Jean-Luc Mélenchon a annoncé mardi le dépôt d’une nouvelle motion de destitution contre Emmanuel Macron. Sur les ondes de France Inter, le leader de La France insoumise a estimé qu’Emmanuel Macron « doit partir » si François Bayrou n’obtient pas la confiance de l’Assemblée nationale lors du vote prévu le 8 septembre. « Le chaos, c’est Macron », a-t-il affirmé, en accusant le chef de l’État de persister dans une ligne politique rejetée par une partie des Français.
Selon Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron ne peut « nommer pour la troisième fois un Premier ministre qui ferait la même politique ». Cette nouvelle motion s’inscrit dans une stratégie offensive visant à contraindre l’exécutif à revoir son cap, au risque d’ouvrir une crise institutionnelle.
Selon Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron ne peut « nommer pour la troisième fois un Premier ministre qui ferait la même politique ». Cette nouvelle motion s’inscrit dans une stratégie offensive visant à contraindre l’exécutif à revoir son cap, au risque d’ouvrir une crise institutionnelle.
François Bayrou face au défi
Le président du MoDem, pressenti pour Matignon, a décidé de solliciter un vote de confiance des députés. Une démarche saluée par Mélenchon qui y voit « une réponse digne » dans un contexte de fragilité politique. Mais l’ancien candidat à la présidentielle insiste : « Le sujet c’est Monsieur Macron, il doit s’en aller et le peuple français doit choisir entre la politique de l’offre de baisse du prix du travail et la politique de la relance écologique et sociale. »
Pour le chef de file de La France insoumise, l’enjeu dépasse la personne de François Bayrou. « Il y a une crise de régime », a-t-il estimé, plaidant pour le passage à une VIe République. Selon lui, la Ve République « confie un pouvoir excessif à une personne qui peut gouverner si longtemps sans aucune majorité ».
Avec près de 290 députés nécessaires pour faire tomber le gouvernement, l’opposition espère rallier au-delà de ses rangs. Si les Républicains et une partie des centristes se montrent réticents à suivre Mélenchon, plusieurs élus de gauche affirment déjà qu’ils voteront la motion. L’Élysée, de son côté, reste silencieux sur la menace de destitution mais prépare activement le vote de confiance, considéré comme un test politique pour François Bayrou.
Dans un climat marqué par des mobilisations sociales et une rentrée économique incertaine, le scrutin du 8 septembre s’annonce comme un moment décisif de la vie politique française.
Pour le chef de file de La France insoumise, l’enjeu dépasse la personne de François Bayrou. « Il y a une crise de régime », a-t-il estimé, plaidant pour le passage à une VIe République. Selon lui, la Ve République « confie un pouvoir excessif à une personne qui peut gouverner si longtemps sans aucune majorité ».
Avec près de 290 députés nécessaires pour faire tomber le gouvernement, l’opposition espère rallier au-delà de ses rangs. Si les Républicains et une partie des centristes se montrent réticents à suivre Mélenchon, plusieurs élus de gauche affirment déjà qu’ils voteront la motion. L’Élysée, de son côté, reste silencieux sur la menace de destitution mais prépare activement le vote de confiance, considéré comme un test politique pour François Bayrou.
Dans un climat marqué par des mobilisations sociales et une rentrée économique incertaine, le scrutin du 8 septembre s’annonce comme un moment décisif de la vie politique française.