COALISANTE - Les hôpitaux de Côte d'Ivoire en grève dès ce 1er juillet 2025 après le dépôt d'un préavis ce lundi 16 juin. La Coalition des syndicats de la santé paralyse tous les établissements hospitaliers publics du territoire national pendant quatre jours consécutifs. Cette action d'envergure touche l'intégralité du système de soins ivoirien, des centres de santé ruraux aux CHU d'Abidjan et de Bouaké.
L'Assemblée Générale extraordinaire tenue samedi 14 juin a entériné cette décision radicale face à l'inaction gouvernementale. Les Secrétaires Généraux des différents Bureaux Exécutifs Nationaux ont unanimement validé ce mouvement social historique. Le préavis officiel précise que cette grève sera "reconduite tacitement si aucune satisfaction de nos revendications n'est obtenue".
L'Assemblée Générale extraordinaire tenue samedi 14 juin a entériné cette décision radicale face à l'inaction gouvernementale. Les Secrétaires Généraux des différents Bureaux Exécutifs Nationaux ont unanimement validé ce mouvement social historique. Le préavis officiel précise que cette grève sera "reconduite tacitement si aucune satisfaction de nos revendications n'est obtenue".
Système hospitalier à l'arrêt complet
L'arrêt de travail s'étend du mardi 1er juillet au vendredi 4 juillet 2025 dans tous les hôpitaux publics sans exception. Cette mobilisation concerne les médecins, infirmiers, sages-femmes, techniciens de laboratoire et personnel administratif hospitalier. Seuls les services d'urgence vitale maintiendront un service minimum selon la réglementation en vigueur.
Les consultations externes, les interventions chirurgicales programmées et les examens médicaux sont reportés durant cette période. Les patients hospitalisés bénéficient uniquement des soins indispensables assurés par les équipes de permanence. Cette situation exceptionnelle risque d'engendrer des perturbations importantes dans la prise en charge médicale nationale.
Les consultations externes, les interventions chirurgicales programmées et les examens médicaux sont reportés durant cette période. Les patients hospitalisés bénéficient uniquement des soins indispensables assurés par les équipes de permanence. Cette situation exceptionnelle risque d'engendrer des perturbations importantes dans la prise en charge médicale nationale.
Revendications financières persistantes
Le conflit porte principalement sur "la motivation financière des agents de santé à travers les primes et indemnités" restée "une légitime attente, toujours insatisfaite". Les personnels hospitaliers attendent le versement d'arriérés cumulés depuis 2023 selon les termes de la réforme hospitalière. Cette situation génère des difficultés économiques importantes pour des milliers de familles d'agents de santé.
La coalition dénonce spécifiquement "la non rémunération depuis 2023 des gardes astreintes" effectuées par le personnel. Ces services supplémentaires obligatoires ne font l'objet d'aucune compensation financière malgré les textes réglementaires existants. Les agents accusent l'administration de violer délibérément leurs droits statutaires.
La coalition dénonce spécifiquement "la non rémunération depuis 2023 des gardes astreintes" effectuées par le personnel. Ces services supplémentaires obligatoires ne font l'objet d'aucune compensation financière malgré les textes réglementaires existants. Les agents accusent l'administration de violer délibérément leurs droits statutaires.
Promesses gouvernementales non respectées
Le préavis rappelle les engagements pris lors de "la rencontre du 16 novembre 2021 avec monsieur le Premier Ministre". Les autorités avaient alors "rassuré quant à la signature en décrets des textes proposés et consolidés lors des ateliers sur la loi portant réforme hospitalière". Ces assurances officielles n'ont jamais été concrétisées malgré les relances syndicales répétées.
La COALISANTE souligne que les décrets d'application ont été signés le "01 décembre 2021" mais restent inappliqués. Cette situation illustre le décalage entre les annonces politiques et leur mise en œuvre effective sur le terrain. Les syndicats interprètent cette inaction comme un mépris envers les personnels de santé publique.
Les saisines du Premier ministre des "26 mai 2025, 19 décembre 2025 et 04 avril" concernant l'indemnité de sujétion "sont restées sans suite". Cette absence de réponse institutionnelle justifie selon les syndicats le recours à la grève comme ultime moyen de pression.
La COALISANTE souligne que les décrets d'application ont été signés le "01 décembre 2021" mais restent inappliqués. Cette situation illustre le décalage entre les annonces politiques et leur mise en œuvre effective sur le terrain. Les syndicats interprètent cette inaction comme un mépris envers les personnels de santé publique.
Les saisines du Premier ministre des "26 mai 2025, 19 décembre 2025 et 04 avril" concernant l'indemnité de sujétion "sont restées sans suite". Cette absence de réponse institutionnelle justifie selon les syndicats le recours à la grève comme ultime moyen de pression.