autour de l'accès à l'eau et aux pâturages.
L'installation d'un poste de transhumance vise justement à encadrer ces déplacements saisonniers et à réduire les frictions entre communautés. L'objectif est d'augmenter la résilience des populations locales face aux défis sécuritaires et de favoriser une cohabitation pacifique dans ces territoires partagés.
Cette nouvelle initiative prolonge une collaboration déjà bien établie entre Abidjan, Tokyo et l'OIM. Les trois partenaires travaillent depuis plusieurs années sur les questions migratoires, cherchant à promouvoir des déplacements de populations sûrs et ordonnés. Le projet de gestion des frontières du Bounkani et du Tchologo illustre cette volonté commune de stabiliser les zones sensibles tout en respectant les mouvements humains transfrontaliers.
Pour la Côte d'Ivoire, ce programme représente un pas supplémentaire dans le contrôle de son territoire. Les autorités ivoiriennes espèrent que ces nouvelles infrastructures permettront de mieux gérer les flux migratoires et de renforcer la sécurité aux frontières nord du pays.
L'installation d'un poste de transhumance vise justement à encadrer ces déplacements saisonniers et à réduire les frictions entre communautés. L'objectif est d'augmenter la résilience des populations locales face aux défis sécuritaires et de favoriser une cohabitation pacifique dans ces territoires partagés.
Cette nouvelle initiative prolonge une collaboration déjà bien établie entre Abidjan, Tokyo et l'OIM. Les trois partenaires travaillent depuis plusieurs années sur les questions migratoires, cherchant à promouvoir des déplacements de populations sûrs et ordonnés. Le projet de gestion des frontières du Bounkani et du Tchologo illustre cette volonté commune de stabiliser les zones sensibles tout en respectant les mouvements humains transfrontaliers.
Pour la Côte d'Ivoire, ce programme représente un pas supplémentaire dans le contrôle de son territoire. Les autorités ivoiriennes espèrent que ces nouvelles infrastructures permettront de mieux gérer les flux migratoires et de renforcer la sécurité aux frontières nord du pays.






