Code électoral ivoirien : les règles du parrainage présidentiel 2025 précisées, © Crédit photo DR
Le conseil des ministres ivoirien a adopté ce mercredi 7 mai 2025 une ordonnance modifiant l'article 51 du Code électoral ivoirien. Cette disposition régit le système de parrainage des candidats à l'élection présidentielle. Le texte précise désormais explicitement que l'électorat local concerné par le parrainage est celui des trente-et-une régions et des deux Districts autonomes historiques - Abidjan et Yamoussoukro.
Cette clarification intervient après la création de douze nouveaux Districts autonomes par le décret n° 2021-276 du 9 juin 2021, portant leur nombre total de deux à quatorze. Sans cette modification, le nombre de circonscriptions administratives où les parrainages auraient été exigés aurait considérablement augmenté, complexifiant le processus électoral.
Cette clarification intervient après la création de douze nouveaux Districts autonomes par le décret n° 2021-276 du 9 juin 2021, portant leur nombre total de deux à quatorze. Sans cette modification, le nombre de circonscriptions administratives où les parrainages auraient été exigés aurait considérablement augmenté, complexifiant le processus électoral.
La précision d'un mécanisme électoral stratégique
L'article 51 du Code électoral impose à chaque candidat à la présidence de la République de recueillir le parrainage d'au moins 1% de l'électorat local, dans au minimum 50% des Districts autonomes et régions du pays. La modification adoptée en conseil des ministres vient stabiliser le cadre géographique de référence pour ce dispositif.
Sur proposition de la Commission Électorale Indépendante (CEI), le gouvernement a choisi de maintenir le périmètre de parrainage aux 33 circonscriptions historiques (31 régions + 2 Districts autonomes), évitant ainsi un élargissement automatique aux 12 nouveaux Districts autonomes créés en 2021.
Sur proposition de la Commission Électorale Indépendante (CEI), le gouvernement a choisi de maintenir le périmètre de parrainage aux 33 circonscriptions historiques (31 régions + 2 Districts autonomes), évitant ainsi un élargissement automatique aux 12 nouveaux Districts autonomes créés en 2021.
Un équilibre entre représentativité et accessibilité
Cette décision reflète la volonté de préserver l'équilibre initial du système de parrainage. Si le texte n'avait pas été modifié, les candidats à la présidentielle auraient dû obtenir des parrainages dans 23 circonscriptions au lieu de 17 actuellement (soit 50% de 45 circonscriptions au lieu de 33).
« Cette ordonnance vise à éviter une augmentation du nombre de circonscriptions administratives où les parrainages seraient requis », précise le communiqué du conseil des ministres. La mesure s'inscrit dans une logique de stabilité des règles électorales à l'approche des futures échéances.
Le système de parrainage, introduit dans le Code électoral ivoirien, constitue un filtre destiné à garantir que les candidats à la magistrature suprême disposent d'un ancrage territorial significatif. La modification adoptée ce mercredi ne change pas le seuil de 1% des électeurs par circonscription, mais délimite avec précision le périmètre géographique concerné.
Le projet de loi de ratification de cette ordonnance sera prochainement soumis au Parlement pour examen et adoption définitive, conformément à la procédure constitutionnelle.
« Cette ordonnance vise à éviter une augmentation du nombre de circonscriptions administratives où les parrainages seraient requis », précise le communiqué du conseil des ministres. La mesure s'inscrit dans une logique de stabilité des règles électorales à l'approche des futures échéances.
Le système de parrainage, introduit dans le Code électoral ivoirien, constitue un filtre destiné à garantir que les candidats à la magistrature suprême disposent d'un ancrage territorial significatif. La modification adoptée ce mercredi ne change pas le seuil de 1% des électeurs par circonscription, mais délimite avec précision le périmètre géographique concerné.
Le projet de loi de ratification de cette ordonnance sera prochainement soumis au Parlement pour examen et adoption définitive, conformément à la procédure constitutionnelle.