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1er Mai en Côte d'Ivoire : les réformes sur le travail domestique annoncées

Vendredi 2 Mai 2025

À l'occasion de la fête du Travail, Mohamed Diaby, conseiller technique au ministère de l'Emploi, a évoqué l'avancement des réformes concernant le travail domestique en Côte d'Ivoire.


1er Mai en Côte d'Ivoire : les réformes sur le travail domestique annoncées © Crédit photo DR
1er Mai en Côte d'Ivoire : les réformes sur le travail domestique annoncées © Crédit photo DR
Le travail domestique fait l'objet de réformes "qui avancent bien" en Côte d'Ivoire, a annoncé Mohamed Diaby, conseiller technique au ministère de l'Emploi et de la Protection sociale le 1er mai 2025. Cette déclaration est intervenue lors des célébrations de la fête du Travail à Abidjan, en présence de plusieurs organisations syndicales.

Ces réformes s'inscrivent dans un ensemble de "chantiers structurants" engagés par le gouvernement ivoirien pour "bâtir une économie inclusive et garantir à chaque travailleur des conditions dignes et sécurisantes", selon les propos du représentant ministériel. L'annonce répond notamment aux attentes des syndicats qui ont remis récemment un cahier de doléances aux autorités.

La protection sociale étendue aux travailleurs informels

Le conseiller technique a confirmé l'engagement du gouvernement à élargir la protection sociale aux travailleurs du secteur informel. « Le gouvernement de Côte d'Ivoire reste résolument engagé à bâtir une économie inclusive et à garantir à chaque travailleur des conditions dignes et sécurisantes », a-t-il déclaré lors de son intervention.

Concernant spécifiquement le travail domestique, Mohamed Diaby a précisé que "le gouvernement est à la tâche et plusieurs réformes sont en cours", avant d'ajouter : « Je peux me permettre, en ma qualité de conseiller technique, de vous dire que ces travaux avancent bien ». Sans détailler le contenu exact de ces réformes, il a néanmoins réaffirmé "l'entière disponibilité du ministère de l'Emploi et de la protection sociale à rester à l'écoute des travailleurs".

Les revendications multisectorielles de la Centrale Humanisme

Lors de cette journée, Mamadou Soro, secrétaire général de la Centrale syndicale Humanisme, a rappelé que son organisation a établi 120 revendications couvrant dix-sept secteurs d'activité. Ce cahier de doléances a été transmis au ministère de l'Emploi et à la Primature.

Dans le secteur de l'éducation, les syndicats demandent notamment "l'octroi d'une prime d'incitation trimestrielle aux enseignants" et "la continuation de l'organisation des concours exceptionnels de promotion". Le dirigeant syndical a également plaidé pour "la libération de l'enseignant Ghislain Assy, condamné à deux ans de prison à la suite d'une grève".

Pour le secteur de la santé, la Centrale revendique "l'application de la loi portant réforme hospitalière", qui prévoit trois types de primes pour les agents : "une prime de garde, une prime de sujétion et une prime de motivation". L'organisation réclame également "l'harmonisation des primes" entre les agents des secteurs des mines, du pétrole et de l'énergie.

Dans le domaine agricole, Mamadou Soro a demandé l'ouverture de négociations sur le Salaire minimum agricole garanti (SMAG), actuellement fixé à 22.500 FCFA, pour l'aligner sur le SMIG qui s'élève à 75.000 FCFA. Une revendication qui souligne les disparités persistantes entre les différents secteurs d'activité.

Concernant la sécurité privée, le syndicat appelle à "la reprise du dialogue social sur les conventions annexes" et dénonce certaines entreprises qui "utilisent pour certains, les 2/3 de leur personnel comme des stagiaires à vie", alors que "la loi prévoit qu'après deux ans ces travailleurs doivent migrer dans un Contrat à durée indéterminé (CDI)".

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