Accident mortel Molare - Deux jours après l'accident tragique qui a coûté la vie à Madame Tolah Élise, femme enceinte, percutée par l'artiste Soumahoro Maury Féré dit Molare, la polémique enfle. Le mouvement politique FIER sort du silence et interpelle directement le procureur de la République sur l'absence de poursuites judiciaires dans cette affaire.
L'accident s'est produit le mercredi 2 juillet vers 16h, lorsque le véhicule de l'artiste a percuté la victime sur le trottoir avant de finir sa course contre un muret. Selon le ministère des Transports, le conducteur aurait "perdu le contrôle de son véhicule". Une version qui ne satisfait pas le mouvement de Jean Bonin Kouadio.
L'accident s'est produit le mercredi 2 juillet vers 16h, lorsque le véhicule de l'artiste a percuté la victime sur le trottoir avant de finir sa course contre un muret. Selon le ministère des Transports, le conducteur aurait "perdu le contrôle de son véhicule". Une version qui ne satisfait pas le mouvement de Jean Bonin Kouadio.
"Une justice à deux vitesses ?"
"À ce jour, à notre connaissance, aucune garde à vue, aucune audition judiciaire, ni aucun communiqué officiel du Parquet n'a été rendu public", dénonce FIER dans son communiqué publié ce jeudi. Le mouvement citoyen pointe du doigt un traitement de faveur supposé dont bénéficierait l'artiste populaire.
Jean Bonin Kouadio, président de FIER, rappelle l'article 392 du Code pénal ivoirien qui prévoit "un emprisonnement de trois mois à trois ans et une amende de 100.000 à 1.000.000 de francs" pour homicide involontaire. "La célébrité ou le statut social ne doivent en aucun cas constituer une immunité de fait", martèle-t-il.
Jean Bonin Kouadio, président de FIER, rappelle l'article 392 du Code pénal ivoirien qui prévoit "un emprisonnement de trois mois à trois ans et une amende de 100.000 à 1.000.000 de francs" pour homicide involontaire. "La célébrité ou le statut social ne doivent en aucun cas constituer une immunité de fait", martèle-t-il.
Des exigences précises au procureur
FIER ne se contente pas de dénoncer. Le mouvement formule des exigences précises au procureur de la République. Il réclame l'ouverture *sans délai" d'une enquête judiciaire et envisage même "la mise en détention préventive du conducteur dès que son état de santé le permet".
**"Nous attendons patiemment les conclusions de cette enquête", précise le communiqué, tout en saluant la réactivité du ministre des Transports qui a annoncé une enquête administrative. Mais pour FIER, cela ne suffit pas : **"En Côte d'Ivoire, toute vie compte, et toute injustice doit être réparée", conclut Jean Bonin Kouadio, réclamant transparence et égalité devant la loi dans cette affaire sensible.
**"Nous attendons patiemment les conclusions de cette enquête", précise le communiqué, tout en saluant la réactivité du ministre des Transports qui a annoncé une enquête administrative. Mais pour FIER, cela ne suffit pas : **"En Côte d'Ivoire, toute vie compte, et toute injustice doit être réparée", conclut Jean Bonin Kouadio, réclamant transparence et égalité devant la loi dans cette affaire sensible.