Complot déjoué au Mali, un général et un officier français arrêtés © Crédit photo DR
Le Mali a officiellement confirmé le jeudi 14 août 2025 lors du journal de l'ORTM l'arrestation d'un groupe de militaires et civils accusés de complot. Selon le communiqué gouvernemental, l'opération menée le 1er août par les services spécialisés a permis de "mettre en échec" un "groupuscule d'éléments marginaux" des forces armées soupçonnés de préparer une déstabilisation avec l'appui présumé de soutiens étrangers.
Ces révélations officielles confirment les rumeurs qui circulaient depuis plusieurs jours dans la capitale malienne. Le gouvernement de transition assure que "la situation est totalement sous contrôle" et que les enquêtes judiciaires se poursuivent pour identifier d'éventuels complices. L'annonce intervient dans un contexte de tensions géopolitiques régionales.
Ces révélations officielles confirment les rumeurs qui circulaient depuis plusieurs jours dans la capitale malienne. Le gouvernement de transition assure que "la situation est totalement sous contrôle" et que les enquêtes judiciaires se poursuivent pour identifier d'éventuels complices. L'annonce intervient dans un contexte de tensions géopolitiques régionales.
Un officier français dans le viseur
Parmi les interpellés figure Yann Christian Bernard Vezilier, ressortissant français et officier mécanicien de l'air. Entré à l'École militaire de l'air en 1998, il a gravi tous les échelons : sous-lieutenant (2001), lieutenant (2003), capitaine (2009), commandant (2015) et lieutenant-colonel (2016). En 2020, il avait été décoré chevalier de l'Ordre national du Mérite après 27 années de service.
Les autorités maliennes le présentent comme agissant pour le compte du renseignement français, accusation qui risque d'alimenter davantage les tensions diplomatiques entre Bamako et Paris. Cette arrestation s'inscrit dans la dégradation continue des relations franco-maliennes depuis l'arrivée au pouvoir des militaires en 2020.
Les autorités maliennes le présentent comme agissant pour le compte du renseignement français, accusation qui risque d'alimenter davantage les tensions diplomatiques entre Bamako et Paris. Cette arrestation s'inscrit dans la dégradation continue des relations franco-maliennes depuis l'arrivée au pouvoir des militaires en 2020.
Hauts gradés maliens impliqués
Le général de brigade Abass Dembélé, ancien gouverneur de Mopti (2020-2025) et fils du colonel Koké Dembélé, figure également parmi les arrestations. Blessé à Konna en 2012, il avait notamment commandé à Tombouctou et dirigé l'École d'état-major de Koulikoro. Sa présence dans ce dossier interroge sur l'ampleur de la conspiration présumée.
La générale de brigade Néma Sagara, première femme à atteindre ce grade dans l'Armée de l'air malienne, a aussi été arrêtée. Formée au Mali, en France et aux États-Unis, elle dirigeait depuis 2017 le Secrétariat permanent de lutte contre la prolifération des armes légères et avait participé à des missions internationales au Libéria et en Côte d'Ivoire.
Le communiqué cite également 7 autres militaires arrêtés, dont les lieutenants-colonels Baba Dembélé, Saybou Keïta, Mamadou dit Tiekoro Diarra et Tagalo Diop. Le gouvernement appelle la population à "rester vigilante et à collaborer avec les forces de sécurité" dans cette période délicate.
En janvier dernier, le président de la Transition, le général d'armée Assimi Goïta, avait déjà mis en garde contre les complots extérieurs visant à déstabiliser le Mali et la Confédération des États du Sahel (AES). Ces arrestations semblent confirmer ses craintes.
La générale de brigade Néma Sagara, première femme à atteindre ce grade dans l'Armée de l'air malienne, a aussi été arrêtée. Formée au Mali, en France et aux États-Unis, elle dirigeait depuis 2017 le Secrétariat permanent de lutte contre la prolifération des armes légères et avait participé à des missions internationales au Libéria et en Côte d'Ivoire.
Le communiqué cite également 7 autres militaires arrêtés, dont les lieutenants-colonels Baba Dembélé, Saybou Keïta, Mamadou dit Tiekoro Diarra et Tagalo Diop. Le gouvernement appelle la population à "rester vigilante et à collaborer avec les forces de sécurité" dans cette période délicate.
En janvier dernier, le président de la Transition, le général d'armée Assimi Goïta, avait déjà mis en garde contre les complots extérieurs visant à déstabiliser le Mali et la Confédération des États du Sahel (AES). Ces arrestations semblent confirmer ses craintes.