Le compte à rebours est lancé. Dans six jours, le Maroc donnera le coup d'envoi de la 35e édition de la Coupe d'Afrique des Nations. Neuf stades sont prêts à accueillir la plus grande fête du football africain. Une compétition qui charrie 68 ans d'émotions, de surprises et de gloire partagée.
Depuis le premier sacre de l'Égypte en 1957, la CAN 2025 s'inscrit dans une histoire où chaque victoire porte en elle une part d'identité nationale. Car au-delà du simple tournoi sportif, ce rendez-vous continental raconte les transformations d'une Afrique en mouvement. Des indépendances aux réconciliations nationales, le ballon rond a accompagné les mutations du continent.
Depuis le premier sacre de l'Égypte en 1957, la CAN 2025 s'inscrit dans une histoire où chaque victoire porte en elle une part d'identité nationale. Car au-delà du simple tournoi sportif, ce rendez-vous continental raconte les transformations d'une Afrique en mouvement. Des indépendances aux réconciliations nationales, le ballon rond a accompagné les mutations du continent.
L'Égypte et le Cameroun, rois de la compétition
Avec sept titres au compteur, l'Égypte reste la référence absolue. Les Pharaons ont notamment réalisé l'exploit rare de trois sacres consécutifs entre 2006 et 2010. Une domination bâtie sur l'excellence tactique et une profondeur d'effectif jamais égalée.
Derrière, le Cameroun affiche cinq trophées. Les Lions Indomptables ont marqué la compétition par leur régularité depuis leur premier titre en 1984. Le Ghana complète le podium avec quatre couronnes, dont deux dans les années 1960 sous l'impulsion du président Kwame Nkrumah, qui faisait du football un instrument politique.
Le Nigeria et la Côte d'Ivoire totalisent chacun trois victoires. Les Éléphants ont décroché leur dernier trophée en 2023 à Abidjan, au terme d'un parcours improbable qui a enflammé tout un pays.
Certaines victoires dépassent le cadre sportif. En 1996, l'Afrique du Sud remporte la CAN deux ans seulement après la fin de l'apartheid. Nelson Mandela sur la pelouse, le football devient alors un outil de réconciliation nationale.
Le sacre de la Zambie en 2012 bouleverse également. Les Chipolopolo s'imposent à Libreville, près du lieu où s'était écrasé l'avion transportant toute l'équipe nationale en 1993. Une victoire qui referme une blessure profonde.
Plus récemment, le Sénégal a enfin brisé son plafond de verre en 2022 après plusieurs finales perdues. Le parcours des Lions de la Téranga illustre cette capacité de la CAN à récompenser la persévérance.
Derrière, le Cameroun affiche cinq trophées. Les Lions Indomptables ont marqué la compétition par leur régularité depuis leur premier titre en 1984. Le Ghana complète le podium avec quatre couronnes, dont deux dans les années 1960 sous l'impulsion du président Kwame Nkrumah, qui faisait du football un instrument politique.
Le Nigeria et la Côte d'Ivoire totalisent chacun trois victoires. Les Éléphants ont décroché leur dernier trophée en 2023 à Abidjan, au terme d'un parcours improbable qui a enflammé tout un pays.
Certaines victoires dépassent le cadre sportif. En 1996, l'Afrique du Sud remporte la CAN deux ans seulement après la fin de l'apartheid. Nelson Mandela sur la pelouse, le football devient alors un outil de réconciliation nationale.
Le sacre de la Zambie en 2012 bouleverse également. Les Chipolopolo s'imposent à Libreville, près du lieu où s'était écrasé l'avion transportant toute l'équipe nationale en 1993. Une victoire qui referme une blessure profonde.
Plus récemment, le Sénégal a enfin brisé son plafond de verre en 2022 après plusieurs finales perdues. Le parcours des Lions de la Téranga illustre cette capacité de la CAN à récompenser la persévérance.
Le Maroc sous pression pour 2025
Les Lions de l'Atlas abordent cette CAN 2025 avec des ambitions élevées. Leur dernier titre remonte à 1976, soit près de 50 ans. Jouer à domicile représente un avantage considérable, mais aussi une pression immense face à un public qui attend beaucoup.
L'Égypte visera un huitième sacre pour conforter sa domination historique. Le Sénégal tentera de confirmer son nouveau statut de champion en titre. Quant à la Côte d'Ivoire, elle arrive auréolée de son triomphe dramatique de 2023.
La diversité du palmarès témoigne de l'équilibre continental. Aux côtés des géants, on retrouve des champions plus inattendus : le Soudan (1970), le Congo-Brazzaville (1972), l'Éthiopie (1962) ou encore la Tunisie (2004).
L'Algérie compte deux titres, dont celui de 2019 porté par Riyad Mahrez. Chaque région du continent a ainsi connu son heure de gloire, faisant de la CAN un tournoi ouvert où rien n'est jamais écrit d'avance.
Dans six jours, une nouvelle page s'ouvrira. Le Maroc rêve d'y inscrire son nom pour la deuxième fois. Mais comme l'histoire l'a montré à maintes reprises, la CAN reste le royaume de l'imprévisible.
L'Égypte visera un huitième sacre pour conforter sa domination historique. Le Sénégal tentera de confirmer son nouveau statut de champion en titre. Quant à la Côte d'Ivoire, elle arrive auréolée de son triomphe dramatique de 2023.
La diversité du palmarès témoigne de l'équilibre continental. Aux côtés des géants, on retrouve des champions plus inattendus : le Soudan (1970), le Congo-Brazzaville (1972), l'Éthiopie (1962) ou encore la Tunisie (2004).
L'Algérie compte deux titres, dont celui de 2019 porté par Riyad Mahrez. Chaque région du continent a ainsi connu son heure de gloire, faisant de la CAN un tournoi ouvert où rien n'est jamais écrit d'avance.
Dans six jours, une nouvelle page s'ouvrira. Le Maroc rêve d'y inscrire son nom pour la deuxième fois. Mais comme l'histoire l'a montré à maintes reprises, la CAN reste le royaume de l'imprévisible.






