Le Burkina Faso revendique désormais 72,70% de reconquête territoriale contre les groupes djihadistes, selon les derniers chiffres officiels présentés fin juin 2025. Cette progression de près de 2 points par rapport aux 70,89% de décembre 2024 intervient alors que le chef du gouvernement évalue depuis ce lundi les membres de son équipe. Le général Célestin Simporé, ministre d'État de la Défense, a détaillé ces avancées lors d'un bilan officiel.
Ces données interviennent dans un contexte où l'insurrection jihadiste frappe le pays depuis 2015, causant des milliers de morts et des millions de déplacés. L'évaluation gouvernementale coïncide avec la validation d'un rapport sur l'état de la gouvernance 2024, confirmant une reconquête de 71% contre 69% en 2023. Cette dynamique positive pousse les autorités à intensifier leurs efforts sécuritaires et administratifs.
Ces données interviennent dans un contexte où l'insurrection jihadiste frappe le pays depuis 2015, causant des milliers de morts et des millions de déplacés. L'évaluation gouvernementale coïncide avec la validation d'un rapport sur l'état de la gouvernance 2024, confirmant une reconquête de 71% contre 69% en 2023. Cette dynamique positive pousse les autorités à intensifier leurs efforts sécuritaires et administratifs.
Zones stratégiques reprises
"Les activités de reconquête du territoire sont actuellement à 72,70%, contre un taux de 70,89% en décembre 2024", a déclaré le général Simporé dans son bilan officiel. Le ministre cite en exemple "la reconquête de la vallée du Sourou, la stabilisation de Diapaga et de Djibo, le redémarrage de la mine de Boungou". Ces succès illustrent le retour progressif de l'autorité étatique dans des zones longtemps inaccessibles.
Le ministre évoque également "le ravitaillement régulier de plusieurs localités de l'Est, ainsi que le retour progressif de l'administration dans des zones précédemment inaccessibles". Cette restauration administrative accompagne les gains militaires et témoigne d'une stratégie globale de reconquête. Le taux d'exécution des activités du ministère de la Défense s'établit à 36,62% au 30 juin 2025, avec des projets devant aboutir en fin d'année.
Le ministre évoque également "le ravitaillement régulier de plusieurs localités de l'Est, ainsi que le retour progressif de l'administration dans des zones précédemment inaccessibles". Cette restauration administrative accompagne les gains militaires et témoigne d'une stratégie globale de reconquête. Le taux d'exécution des activités du ministère de la Défense s'établit à 36,62% au 30 juin 2025, avec des projets devant aboutir en fin d'année.
Nouveaux défis
Le Premier ministre a donné "des instructions pour la poursuite du recrutement dans les forces de défense, le renforcement des équipements et l'intensification de la formation" à l'issue de l'atelier interinstitutionnel de juillet. Cette feuille de route accompagne l'évaluation gouvernementale en cours, visant à consolider les acquis sécuritaires. Le rapport de gouvernance souligne des "avancées en matière d'accès à la justice et de performance économique".
Malgré ces progrès, le document officiel insiste sur "la persistance de défis" importants dans un pays marqué par deux coups d'État en 2022. Le général Simporé a salué "la détermination des forces engagées sur le terrain, mobilisées dans la reconquête, la sécurisation et la stabilisation du pays". Cette reconnaissance intervient alors que "plusieurs actions engagées durant cette période devraient connaître leur aboutissement en fin d'année", selon le ministre de la Défense.
Malgré ces progrès, le document officiel insiste sur "la persistance de défis" importants dans un pays marqué par deux coups d'État en 2022. Le général Simporé a salué "la détermination des forces engagées sur le terrain, mobilisées dans la reconquête, la sécurisation et la stabilisation du pays". Cette reconnaissance intervient alors que "plusieurs actions engagées durant cette période devraient connaître leur aboutissement en fin d'année", selon le ministre de la Défense.