
Enlèvement de 7 militants du PPA-CI dans la nuit du 3 août à Yopougon : Déclaration du PPA-CI de Gbagbo © Crédit photo DR
Le PPA-CI sort de son silence après les événements de Yopougon. Le Professeur Sébastien Dano Djédjé, président exécutif du parti, a tenu une conférence de presse ce samedi 3 août 2025 à Abidjan pour dénoncer l'enlèvement de sept militants de son parti. Cette intervention fait suite aux violences survenues dans la nuit du vendredi 1er août à Yopougon, où une bande armée avait incendié un bus SOTRA et attaqué un véhicule de police.
"D'entrée de jeu, le PPA-CI condamne fermement ces actes de violence et exprime sa compassion aux victimes", a déclaré le dirigeant politique. Cependant, il dénonce une dérive dans la gestion de cette affaire par les autorités. Selon lui, "une vague de répression s'abat illégalement sur nos cadres et militants" alors que l'opinion publique s'attendait au respect des procédures légales annoncées par le Procureur de la République.
"D'entrée de jeu, le PPA-CI condamne fermement ces actes de violence et exprime sa compassion aux victimes", a déclaré le dirigeant politique. Cependant, il dénonce une dérive dans la gestion de cette affaire par les autorités. Selon lui, "une vague de répression s'abat illégalement sur nos cadres et militants" alors que l'opinion publique s'attendait au respect des procédures légales annoncées par le Procureur de la République.
Sept militants enlevés dans la nuit
Les faits dénoncés par le PPA-CI sont graves. Sept personnes ont été "enlevées et emmenées vers des lieux inconnus" dans la nuit du 2 au 3 août. Parmi elles figurent Pascale Zaholy, députée-suppléante de Yopougon, Kado Gnegbré du SNT, Josué Kouamé, Kouassi Brou, Éric Kogo, Fofana Souleymane et Zoh Inza. Ces arrestations se sont déroulées sans respecter les procédures légales en vigueur.
"Le PPA-CI dénonce avec la plus grande fermeté ces pratiques anticonstitutionnelles, héritées du passé sombre de notre pays, qui confirment que le régime RHDP persiste dans ses méthodes d'intimidation et de répression politique", martèle Sébastien Dano Djédjé. Le parti d'opposition rappelle que "la présomption d'innocence est un droit sacré, tout comme la protection contre les arrestations arbitraires".
"Le PPA-CI dénonce avec la plus grande fermeté ces pratiques anticonstitutionnelles, héritées du passé sombre de notre pays, qui confirment que le régime RHDP persiste dans ses méthodes d'intimidation et de répression politique", martèle Sébastien Dano Djédjé. Le parti d'opposition rappelle que "la présomption d'innocence est un droit sacré, tout comme la protection contre les arrestations arbitraires".
Des droits fondamentaux bafoués
Le président exécutif du PPA-CI énumère les violations constatées. "Les libertés d'expression, d'association, de réunion pacifique et de circulation ne sauraient être criminalisées", insiste-t-il. Il exige que les autorités respectent les procédures : "notifier immédiatement les motifs d'arrestation, présenter les personnes arrêtées devant un magistrat dans les délais légaux, garantir leur accès à un avocat".
La formation politique estime que si les services de sécurité disposent d'éléments contre ses militants, "ils doivent les convoquer dans le strict respect de la loi, et non les enlever dans l'ombre de la nuit". Cette position reflète l'inquiétude du parti face aux méthodes employées, qu'il qualifie d'anticonstitutionnelles et contraires aux standards démocratiques.
La formation politique estime que si les services de sécurité disposent d'éléments contre ses militants, "ils doivent les convoquer dans le strict respect de la loi, et non les enlever dans l'ombre de la nuit". Cette position reflète l'inquiétude du parti face aux méthodes employées, qu'il qualifie d'anticonstitutionnelles et contraires aux standards démocratiques.
Le PPA-CI brandit la menace de la CPI
Le PPA-CI hausse le ton et brandit la menace juridique internationale. "La Côte d'Ivoire a reconnu la compétence de la CPI pour les crimes commis après le 1er juillet 2002, en ratifiant le Statut de Rome dès 2013", rappelle Sébastien Dano Djédjé. Il se donne "le droit de dénoncer ces cas d'arrestations arbitraires, d'enlèvements clandestins, de mauvais traitements et de persécutions à caractère politique".
Cette stratégie d'internationalisation du conflit témoigne de la détermination de l'opposition. Le parti annonce vouloir "saisir les organisations des droits de l'Homme" pour faire pression sur le régime. "Nous alertons par ailleurs sur la montée inquiétante des violations des libertés constitutionnelles, en particulier à quelques mois de l'élection présidentielle d'octobre 2025", prévient le dirigeant politique.
Le message du PPA-CI s'adresse directement à ses militants et sympathisants. "Ne vous laissez ni intimider ni détourner par ces actes désespérés du régime RHDP. Leur fébrilité traduit leur peur face à notre détermination collective à empêcher un quatrième mandat inconstitutionnel", lance Sébastien Dano Djédjé. Cette déclaration confirme l'opposition frontale du parti à une nouvelle candidature d'Alassane Ouattara.
"Nous restons mobilisés, pacifiques, disciplinés et nombreux. Nous défendons la liberté par des moyens pacifiques, et opposerons la force du droit aux dérives de la force", conclut le président exécutif. Cette rhétorique de résistance légale vise à maintenir la pression politique tout en évitant l'escalade violente. Le PPA-CI "exhorte le pouvoir en place à cesser ces pratiques déshonorantes et à se conformer pleinement aux exigences de l'État de droit".
Cette stratégie d'internationalisation du conflit témoigne de la détermination de l'opposition. Le parti annonce vouloir "saisir les organisations des droits de l'Homme" pour faire pression sur le régime. "Nous alertons par ailleurs sur la montée inquiétante des violations des libertés constitutionnelles, en particulier à quelques mois de l'élection présidentielle d'octobre 2025", prévient le dirigeant politique.
Le message du PPA-CI s'adresse directement à ses militants et sympathisants. "Ne vous laissez ni intimider ni détourner par ces actes désespérés du régime RHDP. Leur fébrilité traduit leur peur face à notre détermination collective à empêcher un quatrième mandat inconstitutionnel", lance Sébastien Dano Djédjé. Cette déclaration confirme l'opposition frontale du parti à une nouvelle candidature d'Alassane Ouattara.
"Nous restons mobilisés, pacifiques, disciplinés et nombreux. Nous défendons la liberté par des moyens pacifiques, et opposerons la force du droit aux dérives de la force", conclut le président exécutif. Cette rhétorique de résistance légale vise à maintenir la pression politique tout en évitant l'escalade violente. Le PPA-CI "exhorte le pouvoir en place à cesser ces pratiques déshonorantes et à se conformer pleinement aux exigences de l'État de droit".