Adama Bictogo confirme la candidature de Ouattara à France 24 © Crédit photo DR
Dans son entretien à France 24, Adama Bictogo a confirmé la candidature d'Alassane Ouattara pour octobre 2025. Le président de l'Assemblée nationale affirme sans détour qu'Alassane Ouattara "sera bel et bien candidat en octobre 2025", malgré l'absence de confirmation officielle du chef de l'État. Cette déclaration intervient alors que le RHDP a désigné Ouattara candidat le 21 juin dernier.
"Il n'y a pas de doute", martèle Adama Bictogo face aux journalistes de France 24. Le poids lourd du parti au pouvoir invoque la transformation économique réalisée depuis 2010 pour justifier cette candidature. "Je peux vous assurer que Monsieur Alassane Ouattara sera donc candidat, bel et bien candidat en octobre 2025", insiste-t-il, balayant les interrogations sur un possible retrait.
"Il n'y a pas de doute", martèle Adama Bictogo face aux journalistes de France 24. Le poids lourd du parti au pouvoir invoque la transformation économique réalisée depuis 2010 pour justifier cette candidature. "Je peux vous assurer que Monsieur Alassane Ouattara sera donc candidat, bel et bien candidat en octobre 2025", insiste-t-il, balayant les interrogations sur un possible retrait.
Un homme de mission prêt à répondre
Interrogé sur sa propre candidature potentielle, Adama Bictogo adopte une posture de loyauté absolue. "J'ai toujours été un homme de mission", déclare-t-il dans son entretien à France 24. Cette formule résume parfaitement sa trajectoire politique : maire de Yopougon, un fief historique de l'opposition, puis président de l'Assemblée nationale élu à 99%.
"Si le contexte et l'enjeu fondent que le choix du président doit être ma personne, je répondrai à son appel", précise Bictogo. Cette déclaration ouvre la voie à une candidature de substitution si Ouattara venait à se désister. Le dirigeant du RHDP évoque ses 32 années de militantisme et sa fidélité indéfectible au président sortant.
"Si le contexte et l'enjeu fondent que le choix du président doit être ma personne, je répondrai à son appel", précise Bictogo. Cette déclaration ouvre la voie à une candidature de substitution si Ouattara venait à se désister. Le dirigeant du RHDP évoque ses 32 années de militantisme et sa fidélité indéfectible au président sortant.
L'exclusion de Tidjane Thiam justifiée par la loi
L'entretien à France 24 aborde frontalement l'exclusion controversée de Tidjane Thiam. Adama Bictogo invoque la loi de 1961 sur la nationalité pour écarter toute manipulation politique. "Ni le président Alassane Ouattara ni le gouvernement, ni le pouvoir en place n'est à la base de l'impossibilité de Tidjane Thiam à s'inscrire sur la liste électorale", affirme-t-il.
Cette justification juridique ne convainc pas les opposants qui dénoncent une exclusion ciblée. Bictogo maintient sa position : "La perception est une chose, la loi est une autre". Il rappelle que cette loi date de l'époque d'Houphouët-Boigny, dont Thiam est le petit-fils, pour renforcer l'argument de l'impartialité.
Le président de l'Assemblée minimise les tensions préélectorales dans son entretien à France 24. "Je ne vois pas de tension en Côte d'Ivoire, je ne vois pas de grande préoccupation", déclare-t-il. Cette analyse contraste avec les inquiétudes exprimées par la communauté internationale sur l'inclusivité du scrutin.
La date limite de dépôt des candidatures, fixée au 26 août, laisse encore quelques semaines à Ouattara pour officialiser sa candidature. Bictogo estime que "quelques jours" peuvent s'étendre jusqu'au 20 août, minimisant l'urgence de l'annonce présidentielle.
Cette justification juridique ne convainc pas les opposants qui dénoncent une exclusion ciblée. Bictogo maintient sa position : "La perception est une chose, la loi est une autre". Il rappelle que cette loi date de l'époque d'Houphouët-Boigny, dont Thiam est le petit-fils, pour renforcer l'argument de l'impartialité.
Le président de l'Assemblée minimise les tensions préélectorales dans son entretien à France 24. "Je ne vois pas de tension en Côte d'Ivoire, je ne vois pas de grande préoccupation", déclare-t-il. Cette analyse contraste avec les inquiétudes exprimées par la communauté internationale sur l'inclusivité du scrutin.
La date limite de dépôt des candidatures, fixée au 26 août, laisse encore quelques semaines à Ouattara pour officialiser sa candidature. Bictogo estime que "quelques jours" peuvent s'étendre jusqu'au 20 août, minimisant l'urgence de l'annonce présidentielle.
La restitution du tambour-parleur
L'entretien à France 24 évoque également la restitution du tambour-parleur, votée à l'unanimité par l'Assemblée nationale française. Adama Bictogo y voit le signe d'un "nouvel ordre géopolitique" et espère que ce geste inaugure "le début d'une restitution organisée" de l'ensemble des biens culturels ivoiriens.
"Il s'agit d'épouser le nouvel esprit qui habite donc l'ensemble de la génération des deux peuples", explique-t-il. Cette déclaration s'inscrit dans la volonté de revisiter les relations franco-ivoiriennes tout en préservant "l'excellence" des rapports bilatéraux.
L'entretien à France 24 révèle la stratégie du RHDP face aux critiques d'exclusion. Bictogo distingue "la qualité de l'élection" du nombre de candidats, privilégiant "le taux de participation" et "la transparence" des résultats. Cette approche vise à légitimer un scrutin déjà contesté par l'opposition.
Le dirigeant du RHDP mise sur la stabilité et la continuité économique pour justifier un troisième mandat d'Ouattara. "Sans développement, il n'y a pas de paix, mais sans paix, il n'y a pas de développement", résume-t-il. Cette philosophie guide la campagne à venir, axée sur les réalisations des quinze dernières années.
"Il s'agit d'épouser le nouvel esprit qui habite donc l'ensemble de la génération des deux peuples", explique-t-il. Cette déclaration s'inscrit dans la volonté de revisiter les relations franco-ivoiriennes tout en préservant "l'excellence" des rapports bilatéraux.
L'entretien à France 24 révèle la stratégie du RHDP face aux critiques d'exclusion. Bictogo distingue "la qualité de l'élection" du nombre de candidats, privilégiant "le taux de participation" et "la transparence" des résultats. Cette approche vise à légitimer un scrutin déjà contesté par l'opposition.
Le dirigeant du RHDP mise sur la stabilité et la continuité économique pour justifier un troisième mandat d'Ouattara. "Sans développement, il n'y a pas de paix, mais sans paix, il n'y a pas de développement", résume-t-il. Cette philosophie guide la campagne à venir, axée sur les réalisations des quinze dernières années.