
Présidentielle 2025 : Vincent Toh Bi interpelle la CEI, "où est le calendrier électoral ?" © Crédit photo DR
Vincent Toh Bi Irié, candidat à la présidentielle 2025, dénonce l'absence de calendrier électoral officiel en Côte d'Ivoire. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, le candidat déclaré à la présidentielle 2025 interpelle directement la Commission électorale indépendante (CEI). Sa question est directe : "Où est le calendrier électoral ?"
Le ton est donné dès les premières lignes. "Quel est ce processus électoral en Côte d'Ivoire, qui est mené sans calendrier électoral public officiel, sans chronogramme, sans feuille de route ?", s'interroge l'ancien haut fonctionnaire. Une sortie qui intervient à moins de quatre mois du scrutin présidentiel prévu en octobre 2025.
Cette interpellation publique révèle les tensions autour de l'organisation des élections. Les candidats potentiels réclament plus de transparence dans la conduite du processus électoral. Vincent Toh Bi Irié s'appuie sur des exemples internationaux pour étayer sa demande.
Le ton est donné dès les premières lignes. "Quel est ce processus électoral en Côte d'Ivoire, qui est mené sans calendrier électoral public officiel, sans chronogramme, sans feuille de route ?", s'interroge l'ancien haut fonctionnaire. Une sortie qui intervient à moins de quatre mois du scrutin présidentiel prévu en octobre 2025.
Cette interpellation publique révèle les tensions autour de l'organisation des élections. Les candidats potentiels réclament plus de transparence dans la conduite du processus électoral. Vincent Toh Bi Irié s'appuie sur des exemples internationaux pour étayer sa demande.
Des exemples internationaux
L'ancien préfet d'Abidjan cite le cas du Malawi pour illustrer ses propos. "Pour une élection prévue en septembre 2025, le calendrier électoral extrêmement détaillé, en 94 pages, est connu depuis le mois de juin 2023, soit 27 mois avant", précise-t-il dans son message.
Cette comparaison vise à démontrer le retard ivoirien en matière de planification électorale. Selon Vincent Toh Bi Irié, "les bonnes pratiques et les normes régionales, africaines et universelles requièrent une publication officielle du calendrier électoral au minimum 18 mois avant la tenue du scrutin".
Le candidat se propose même de partager "une dizaine d'exemples de calendriers électoraux de différents pays d'Afrique" avec les internautes. "Nous avons aussi une vocation de formation et d'éclairage", conclut-il, adoptant une posture pédagogique face à ce qu'il considère comme une défaillance institutionnelle.
Cette comparaison vise à démontrer le retard ivoirien en matière de planification électorale. Selon Vincent Toh Bi Irié, "les bonnes pratiques et les normes régionales, africaines et universelles requièrent une publication officielle du calendrier électoral au minimum 18 mois avant la tenue du scrutin".
Le candidat se propose même de partager "une dizaine d'exemples de calendriers électoraux de différents pays d'Afrique" avec les internautes. "Nous avons aussi une vocation de formation et d'éclairage", conclut-il, adoptant une posture pédagogique face à ce qu'il considère comme une défaillance institutionnelle.
Critique du débat public
Vincent Toh Bi Irié élargit sa critique au niveau du débat public ivoirien. "Personne ne respecte plus le savoir en Côte d'Ivoire, tout le monde parle de tout, tout le monde connaît tout", déplore-t-il. Une charge directe contre ce qu'il perçoit comme une dégradation du niveau des échanges politiques.
L'ancien préfet s'en prend particulièrement aux "journalistes et cyber activistes, diplômés en injures et en falsifications de l'évidence". Il dénonce ceux qui "ont volontairement éteint leur intelligence contre des billets de banque ou des promesses de postes". Des accusations graves qui visent l'écosystème médiatique et numérique ivoirien.
Cette sortie traduit la frustration d'un candidat qui peine à faire entendre sa voix dans le débat présidentiel. Vincent Toh Bi Irié revendique une approche plus technique et professionnelle des questions électorales, face à ce qu'il considère comme de l'amateurisme.
L'ancien préfet s'en prend particulièrement aux "journalistes et cyber activistes, diplômés en injures et en falsifications de l'évidence". Il dénonce ceux qui "ont volontairement éteint leur intelligence contre des billets de banque ou des promesses de postes". Des accusations graves qui visent l'écosystème médiatique et numérique ivoirien.
Cette sortie traduit la frustration d'un candidat qui peine à faire entendre sa voix dans le débat présidentiel. Vincent Toh Bi Irié revendique une approche plus technique et professionnelle des questions électorales, face à ce qu'il considère comme de l'amateurisme.
Appel au professionnalisme de la CEI
Le candidat termine son message par un appel direct à la Commission électorale indépendante. "Je demande à la CEI d'observer, par respect pour les Ivoiriens, un minimum de professionnalisme et de transparence dans la conduite de ce processus électoral", écrit-il.
Cette interpellation publique place la CEI sous pression. L'institution dirigée par Ibrahime Coulibaly-Kuibiert devra répondre à ces interrogations légitimes sur la planification électorale. Les candidats attendent plus de visibilité sur les étapes du processus électoral.
Vincent Toh Bi Irié dénonce une gestion "à coups de communiqués ou de réunions prestement convoquées". Il plaide pour une approche plus structurée et prévisible du calendrier électoral. "On navigue à vau-l'eau ici chez nous en Côte d'Ivoire et au gré de l'arbitre", conclut-il, résumant sa vision critique du processus en cours.
Cette interpellation publique place la CEI sous pression. L'institution dirigée par Ibrahime Coulibaly-Kuibiert devra répondre à ces interrogations légitimes sur la planification électorale. Les candidats attendent plus de visibilité sur les étapes du processus électoral.
Vincent Toh Bi Irié dénonce une gestion "à coups de communiqués ou de réunions prestement convoquées". Il plaide pour une approche plus structurée et prévisible du calendrier électoral. "On navigue à vau-l'eau ici chez nous en Côte d'Ivoire et au gré de l'arbitre", conclut-il, résumant sa vision critique du processus en cours.