
Le Parti communiste français dénonce la "complicité française" dans la candidature de Ouattara © Crédit photo DR
Le Parti communiste français monte au créneau contre l'Élysée. Dans un communiqué cinglant publié le 1er août 2025, les communistes accusent Paris de "complicité active" dans la candidature d'Alassane Ouattara pour la présidentielle ivoirienne. Cette charge frontale vise directement la politique africaine d'Emmanuel Macron, jugée complaisante envers le chef d'État ivoirien de 83 ans.
"Son silence ne serait rien d'autre qu'une complicité active face aux dérives d'un pouvoir illégitime", dénonce le PCF dans sa déclaration. Les communistes pointent la responsabilité française dans ce qu'ils qualifient de "violation totale de la Constitution ivoirienne " par Ouattara, candidat pour un énième mandat présidentiel.
"Son silence ne serait rien d'autre qu'une complicité active face aux dérives d'un pouvoir illégitime", dénonce le PCF dans sa déclaration. Les communistes pointent la responsabilité française dans ce qu'ils qualifient de "violation totale de la Constitution ivoirienne " par Ouattara, candidat pour un énième mandat présidentiel.
CIVIPOL au cœur des accusations
Le PCF révèle l'implication directe de CIVIPOL, opérateur du ministère français des Affaires étrangères, dans les manipulations électorales présumées. Depuis mai 2024, cet organisme soutient officiellement le projet "État civil pour tous" en partenariat avec l'Office national ivoirien d'état civil (ONECI).
"Ce soutien technique et financier, destiné à garantir la transparence, est aujourd'hui détourné pour valider une entreprise de fraude massive", accusent les communistes. Cette collaboration franco-ivoirienne, initialement présentée comme un outil de démocratisation, servirait selon le PCF à faciliter les manipulations du fichier électoral en cours d'actualisation.
L'organisme français intervient également dans le cadre d'une "initiative européenne d'appui à la stratégie nationale de l'état civil", renforçant selon les communistes les moyens techniques mis à disposition du régime d'Abidjan pour ses manœuvres électorales.
"Ce soutien technique et financier, destiné à garantir la transparence, est aujourd'hui détourné pour valider une entreprise de fraude massive", accusent les communistes. Cette collaboration franco-ivoirienne, initialement présentée comme un outil de démocratisation, servirait selon le PCF à faciliter les manipulations du fichier électoral en cours d'actualisation.
L'organisme français intervient également dans le cadre d'une "initiative européenne d'appui à la stratégie nationale de l'état civil", renforçant selon les communistes les moyens techniques mis à disposition du régime d'Abidjan pour ses manœuvres électorales.
Répression dénoncées
Quatre figures de l'opposition ont été écartées de la compétition présidentielle, dont l'ancien président Laurent Gbagbo, chef du Parti des peuples africains - Côte d'Ivoire (PPA-CI). Cette exclusion massive constitue pour le PCF la preuve d'un "verrouillage politique" orchestré par le pouvoir en place.
"Le régime d'Abidjan a exclu de la compétition présidentielle quatre figures majeures de l'opposition", dénonce le communiqué du PCF. Cette stratégie vise à garantir une réélection sans concurrence véritable, reproduisant le schéma électoral de 2020 où plusieurs candidats avaient déjà été écartés.
Les communistes dénoncent également un "durcissement autoritaire et une répression systématique des voix dissidentes". Ce climat répressif s'accompagne selon eux de violations flagrantes des droits humains et des libertés fondamentales, dans l'indifférence des autorités françaises.
Face à cette situation, le PCF réclame une condamnation publique du gouvernement français. "Il demande au gouvernement français de condamner publiquement cette nouvelle forfaiture", précise le communiqué, exigeant que Paris "exige des autorités ivoiriennes qu'elles prennent des mesures immédiates pour restaurer les conditions d'un scrutin libre".
Les communistes rappellent qu'Ouattara "est arrivé au pouvoir en 2011 non par la volonté des urnes, mais grâce à une intervention militaire française". Cette référence aux 3000 morts de la crise postélectorale de 2010-2011 souligne les craintes d'une nouvelle explosion de violence.
Le PCF plaide pour "la refondation de relations nouvelles entre la France et la Côte d'Ivoire" basées sur "le respect de la souveraineté démocratique des peuples". Cette position s'inscrit dans la ligne du parti favorable à une révision complète des relations franco-africaines héritées de la colonisation.
"Le régime d'Abidjan a exclu de la compétition présidentielle quatre figures majeures de l'opposition", dénonce le communiqué du PCF. Cette stratégie vise à garantir une réélection sans concurrence véritable, reproduisant le schéma électoral de 2020 où plusieurs candidats avaient déjà été écartés.
Les communistes dénoncent également un "durcissement autoritaire et une répression systématique des voix dissidentes". Ce climat répressif s'accompagne selon eux de violations flagrantes des droits humains et des libertés fondamentales, dans l'indifférence des autorités françaises.
Face à cette situation, le PCF réclame une condamnation publique du gouvernement français. "Il demande au gouvernement français de condamner publiquement cette nouvelle forfaiture", précise le communiqué, exigeant que Paris "exige des autorités ivoiriennes qu'elles prennent des mesures immédiates pour restaurer les conditions d'un scrutin libre".
Les communistes rappellent qu'Ouattara "est arrivé au pouvoir en 2011 non par la volonté des urnes, mais grâce à une intervention militaire française". Cette référence aux 3000 morts de la crise postélectorale de 2010-2011 souligne les craintes d'une nouvelle explosion de violence.
Le PCF plaide pour "la refondation de relations nouvelles entre la France et la Côte d'Ivoire" basées sur "le respect de la souveraineté démocratique des peuples". Cette position s'inscrit dans la ligne du parti favorable à une révision complète des relations franco-africaines héritées de la colonisation.