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Clash Jean Bonin et Johnny Patcheko : les révélations choc

Mardi 24 Juin 2025

L'ancien cadre du FPI, Jean Bonin, dément les accusations de favoritisme et révèle une demande d'argent de Johnny Patcheko depuis la Finlande pour son père malade.


Jean Bonin brise enfin le silence. Visé par une vidéo de Johnny Patcheko l'accusant d'avoir bénéficié de faveurs sous le régime Gbagbo, l'ancien directeur départemental de campagne sort de sa réserve habituelle. Dans un long droit de réponse publié sur les réseaux sociaux, il qualifie ces accusations de "mensonges grossiers" et révèle des détails embarrassants sur son accusateur.

"En dix ans de pouvoir FPI, je n'ai jamais, je dis bien jamais, reçu le moindre centime de la part du FPI", martèle Jean Bonin. Il défie quiconque de prouver le contraire, citant Laurent Gbagbo et Issa Malick Coulibaly comme témoins de sa probité. "Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait par conviction et avec mes propres moyens", affirme-t-il.

Un parcours professionnel revendiqué

Jean Bonin détaille son cursus pour couper court aux suspicions. Recruté en 1999 par Ernst & Young Paris "dans le cadre d'un appel international à candidatures", il gravit les échelons à l'ANARE jusqu'au poste de Directeur Général Adjoint. "À cette époque, je n'étais même pas encore militant du FPI", précise-t-il, invalidant toute théorie du clientélisme politique.

Cette riposte intervient après des semaines de silence face aux attaques répétées du "politico-comédien en perte de buzz", comme il surnomme désormais Johnny Patcheko. L'ancien cadre assumait jusqu'ici sa ligne de conduite : "Les clashs puérils sur les réseaux sociaux, c'est bon pour ceux qui n'ont ni repères, ni éducation, ni activité professionnelle stable."

La révélation qui embarrasse

L'ancien directeur de campagne sort alors son arme fatale : un épisode méconnu impliquant Johnny Patcheko. "Tu m'as bel et bien appelé depuis la Finlande pour me demander de l'argent, prétextant que ton père était gravement malade", révèle Jean Bonin. Une demande qui l'avait "surpris" car ils n'avaient "aucune relation personnelle, aucune proximité".

Les détails de cette conversation téléphonique dessinent un tableau peu flatteur. Selon Jean Bonin, Johnny Patcheko voulait recevoir l'argent en Europe plutôt qu'en Côte d'Ivoire, "pour éviter que ton père ne sache que c'était moi qui l'aidais". Une explication qui avait éveillé les soupçons : "J'ai tout de suite compris que tu cherchais à détourner l'aide à ton profit."

Jean Bonin conclut par un conseil direct : "Trouve-toi une activité digne, un travail honnête, un projet utile à la société." Il dénonce un mode de vie basé sur "les injures, les montages douteux, les clashs et la mendicité", estimant que ce n'est "ni un métier, ni un destin".

Cette sortie marque un tournant dans les relations entre les deux hommes. Jean Bonin, réputé pour sa discrétion, franchit le pas de la polémique publique pour défendre son honneur. Il termine par une pique acerbe : "Épargne-nous ta haine de ceux qui avancent dans la vie à la sueur de leur front et non grâce à des bouffonneries virtuelles."

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