
Affi N'Guessan dénonce la candidature de Ouattara devant le Forum des Sages CEDEAO © Crédit photo DR
Pascal Affi N'Guessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), a dressé mercredi 9 juillet un tableau alarmant devant le Forum des Sages de l'Afrique de l'Ouest, réuni au Sofitel Hôtel Ivoire de Cocody-Abidjan. "Pour la paix en Côte d'Ivoire, le président Alassane Ouattara ne doit pas être candidat", a-t-il déclaré face à la délégation conduite par Boni Yayi, ancien président du Bénin.
Cette rencontre visait à "prendre le pouls de la situation sociopolitique en Côte d'Ivoire à moins de quatre mois de l'élection présidentielle", selon Boni Yayi. Accompagné de Goodluck Jonathan (ex-président du Nigeria) et Mohamed Ibn Chambas (ancien représentant spécial ONU), le Forum des Sages cherche à comprendre les défis du processus électoral. "Le Forum est reconnu pour sa quête de la paix, de la démocratie et du dialogue", a rappelé l'ancien dirigeant béninois.
Cette rencontre visait à "prendre le pouls de la situation sociopolitique en Côte d'Ivoire à moins de quatre mois de l'élection présidentielle", selon Boni Yayi. Accompagné de Goodluck Jonathan (ex-président du Nigeria) et Mohamed Ibn Chambas (ancien représentant spécial ONU), le Forum des Sages cherche à comprendre les défis du processus électoral. "Le Forum est reconnu pour sa quête de la paix, de la démocratie et du dialogue", a rappelé l'ancien dirigeant béninois.
Commission électorale au cœur des tensions
Affi N'Guessan pointe du doigt la crédibilité de la Commission électorale indépendante (CEI), dont les règles actuelles sont jugées "inacceptables et nécessitent une réforme en profondeur". L'ancien Premier ministre rappelle que "en 2010, tout est parti de la CEI (qui) est au cœur de la crise de 2010-2011". Cette institution reste un point de friction entre pouvoir et opposition depuis les violences post-électorales qui ont fait plus de 3 000 morts.
Le chef du FPI dénonce également le retrait de la liste électorale de plusieurs figures politiques de premier plan : Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam (président du PDCI), Guillaume Soro et Charles Blé Goudé. Ces exclusions alimentent les accusations de processus électoral non inclusif et risquent d'attiser les tensions dans un pays encore marqué par les traumatismes passés.
Le chef du FPI dénonce également le retrait de la liste électorale de plusieurs figures politiques de premier plan : Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam (président du PDCI), Guillaume Soro et Charles Blé Goudé. Ces exclusions alimentent les accusations de processus électoral non inclusif et risquent d'attiser les tensions dans un pays encore marqué par les traumatismes passés.
Débat autour du 4e mandat
La question du "quatrième mandat du président Alassane Ouattara" divise profondément la classe politique ivoirienne. La Constitution autorise deux quinquennats, mais le référendum constitutionnel de 2016 a permis au Conseil constitutionnel de valider la candidature d'Ouattara en 2020, considérant que la révision "mettait le compteur à zéro". Cette interprétation reste contestée par l'opposition qui y voit "une violation de la loi fondamentale".
Affi N'Guessan estime cette candidature "incompatible avec un climat de paix" et appelle à un "véritable dialogue politique afin de rassurer l'opinion nationale et internationale". Le président du FPI formule le vœu que "le leadership des membres du Forum des Sages contribue à accompagner la Côte d'Ivoire vers des élections apaisées, crédibles et porteuses d'espoir pour tous les Ivoiriens".
Affi N'Guessan estime cette candidature "incompatible avec un climat de paix" et appelle à un "véritable dialogue politique afin de rassurer l'opinion nationale et internationale". Le président du FPI formule le vœu que "le leadership des membres du Forum des Sages contribue à accompagner la Côte d'Ivoire vers des élections apaisées, crédibles et porteuses d'espoir pour tous les Ivoiriens".
Médiation ouest-africaine sollicitée
Le Forum des Sages, institué par les chefs d'État de la CEDEAO, intervient dans sa mission de "consolidation de la démocratie, de la stabilité et de la paix dans la sous-région". Cette médiation préventive s'avère indispensable face aux blocages persistants. L'opposition réitère ses appels à des élections "démocratiques, transparentes et inclusives" pour éviter une répétition des crises passées.
La présence de ces personnalités respectées témoigne de l'inquiétude régionale face aux risques de déstabilisation. Leur intervention diplomatique vise à créer les conditions d'un dialogue constructif entre les différents acteurs politiques ivoiriens avant l'échéance électorale d'octobre 2025.
La présence de ces personnalités respectées témoigne de l'inquiétude régionale face aux risques de déstabilisation. Leur intervention diplomatique vise à créer les conditions d'un dialogue constructif entre les différents acteurs politiques ivoiriens avant l'échéance électorale d'octobre 2025.